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RASSEGNA STAMPA

APRILE 2013

 
Libera


 
 

Lire, 4.2013
L’univers d’un écrivain
L’atelier du Maestro
Andrea Camilleri

Dans le vaste étage qu’il a acheté pour sa famille à Rome, le créateur du commissaire Montalbano s’est réservé deux pièces pour lire et écrire. A 87 ans, ce Sicilien reste un bourreau de travail, alternant polars, romans contemporains ou récits historiques. Rencontre avec un virtuose.
   

Ne cherchez pas ici de grandes villas romaines ni de jardins ensoleillés où se prélassent les pins parasol. Loin du charme suranné et vibrionnant de la capitale, le quartier de la RAI et des radios et télévisions italiennes affiche des rues au cordeau, des immeubles sans aspérités, peu de verdure ni de commerces. Le Sicilien Andrea Camilleri habite ici depuis un demi-siècle et s'y promène comme dans un village, salué discrètement par ses voisins respectueux. Après avoir passe vingt-cinq ans dans un appartement de location, il a acquis un peu plus loin un étage assez vaste lui permettant de scinder sa vie en deux. D'un coté, deux pièces pour écrire, composées d'un salon-bibliothèque et d'un bureau. De l'autre, la partie familiale où son épouse, ses filles et petits-enfants peuvent s'ébattre tranquillement. Car, à 87 ans, le Maestro Camilleri est toujours un bourreau de travail. Il publie un à deux livres par an: polar, roman contemporain ou récit historique, selon son envie. C'est Rosetta, son épouse, qui nous ouvre la porte. Souriante, voire amusée, elle s'efface rapidement pour rejoindre ses petites-filles et leur faire réviser le latin et le grec.
Andrea Camilleri est un homme d'une belle carrure mais bienveillant, cheveux blancs un peu longs sur la nuque, cigarette perpétuellement à portée de main. Sa voix, basse, profonde, qui rappellerait pour un peu celle du regretté crooner Barry White, enchante les imitateurs de la télévision italienne, particulièrement Fiorello. Autour de lui, des livres jusqu'au plafond et dans les moindres recoins, rangés par genre et par ordre alphabétique. A gauche, trônent les romanciers. On trouve Joyce, Gogol et tout Simenon en français, des auteurs qui ont compté pour cet écrivain capable de jouer à saute-mouton avec les genres littéraires. «J'ai imaginé la série policière des Montalbano grâce à Simenon», rappelle-t-il. En fait, la référence est double: un peu de Maigret dans la création de son commissaire tenace, à la fois bougon et bonhomme. Mais il faut ajouter un zeste de Pepe Carvalho, le héros de l'Espagnol Manuel Vázquez Montalbán, afin d'y mêler le goût pour les femmes, la politique et la bonne cuisine. Paris et Barcelone sont alors remplacés par Vigata en Sicile: ville imaginaire quoique largement inspirée de Porto Empedocle, dans la province d'Agrigente, où naquit Andrea Camilleri en septembre 1925.
L'enfant de Sicile a gardé une maison dans son village mais il n'y va que rarement, à la belle saison. En revanche, il a mémorisé pieusement les dialectes de cette région populaire pour les rendre littéraires et les glisser dans ses polars. Un vrai casse-tête pour son traducteur français, Serge Quadruppani, qui, à chaque enquête de Montalbano, doit tricoter les différents niveaux de langue avec précaution. Ainsi, dans L'Age du doute, le dernier paru au Fleuve Noir, figurent comme chaque fois l'italien officiel, le dialecte sicilien pur et directement inspiré de l'enfance de Camilleri, mais aussi un italien «sicilianisé». Cette troisième langue, mélange de création poétique et de régionalismes, est une déformation linguistique doublée d'une invention familière. Secouez les trois et vous obtenez ces romans policiers cocasses et séduisants qui dépeignent finement la société sicilienne rongée par la mafia et font le triomphe du «phénomène Camilleri». Il est régulièrement dans les meilleures ventes depuis le premier Montalbano, La Forme de l'eau, en 1994.
Près des ouvrages de fiction, Andrea Camilleri a installé sa bibliothèque poétique à triple entrée: italienne, française et anglaise. Dante, Pétrarque et Leopardi côtoient Valéry et Mallarmé mais aussi T.S. Eliot et Dylan Thomas. C'est une passion de jeunesse: «Mon premier poème, à 10 ans, était en l'honneur de Mussolini, j'ai bien changé depuis!, s'amuse Camilleri. Un roman m'a ouvert les yeux. A17 ans, j'ai lu La Condition humaine, et Malraux m'a donné la fièvre.» Pourtant, l'envie d'écrire disparaît brutalement à l'âge adulte quand Camilleri commence à faire de la mise en scène de théâtre, puis de la télévision et de la radio. Et ce n'est qu'au moment de prendre sa retraite qu'il se lance de nouveau dans l'écriture en refusant de s'enfermer dans un genre littéraire.
Sa méthode de travail est différente selon les textes, explique-t-il en allant vers son bureau. Quand il s'agit d'un Montalbano, il écrit son histoire du premier au dernier chapitre, selon un ordre logique. «C'est un peu comme se trouver dans une cage. Je dois y rester et ne me permettre que très peu de digressions.» Enfermé dans la narration, il se libère par l'écriture, réinventant sans cesse les mots et les phrases. Mais lorsqu'il s'agit d'un récit ou d'un roman historique, le procédé est différent: «Je cherche une idée, j'y pense, je la perfectionne, je la dilate, je la complique puis je me mets à bâtir mon histoire comme une villa en montant les murs et les fenêtres. Je rédige quelques pages, mets en place des personnages, quelques dialogues, puis je respire vraiment le roman et, là, je commence à noircir les pages. Mais je ne démarre jamais par le début.» Jolie recette qui lui a permis d'écrire, entre autres, L'Opéra de Vigâta, sans doute son plus beau texte inspiré d'un fait divers qui se déroula en Sicile en 1875.
Depuis quarante ans, tout se passe sur la même table plutôt rustique. Offerte par un ami, elle ressemble à un meuble d'écolier avec ses dossiers bien rangés et ses petits objets fétiches: dessins et photos de famille ainsi qu'un mini-phare d'Ouessant semblable à un jouet. Dans ces deux pièces, les tableaux, sculptures et dessins qui sont accrochés sont souvent des cadeaux. D'autres objets ont une histoire, comme cette fresque immense datant des années 1950 et ressemblant à une bande dessinée. Elle décrit un vieux fait divers bien sanglant. Plus loin, se dresse une grande sculpture d'Angelo Canevari dont le ventre s'ouvre et semble cacher d'étonnants secrets. Une imposante marionnette sicilienne veille aussi sur l'écrivain et représente un certain Gano di Magonza, symbole du méchant dans la Chanson de Roland. Ces présences inquiétantes ont au contraire le don de rassurer Camilleri et de lui rappeler une Sicile qui ne rechigne pas à brandir ses symboles et ses traditions.
Seuls indices visibles du succès planétaire de Camilleri: les traductions de ses livres s'étendent sur de larges rayonnages, sans oublier les vingt-six adaptations des Montalbano à la télévision qui ont contribué à sa célébrité. «Quand j'imaginais mon commissaire, je voyais parfaitement Jean Rochefort: un moustachu ayant dépassé la soixantaine. Or le comédien choisi, Luca Zingaretti, est chauve, imberbe et beaucoup plus jeune. Mais quelle importance...», dit le romancier en haussant les épaules.
Le succès, les ventes par millions n'ont jamais tourné la tête, réputée solide, d'Andrea Camilleri qui n'étale pas ses récompenses sur les murs. Il n'a rien perdu de ses colères politiques à l'égard de Berlusconi. En fait, son principal souci fut d'acheter un appartement à chacune de ses filles pour les mettre à l'abri du besoin. Lui ne demande rien d'autre qu'un paquet de cigarettes et ses livres autour de lui. Quand le soir vient, il éteint son ordinateur, quitte son bureau et rejoint Rosetta, sa femme depuis plus de soixante ans et sa première lectrice. Quand la ville dort, une autre vie commence juste derrière la porte du second appartement.
Christine Ferniot – Photos: Antonello Nusca / Polaris pour Lire
 
 

Lire, 4.2013
Palmarès
26 / Andrea Camilleri

Alors que le téléspèctateurs ont pu découvrir cet été le commissaire Montalbano sur France 3, L'Age du doute, qui met en scène le héros récurrent de Camilleri, rencontre un bel accueil de public et critique, avec un premier tirage à 15.000 exemplaires. La vente totale des aventures du commisaire Montalbano s'élève à plus de 800.000 exemplaires.
 
 

Giornale di Brescia, 1.4.2013
Andrea Camilleri
Donna Eleonora, bellezza e intelligenza al governo

Quando il Vicerè don Angel de Guzmán entra lentamente nella Sala del Sacro Regio Consiglio, aiutato dai camerieri e sorretto dai funzionari, muovendosi con tutto l'impaccio che la crescente mole gli impone, viene il sospetto che Andrea Camilleri si stia divertendo a ricostruire una scena felliniana. Una grottesca cornice per la morte del massimo rappresentante della Corona di Spagna, mentre i sei consiglieri che lo circondano colgono l'occasione inattesa e irripetibile per continuare la riunione, «sistemando» alcune questioni a proprio vantaggio: eredità, competenze, contributi, prebende... Potere e prepotenza, in attesa che da Madrid arrivi un nuovo Vicerè.
Tutto andrebbe com'è sempre andato, se don Angel non avesse preso una preventiva decisione: in caso di morte, il comando sarebbe passato a sua moglie. Donna Eleonora, che pochissimi avevano fino ad allora visto, che mai usciva (se non in gran segreto) dalle sue invalicabili stanze, rivendica quell'eredità e lascia tutti di stucco, per la sua bellezza mozzafiato e per la prontezza della mente. Fa portare il feretro del marito in una stanza del palazzo, per poterlo seppellire in Spagna, quando lo riterrà opportuno. Cancella d'un sol colpo le deliberazioni fedifraghe e avvia un nuovo stile di governo, chiamando al suo fianco poche e fidatissime persone, dopo aver costretto alle dimissioni i vecchi consiglieri infedeli.
Solo la lucidità concreta di una donna poteva sfidare il clima infame della Palermo del Seicento, aver ragione della Curia corrotta, dei nobili infingardi, delle leggi che affamano il popolino... Donna Eleonora durerà soltanto 28 giorni sul trono della Sicilia, ma in tempo per dare uno scossone all'intero sistema, guadagnarsi la simpatia della gente e vendicare il marito.
«La rivoluzione della luna» prende le mosse da un dato storico, la breve reggenza di una nobildonna spagnola, a metà del Seicento. Camilleri unisce questo ad altri eventi dell'epoca, rileggendo l'intera vicenda con occhi acutamente contemporanei. L'avventura di donna Eleonora fa parte del filone storico camilleriano. Il racconto ha la forza dei primi romanzi - dal «Birraio di Preston» alla «Concessione del telefono» - anche se offre qualche nota umoristica in meno e qualche sarcastico disincanto in più. La lingua usata, facendo dialogare siciliano e spagnolo, è ancor più originale e suggestiva del solito. Per il resto, tutta l'abilità fabulatoria dell'autore conduce il lettore in pieno Seicento, tra inganni e tranelli, farfanterie e buone intenzioni. Quella di Donna Eleonora non sarà una vittoria sul male - forse non era possibile a quei tempi come non lo è oggi - ma una parentesi di speranza. Una rivoluzione che ha giusto la durata di un ciclo lunare, come dice il felice titolo.
Claudio Baroni
 
 

Libri e Parole, 1.4.2013
La rivoluzione della luna di Andrea Camilleri. Speriamo torni una donna Eleonora

Mi sono resa conto di attendere da tempo, e con ansia, una nuova donna Eleonora di Mora, e, dato il successo incredibile del libro La rivoluzione della luna , Andrea Camilleri, credo di non essere l’unica a perdermi in tale sogno ad occhi aperti. Se spostiamo l’attenzione dall’innegabile talento di Camilleri, quello che rimane è una storia di giustizia, una giustizia come da tempo non abbiamo l’onore di incontrare. La storia di donna Emanuela piace perché la giustizia viene presa e imposta, perché cosa buona, perché tutela tutti, puttane comprese.
Il grasso Vicerè don Angel de Guzman muore all’improvviso, o meglio muore ma il Sacro Regio Consiglio finge di non notare tale morte E nell’orata e mezza che vinni appresso i Consiglieri assistimaro non sulo l’affaruzzi sò, ma macari quelli dei parenti, dell’amici e dell’aimici dell’amici.
Ma, i signori del Sacro Regio Consiglio hanno sottovalutato l’ingegno del defunto, che evidentemente non si fidava poi molto di loro, le ultime volontà del Vicerè, infatti, riportano nero su bianco che in caso di morte improvvisa l’incarico deve venire assegnato alla moglie: donna Emanuela.
In un mese donna Emanuela riesce a far dimettere l’intero Sacro Regio Consiglio, dimezza il prezzo del pane, riforma le maestranze, e fa scappare pure il Vescovo di Palermo.
Una donna, in un solo mese, riesce a dare la normalità a un paese sommerso dalle ingiustizie, sfruttamenti e fame. Una donna, un mese.
Il romanzo è tratto da una storia vera, e nonostante la fatica nel leggere il siciliano italianizzato di Camilleri assieme a uno splendido spagnolo italianizzato, alla fine della lettura mi sono chiesta: e se domani arrivasse una nuova donna Emanuela?
Ma forse la domanda giusta è un’altra: e se domani facessimo in modo che arrivasse una nuova donna Emanuela?
Anna
 
 

Il Centro, 1.4.2013
Jannacci, poeta buffo che amava il testardo Abruzzo
Pubblichiamo stralci dell’intervista rilasciata al Centro il 1° febbraio del 2007, in occasione del concerto al teatro Comunale di Teramo, da Enzo Jannacci, lo straordinario musicista morto venerdì sera a Milano all’età di 77 anni.

[...]
Negli anni Sessanta un poeta come Franco Fortini scriveva il testo di una canzone che lei ha molto cantato come “Quella cosa in Lombardia”: perché, oggi, gli intelletuali si sono allontanati dalla musica leggera?
«Perché non lo so. E mi interessa mica tanto. La cultura alta, oggi, da chi sarebbe composta? Da Camilleri e Faletti? Non ci sono più i Pasolini, i Fortini, i Montale. E, se è per questo, non c’è più neanche un Brecht con il suo Kurt Weill».
Giuliano Di Tanna
 
 

l’Unità, 2.4.2013
Piccola guerra lampo per radere al suolo la Sicilia, pagine 288, euro 14, Feltrinelli, collana I narratori
La Sicilia? Non esiste... Parola di Giuseppe Rizzo
Il nuovo romanzo dello scrittore siciliano racconta la storia di tre trentenni senza grazia di Dio, che non sopportano le minchiate e i pidocchi... Edito da Feltrinelli, dal 3 aprile in libreria. Anticipiamo un brano.
Quella che segue è un'anticipazione del romanzo. Andrea, Gaga e Pupetta, i tre protagonisti del romanzo, sono a Berlino, a casa di Pupetta. Con loro c’è John, l’uomo che Pupetta vuole sposare: «Mi ama, e poi ultimamente mi piacciono stupidi». Va tutto bene, finché John non ha la pretesa di spiegare la Sicilia a dei siciliani...

[…]
Pirandello fa cacare, dice Gaga. Tomasi di Lampedusa fa cacare.
E Camilleri, anche Camilleri fa cacare?, chiede l’americano.
Camilleri è il male assoluto. Dovrebbero imprigionarlo e rileggergli tutti i romanzi di Montalbano fino a che non implori pietà. Bisognerebbe mettere mano alla pistola ogni volta che qualcuno dice della splendida decadenza e dell’irredimibilità di questo posto, come fanno Camilleri Pirandello Tomasi. Bisognerebbe appiccare il fuoco, incendiare tutto, cambiare i connotati toponomastici e geografici di quest’isola, togliere ogni punto di riferimento agli isolani e al resto del mondo. Bisognerebbe, ecco, bisognerebbe che qualcuno si decidesse a scrivere un piccolo manuale per organizzare una guerra lampo, radere al suolo la Sicilia e resettare la mente di quelli un po’ cretini come te. Senza offesa, tesoro, era solo un esempio.
[…]
 
 

La Repubblica (ed. di Bologna), 3.4.2013
Referendum private, da Hack a Camilleri il manifesto degli intellettuali
Scrittori, artisti, filosofi, attori, professori lanciano l'appello nazionale per "fermare l’offensiva contro la scuola pubblica". Tra i primi firmatari Moni Ovadia, Mastandrea, Sabina Guzzanti, Lella Costa, Nadia Urbinati

"Fermare l’offensiva contro la scuola pubblica". E’ l’appello lanciato a livello nazionale dai promotori del referendum contro i fondi comunali alle scuole dell’infanzia private paritarie. Tra i primi firmatari scrittori, intellettuali, artisti come Andrea Camilleri, Moni Ovadia, Valerio Mastandrea, Sabina Guzzanti, Goffredo Fofi e Lella Costa. E ancora: l’astrofisica Margherita Hack, Salvatore Settis della Scuola Normale di Pisa, i politologi Nadia Urbinati e Paolo Flores d'Arcais, il ginecologo Carlo Flamigni, e l’ex assessore alla cultura della Giunta Cofferati Angelo Guglielmi, ex direttore di Rai3.
Il manifesto è rivolto a "chi è disposto a battersi per la scuola pubblica" e apre con l’articolo 33 della Costituzione là dove stabilisce che: "La Repubblica detta le norme generali sull'istruzione ed istituisce scuole statali per tutti gli ordini e gradi. Enti e privati hanno il diritto di istituire scuole ed istituti di educazione, senza oneri per lo Stato".
I referendari ricordano che nel referendum consultivo, fissato per il 26 maggio, i bolognesi dovranno "dare un voto di indirizzo per l'amministrazione su cosa sia meglio per garantire il diritto all'istruzione dei bambini e delle bambine: continuare a erogare un milione di euro annui alle scuole paritarie private, come avviene ora, oppure utilizzare quelle risorse per le scuole comunali e statali". Ma, ricordano, la portata di questo referendum va ben oltre i confini comunali. "E' l'occasione per dare un segnale forte contro i continui tagli alla scuola pubblica e l'aumento dei fondi alle scuole paritarie private".
"In Italia - conclude il manifesto - c'è urgente bisogno di rifinanziare e riqualificare la scuola pubblica, quella che non fa distinzioni di censo, di religione, di provenienza. Quella dove le giovani cittadine e i giovani cittadini italiani ed europei imparano la convivenza nella diversità.
Da Bologna può ripartire un movimento di cittadini che impegni le amministrazioni locali e il prossimo governo a restituire alla scuola pubblica la dignità e la qualità che le spettano. L'alternativa è una lenta rovina fino alla fine della scuola pubblica per come l'abbiamo conosciuta".
Il manifesto ha come prima firma quella del giurista Stefano Rodotà, ex garante per la Privacy, presidente onorario del comitato referendario Articolo 33. "Appoggio un’iniziativa non aggressiva nei confronti dei privati e rispettosa dei diritti e degli obblighi della Repubblica" aveva spiegato lo stesso giurista al nostro giornale. "Le scuole private si possono liberamente istituire senza oneri per lo Stato, è un principio della Costituzione. Sempre la Costituzione prevede che sia la Repubblica a istituire le scuole statali, di ogni ordine e grado. E quando ci sono difficoltà economiche, bisogna prima di tutto garantire le risorse per le scuole statali". Le sottoscrizioni sono già possibili al seguente indirizzo: http://referendum.articolo33.org/firma-lappello/
Ilaria Venturi
 
 

Controcampus, 3.4.2013
Il Commissario Montalbano e Camilleri come non li avete mai letti. L’alzata d’ingegno di M.A Cerrato
Il commissario Montalbano e un Andrea Camilleri decisamente inediti nell’opera di Maria Antonia Cerrato “L’Alzata d’Ingegno”. Incontro con l’autrice

“…Il commissario Montalbano invece era di Catania, di nome faceva Salvo Montalbano, e quando voleva capire una cosa, la capiva.”  Basta forse solo questa breve frase per intuire di chi si sta parlando e di quale produzione editoriale si tratti. Inequivocabilmente di Andrea Camilleri e del suo ormai più che noto protagonista, il Commissario Montalbano.
Classe 1925, siciliano, registra, sceneggiatore ma, e soprattutto scrittore. Uno scrittore, Camilleri, che riuscirà a coinvolgere anche i lettori oltre confine col suo stile unico e inconfondibile. Tutti presto lo ameranno, soprattutto in Italia, grazie anche alla trasposizione televisiva delle sue storie siciliane nella felice serie Il Commissario Montalbano (RAI).
Un successo dietro l’altro, quindi, per Andrea Camilleri. Tra critiche e contestazioni, i libri di Camilleri , infatti, continuano a cavalcare l’onda del successo e a dominare incontrastati le classifiche italiane, aggiudicandosi il podio spesso per molte settimane.
Sicuramente uno scrittore che fin dai suoi primi lavori, ha avuto un importante seguito, tanto da innescare nei lettori e appassionati il desiderio di approfondire e di conoscere sempre di più dell’autore e dei suoi personaggi. Di fare vera e propria ricerca nel mondo più celato del Camilleri nazionale e della sua produzione letteraria.
Ed è cosi che nasce “L’Alzata d’Ingegno”. Un libro unico nel suo genere. Uno studio meticoloso, quasi “chirurgico” e che prova a tirar fuori tutto il mondo “meno noto” degli scritti di Camilleri, attraverso un’acuta e notevole analisi socio-linguistico dei suoi testi.
A scriverlo Maria Antonia Cerrato, classe ’84, avellinese.
Un testo senza eguali dove letteratura, studio del dialetto e analisi socio-linguistica si miscelano, per l’appunto, con “ingegno”.
Un libro che rivela tutta la passione della scrittrice per l’autore, i suoi scritti e soprattutto per i dialetti nazionali (oltre che per i siciliani).
Un libro, a cui, un appassionato di Andrea Camilleri non può non rinunciare. Pagine dedicate a chi, da appassionato lettore, intende entrare nel vivo, nella vera essenza dell’autore e della sua produzione.
Chi apprezza lo stile Camilleri non potrà, dunque, non spingersi oltre e leggere “L’alzata d’ingegno” per poter entrare davvero nel merito dei racconti del più famoso scrittore siciliano.
Maria Antonia Cerrato sarà in grado, attraverso il suo importante lavoro di analisi, di far sentire il lettore ancora una volta, e forse anche di più, protagonista del prezioso mondo dialettale dell’ormai mitico Commissario Montalbano.
Perché nasce “L’alzata d’ingegno”?
Devo dire che fin da bambina la forza del dialetto mi ha sempre affascinato perché “mi sono fatta pirsuasa” che esso testimonia la nostra storia e le nostre origini.  In particolare, i romanzi di Camilleri con la loro lingua “mescidata” hanno suscitato in me un forte interesse per il successo riscosso negli ultimi anni, per l’operazione letteraria che lo scrittore compie attraverso l’uso del dialetto e per il modo in cui il dialetto riesce ancora ad influenzare la produzione letteraria in Italia. Da queste riflessioni è nata l’idea di scrivere “L’alzata d’ingegno”, un saggio che analizza le varietà di lingua presenti nei romanzi di Camilleri dal punto di vista sociolinguistico, un’indagine complessa e meticolosa, qualcosa che mancava all’interno della vasta letteratura su questo amato scrittore. Compiuta questa analisi, è stato interessante capire come Camilleri, da buon uomo di teatro, si preoccupa di far emergere i tratti socio-culturali dei suoi parlanti, soprattutto dalla lingua che mette loro in bocca.
Lei, come specifica nel sottotitolo del suo saggio, ha svolto una vera e propria analisi socio-linguistica dei romanzi di Camilleri. Un autore senz’altro di spessore ma con un’accessibilità forse “relativa”. A suo parere, in considerazione dello studio e dell’analisi realizzata che sottolinea indirettamente il livello di complessità dell’autore, quanto un lettore “medio” é in grado di cogliere le mille sfaccettature del variegato mondo del Commissario Montalbano?
Guardi, se con mille sfaccettature si riferisce alla complessità linguistica dei romanzi di Montalbano, io credo che il problema di comprensione sia “relativo”. Questo lo dico io, in base alla mia modesta esperienza  ma credo che lo confermino anche le statistiche di vendita dei suoi romanzi. I numeri parlano. Soltanto dal 1997 al 2009 sono state vendute 11 milioni di copie dei suoi romanzi in Italia. E’ vero che comprare non vuol dire leggere, è vero anche che il valore dello scrittore non possiamo farlo coincidere con quello di mercato ma credo che tra questi 11 milioni di persone ci siano tanti “lettori medi”. Certo, la diffidenza nei confronti delle opere di Camilleri è tanta. Non vorrei biasimare il lettore per questo perché la diffidenza nei confronti di una lingua “altra” è insita nella nostra società. Le case editrici sono state le prime ad essere diffidenti nei confronti di questo autore che non è riuscito a pubblicare se non a distanza di più di 10 anni dal suo primo scritto; che anche quando ha pubblicato “Un filo di fumo” nel 1980 gli è stato imposto dalla Garzanti di inserire in appendice un glossario di termini siciliani, indispensabile per la fruibilità dell’opera. Ma vi immaginate cosa vuol dire leggere un romanzo con un dizionario accanto? Appunto per questo, nel mio saggio ho voluto sottolineare che, a parte qualche blasone dell’italiano di Sicilia – come l’utilizzo del passato remoto o la posposizione del verbo – l’operazione dialettale di Camilleri investe essenzialmente il livello lessicale. E’, dunque, vero che la sua scrittura è ricca di vocaboli, locuzioni e proverbi del dialetto siciliano e addirittura di vocaboli inventati da lui, appartenenti a un “siciliano fantastico”, ma esso è anche «di facile accesso, reso contestualmente sempre o molto spesso trasparente e trattato morfologicamente come se fosse italiano». L’espediente più utilizzato per rendere il testo intellegibile ad un ampio pubblico è la glossa interna al testo oppure la glossa interdialogica. Riporto un esempio per tutti: «Perché la cosa mi feti, mi puzza».
In virtù di quanto analizzato e scritto sul dialetto siciliano, lingua “madre” negli scritti di Camilleri, ritiene che tutti dialetti italiani stiano rivivendo una fase di rinascita importante a tal punto da poter essere sempre più scelti dagli scrittori o la scelta ricadrebbe comunque sempre sui “soliti” dialetti a cui il teatro, il cinema, l’editoria ci hanno abituato?
Si, io ritengo che tutti i dialetti stiano vivendo una fase di rinascita importante. A partire dal Rinascimento il dialetto ha sempre subito il prestigio dell’italiano standard. In questa sede non è possibile ripercorrere l’evoluzione del dialetto e il suo rapporto con la lingua italiana dal ’500 ad oggi, ma possiamo affermare con certezza che negli ultimi decenni non solo stiamo superando l’antidialettalismo, ma il dialetto sta perdendo la sua marcatezza diastratica, ovvero quella concezione secondo la quale il dialetto è “la lingua dei contadini o degli scaricatori di porto” (citando mi madre!). Il dialetto oggi non è più una condanna sociale, non è più visto come un ostacolo. Il dialetto ha recuperato prestigio sociale e ha subito una nuova collocazione, un riposizionamento all’interno della nostra società e soprattutto una rivalutazione e un mutato atteggiamento da parte dei parlanti. Il ritorno alla tradizione dialettale, ad alcuni, può apparire sorprendente. Ma non mi sorprende sapere che oggi parte della letteratura contemporanea fiorisce in dialetto anche in quelle aree in cui non si è avuta finora una tradizione scritta vernacolare e che spesso non sono state nemmeno oggetto di ricerche dialettologiche. D’altra parte, sono sicura che per il momento i dialetti che non sono i “soliti” debbano ancora faticare per guadagnarsi uno spazio tutto loro all’interno del teatro, del cinema, dell’editoria. Anche il siciliano alcuni decenni fa’ era tra le varietà di “minore” fortuna. Secondo me, il passo più importante è stato già fatto. Oggi il “fenomeno” Camilleri – insieme ad altri fatti di segno simile – conferma una maggiore disponibilità da parte degli italiani a esplorare le radici della propria storia e tradizione linguistica.
Il successo del Commissario Montalbano è da ricondurre all’uso del siciliano “modalità Camilleri” o ritiene che le storie raccontate dallo scrittore avrebbero potuto ottenere lo stesso successo se raccontate in altro dialetto o perché no, in un italiano “moderno”?
Io credo che le storie raccontate da Camilleri potrebbero aver avuto successo indipendentemente dalla lingua utilizzata perché sono storie contrassegnate non esattamente da reati di Mafia, ma dalle motivazioni più “comuni” come il potere, la vendetta, il denaro, le passioni insane. I gialli del Commissario Montalbano hanno sempre inizio con la narrazione di due storie apparentemente molto diverse che, poi, si intrecciano nelle indagini e forniscono gli indizi necessari per la risoluzione del caso. La trattazione che segue gli sviluppi del nodo narrativo in genere non è molto estesa, ma pone delle continue domande al lettore, di cui viene posticipata la risposta fino alla fine del racconto. La qualità di queste domande tiene accesa l’attenzione del lettore. Camilleri, inoltre, riesce a stabilire un rapporto empatico tra il Commissario Montalbano e il lettore, e ciò dà forza narrativa al testo, indipendentemente dalla lingua. Queste caratteristiche spiegano l’enorme successo di Camilleri anche all’estero, dove, nonostante gli immani sforzi dei traduttori, la lingua di arrivo ha molto poco in comune con la lingua di partenza. Io ho letto “Il ladro di merendine” nella traduzione inglese e sono rimasta ugualmente soddisfatta alla fine del libro, però mi mancava quel sorriso sulle labbra, quel fantasticare su alcune parole per me arcaiche, quell’apprezzare il suono del dialetto…L’innovativa operazione linguistica compiuta da Camilleri da un enorme valore aggiunto ai suoi romanzi. Non si potrebbe immaginare il Commissario Montalbano che parla un altro dialetto, se non il vigatese. Ma questo non vuol dire che le sue indagini non avrebbero potuto avere ugualmente successo se narrate in italiano neo-standard.
La sua analisi dei testi ha comportato anche un’analisi del target dei lettori di Camilleri? Ritiene posso essere una lettura davvero per tutti indipendentemente da caratteristiche socio-anagrafiche?
No, in realtà no. Io mi sono occupata dell’analisi linguistica dell’italiano parlato, in particolare dell’italiano di Montalbano e di Catarella come degni rappresentanti di due classi di italiani diametricalmente opposte, e dell’italiano scritto nei romanzi storici.  La gamma di variazione linguistica documentata nella produzione di Camilleri è quanto mai ampia e comprende almeno: l’italiano regionale, alcuni dialetti italiani, l’italiano “maccheronico” di Catarella, l’italiano neo-standard, la lingua mista italiano-dialetto, l’italiano parlato, l’italiano letterario e aulico di fine Ottocento, l’italiano popolare, l’italiano burocratico, l’italiano di stranieri e tracce di lingue straniere. Non essendo siciliana, ho dovuto affrontare maggiori difficoltà nell’analisi del dialetto, tuttavia, in nessun caso mi sono occupata dell’analisi del target di lettori. Ma dal momento che, il lettore non si trova ad dover analizzare un testo, ma semplicemente a leggerlo, io ritengo che possa essere una lettura adatta a tutti. Non a caso, Camilleri è stato definito uno scrittore “nazional-popolare”, ovvero letto anche da chi non usa frequentare le librerie e apprezzato dai diversi strati sociali. Ai lettori più restii, vorrei dire che lo scrittore alla domanda «perché usa il dialetto?» risponde: «perché prenderei in giro il lettore se scrivessi qualcosa che non sento».
Un consiglio ai tanti giovani come lei e studenti che oggi desiderano realizzare il sogno di poter veder pubblicato un proprio scritto…
Si, il sogno di vedere pubblicato un proprio libro è abbastanza diffuso tra i giovani. Forse non possiamo esser definiti un popolo di lettori, ma siamo sicuramente un popolo di scrittori. Non capisco come una cosa possa prescindere dall’altra, perché come ha detto Camilleri nella sua ultima intervista con Dandini il 17 Marzo, “si scrive per restituire una parte di quello che abbiamo letto”, quindi non mi spiego questa tendenza discordante (una delle tante) in Italia. Pertanto, innanzitutto consiglierei ai giovani di leggere molto, di documentarsi prima di cominciare a scrivere, di mettere a frutto (eventualmente) l’esperienza di stesura della tesi, di apprezzare i consigli del relatore, del correlatore, del tutor che lo segue perché probabilmente in seguito non avrà nessun altro su cui fare affidamento se non il correttore ortografico! Consiglierei di non aver fretta nella stesura, di non consegnare bozze delle quali non si è convinti, di controllare le fonti, di curare i dettagli, di rifinire ogni frase perché ci si può permettere di ripubblicare lo stesso libro 10 volte come ha fatto Walt Whitman con “Leaves of Grass”!
Una volta che il sogno è pronto per uscire dal cassetto, bisogna fare una ricerca tra le case editrici che trattano i temi del vostro scritto. Contattatele e inviate loro il vostro manoscritto o un estratto del vostro lavoro (a seconda della serietà della casa editrice!) con una vostra breve nota biografica. Poi aspettate, resistete, se vi va ricominciate tutto daccapo o sollecitate le case editrici già contattate. Io ho ricevuto risposta anche dopo 2 anni, ovvero quando il libro era stato già pubblicato! A volte non mi hanno risposto per niente. A volte mi hanno risposto di inviare il manoscritto in cartaceo, ma poi, dopo aver pagato per la stampa del libro e le spese di spedizione, non si sono fatti più vivi. Altri mi hanno risposto di essere interessati, mi hanno proposto un contratto di edizione, ma poi dalla scheda della loro casa editrice ho notato che si occupavano di astronomia…e allora non capivo il nesso tra il loro interesse e il mio libro e ho lasciato perdere. Non lasciatevi tentare dalla prima offerta. Vi proporranno diversi contratti di edizione, se tutto va bene. Non ne esiste uno perfetto. Ognuno avrà i suoi pro e i suoi contro. Alcuni vi proporranno percentuali alte sulle vendite (per le quali vi troverete a pagare tasse di un importo superiore al guadagno), altri percentuali inesistenti. Spetta a voi la scelta. L’importante è che siate convinti. Di certo non credevate di arricchirvi con una pubblicazione, vero?
Io attualmente ho pubblicato due libri e devo dire che è emozionante seguire il processo di creazione del libro. E’ emozionante vedere il proprio nome stampato sul frontespizio. E’ emozionante ricevere le prime copie e respirarne l’odore della carta. E’ emozionante dire, poi, “Questo l’ho scritto io. E’ frutto del mio ingegno”. Ma la soddisfazione più grande deriva dall’interesse che gli altri mostrano nei confronti del tuo libro. Per questo vorrei concludere l’intervista, ringraziando la redazione di Contro Campus e invitandovi a non smettere mai di sognare (qualsiasi sia la lingua o il dialetto nel quale sognate!).
Pasqualina Scalea
 
 

Ambasciata d'Irlanda, 4.4.2013
Camilleri e l’Irlanda
Camilleri And Ireland
Camilleri agus Éire
edited by Eric Haywood
Dublin, UCD Foundation for Italian Studies, 2013

To mark the award of an honorary doctorate to Andrea Camilleri, on 5 December 2011, by University College Dublin (UCD), James Joyce’s alma mater, and to celebrate Camilleri’s enduring “love affair” with Ireland, the UCD Foundation for Italian Studies is delighted to announce the publication of a book by and on Camilleri, which will be launched at the Irish Embassy in Rome on 18 April 2013, in the presence of Andrea Camilleri.
“I’m Italian by birth and culture, but I’m also very French … Russian up to a point … and I’m Irish too. We writers, that is, we have several mothers, or several fathers if you like, … and Ireland is one of my mothers. A mother made of Joyce, made of Yeats, made of Beckett above all … and made of many others, whom I won’t mention but whom I really loved,” says Andrea Camilleri in the book.
The book contains an introduction on Camilleri by Eric Haywood, Head of Italian Studies at UCD and Director of the UCD Foundation for Italian Studies; the Citation pronounced at Camilleri’s honorary conferring; an exclusive interview with Camilleri; an article by Camilleri on Samuel Beckett’s love for Dante; and a piece by Stephen Sartarelli, Camilleri’s English-language translator, on the challenges of translating Camilleri (all in English, with facing Italian original).
It also contains excerpts from the historical novel Un filo di fumo (A Wisp of Smoke), Camilleri’s very first work to have been translated into a foreign language (namely, Irish), accompanied by the corresponding excerpts from the Irish translation, and an English translation especially commissioned from Stephen Sartarelli. This is the first time a non-Montalbano work of Camilleri’s appears in English.
The book will be on sale from 20 April 2013 through the UCD Foundation for Italian Studies’ website: http://www.ucd.ie/sll/home.htm
 
 

Agricoltura Italiana Online, 4.4.2013
Libera tavola, ricette d'autore dalle terre confiscate alle mafie
In libreria una raccolta di ricette che non parlano solo alle papille gustative. Piatti che intrecciano antiche tradizioni familiari con ingredienti inconsueti, il quotidiano desiderio di appagamento del palato con l'orgogliosa riconquista di terreni e attività finalmente sottratti al controllo mafioso. Ingredienti in cui la grande qualità organolettica e culinaria si accompagna all'elevato valore simbolico, di frutti della dignità e della legalità ritrovate.

Un ricettario insolito, Terre di mezzo editore, di oltre 50 ricette, dove gli ingredienti coltivati nelle terre confiscate alle mafie sono combinati in preparazioni originali e tradizionali insieme: dalle polpette di ricotta al pesto trapanese, passando per il pancotto di cavolo nero. E poi ancora mozzarella di bufala e crema di patate, timballo di caserecce e fagottini “primavera” ripieni di verza viola con crema di cicerchie.
Sette menu tematici, alla portata di tutti, che sostengono in modo gustoso e leggero la lotta alla criminalità organizzata, direttamente nel piatto.
In più ricordi e ricette dagli “scassaminchia”, di chi si è speso in prima persona per la lotta alla mafia: dalla “munnizza” di Andrea Camilleri, passando per gli “anelletti al forno alla palermitana”, di Rita Borsellino, fino ad arrivare alle “maglie siciliane” che scaldano alacce e cuori di carciofo, nella pietanza proposta da Roy Paci. E ancora uomini e donne di spettacolo, chef stellati, politici e giornalisti regalano i segreti di piatti speciali che hanno sapore di legalità.
 
 

DaringTodoOnline, 6.4.2013
Montalbano televisivo compie 14 anni. I nuovi episodi
Dopo i successi della fiction Che Dio ci aiuti 2, Raiuno cala un altro asso: in commissario Montalbano. Quattro nuove puntate dal 15 aprile

Ritorna sui teleschermi di Raiuno “Il commissario Montalbano“.  Quattro gli episodi inediti interpretati da Luca Zingaretti con la regia di Alberto Sironi.
Come sempre sono tratti da omonimi romanzi di Andrea Camilleri editi da Sellerio.
Si tratta di una coproduzione Rai Fiction – Palomar, prodotto da Carlo Degli Esposti e Nora Barbieri con Max Gusberti.
Vedremo, da lunedì 15 prossimo, in prima serata:  “Il sorriso di Angelica”,  “Il gioco degli specchi”, “Una voce di notte”, “Una lama di luce”.
“Il sorriso di Angelica - spiega il regista Alberto Sironi – è l’incontro con una femmina celestiale la bellissima Angelica mette Montalbano sulla strada di una serie incredibile di furti. Riemerge dalle memorie degli studi classici il volto dell’Angelica dell’Orlando Furioso e si sovrappone a quello della ragazza derubata”.
E prosegue. Ne Il gioco degli specchi “la vicina di casa attira Montalbano in un’indagine disseminata di bombe carta e lettere anonime“.
Mentre in Una voce di notte “l’incontro con un pirata della strada e un furto a un supermercato portano Montalbano a scontrarsi direttamente con il potere politico. Vengono alla luce i loschi traffici di un onorevole colluso e il comportamento  criminale di un insospettabile presidente della provincia“.
Ed ancora in Una lama di luce vediamo due storie parallele: “da una parte una fresca sposina mette in atto con l’amica del cuore un piano per eliminare il marito, dall’altra Montalbano si trova a fronteggiare l’improvvisa depressione della sua compagna Livia“.
Montalbano – Zingaretti, come accennato compie 14 anni.  La collection movie è andata in onda la prima volta su Raidue il 6 maggio 1999 e ad oggi ha al suo attivo 26 episodi – compresi i quattro di imminente programmazione -.
In totale, contando le repliche 107 prime serate e sempre gli ascolti sono stati straordinari.
La serie di Montalbano, che è stata ben venduta anche all’estero (Nel regno Unito, ad esempio è stata trasmessa dalla BBC) ha fortissimi elementi di attrattiva per il pubblico anche internazionale, è giocata sulla bellezza ineguagliabile di un paesaggio siciliano sempre presente (riprese aeree, scorci, monumenti, lastricati ecc) al quale s’incrociano personaggi mai banali, una trama mai scontata ed uno sviluppo assolutamente diverso dai canoni del solito giallo televisivo: nessun inseguimento, nessuna sparatoria in centro città, nessun effetto speciale. In Montalbano c’è l’eleganza di un poliziesco alla vecchia maniera. sarà scontato ma l’unico paragone possibile per questo “miracolo” della fiction italiana è ancora quella col Maigret di Simenon.
E il protagonista, Montlabano-Zingaretti rilancia un’immagine “accogliente” con la sua ruvida dolcezza, l’umanità e una gaudenza che eccede solo davanti a un piatto di pasta con le sarde (anche il cibo è un forte attrattore). Ciò che al pubblico straniero non è dato scoprire, purtroppo, è la bellezza del linguaggio di Camilleri, la carica espressiva di quella lingua siciliana che si fonde con la lingua di Dante, la simpatia degli strafalcioni dell’agente Catarella i suoni di un’intonazione dalla musicalità straordinaria. Sono l’elemento aggiuntivo, la “chicca” in una serie già perfetta…
gm
 
 

La Sicilia, 6.4.2013
Tante fiction su donne "verità"
Figure non stereotipate: da Oriana Fallaci al sindaco della Locride, alla ragazza-madre
Agli Screening Rai di Firenze presentate storie al femminile pronte ad andare in onda o in lavorazione. Eleonora Andreatta, direttore di Raifiction: «Con le rughe, non bellezze da copertina»

[…]
E se il Montalbano con il volto di Luca Zingaretti è pronto a tornare in onda dal prossimo 15 aprile, per assistere alle imprese del giovane, interpretato da Michele Riondino, bisognerà attendere che il loro creatore, Andrea Camilleri, scriva altri capitoli. Ma la Andreatta è fiduciosa: «Presto metteremo in cantiere la seconda serie».
[…]
Tiziana Leone
 
 

Corriere della Sera – Il club de La Lettura, 7.4.2013
La pagella della settimana
La rivoluzione della luna
Autore: Andrea Camilleri
Editore: Sellerio
Prezzo: € 14
Voto: 10 e lode
Regina per 27 giorni: voglio farne un film

Ho un sogno dopo aver letto questo romanzo perfetto. Sogno di fare la regia del film tratto da questa storia seicentesca siciliana in parte realmente accaduta. Sogno di girare la scena in cui il Viceré don Angel de Guzmán, afflitto — lui che è sempre stato magro come un chiodo — da una inarrestabile elefantiasi, si spegne durante una riunione del Sacro Regio Consiglio. Sogno di girare come i suoi malfidati consiglieri votano, fingendo che non sia morto, una serie di provvedimenti a loro esclusivo e personale vantaggio. Sogno di girare il magistrale colpo di scena in cui la moglie del Viceré, la bellissima e misteriosa donna Eleonora, si presenta in consiglio con la lettera del marito che la nomina alla successione. Sogno di girare i maneggi messi in atto dalla corrotta compagine dei consiglieri (il peggiore e il più temibile di tutti è il vescovo don Rutilio Turro Mendoza) per liberarsi di lei. Sogno di girare un primo piano nel quale sia evidente che donna Eleonora è bella come la protagonista di una splendida poesia d’amore dell’antico poeta siciliano Antonio Veneziano e di saper inquadrare i suoi occhi, neri come una notte dentro la quale gli spettatori si perderanno per l’eternità. Sogno di girare le scene del casto amore tra lei e don Serafino, il timido ma coraggiosissimo medico di Corte. Sogno di girare l’avventura di don Alterio, uno dei consiglieri, stregato da Celestina, una ragazza segregata, insieme ad altre sventurate, in una presunta opera pia per la protezione di orfane che è, in realtà, un bordello gestito senza scrupoli e con crudeltà da don Simone Trecca. Sì, sogno di girare il film sul breve regno (solo ventisette giorni, il tempo di una rivoluzione lunare) di donna Eleonora e la sua lotta contro le ingiustizie, i soprusi e i privilegi. Sogno di girare il film tratto dal romanzo perfetto di Camilleri.
Antonio D’Orrico
 
 

La Repubblica (ed. di Firenze), 7.4.2013
Gli intrighi ai danni di Eleonora, viceregina a sorpresa

«Tutto era lecito, nel '600, a Palermo, fuorché ciò che era lecito». Il romanzo "La rivoluzione della luna" di Andrea Camilleri (Sellerio) parte da una storia vera. Quella di Eleonora di Mora diventata, tra lo stupore della gente, viceregina. La penna di Camilleri si muove con destrezza nei contesti storici siciliani, li mescola e riscrive raccontando i giochi di potere, gli intrighi e le congiure contro donna Eleonora. Un personaggio positivo, giusto, intelligente. Camilleri racconta il passato ma, forse, anche il presente.
Roberto Petrosino
 
 

L'Eco del Chisone, 8.4.2013
Andrea Camilleri sostiene la Biblioteca delle Resistenze di Torre Pellice

Testimonial d'eccezione per la Biblioteca delle Resistenze di Torre Pellice. Lo scrittore Andrea Camilleri, cittadino onorario di Torre, ha infatti accettato di sostenere l'istituzione, alla ricerca di risorse per gestire il prezioso patrimonio documentale conservato («tremila volumi e centinaia di pubblicazioni clandestine»). Camilleri ha affidato il suo intervento a un video pubblicato su Youtube e visibile all'indirizzo: http://www.youtube.com/watch?v=4ZqOn7xFKI8&feature=youtu.be
La biblioteca è una sezione distaccata della Biblioteca Civica "Carlo Levi" ed è stata inaugurata il 24 gennaio 2009. Per continuare a tenerla in vita sono necessari urgenti lavori di manutenzione.
I contributi possono essere accreditati con bonifico sul c/c dell'Anpi di Torre Pellice: IBAN IT27 U033 5901 6001 0000 0071 154.
d.arg.
 
 

TG1, 8.4.2013
Cartoni d'autore
Il commissario Topalbano
Il famoso poliziotto di Vigata sarà il protagonista del prossimo numero di Topolino. L'autore Andrea Camilleri: "Sono stato contattato dalla Disney, l'idea mi ha divertito molto".

Roma - Non Vigata, ma Vigatta. Non Montalbano ma Topalbano. Il famosissimo commissario di polizia inventato da Andrea Camilleri diventa protagonista di Topolino. A darne l'annuncio Andrea Camilleri che racconta: "Montalbano sarà a fumetti e si leggerà su Topolino. Mi ha contattato la Disney per chiedermi l’autorizzazione a realizzare una storia ispirata a Montalbano. È un'idea che mi ha divertito molto". "Lo spunto, precisa Camilleri, nasce da una gita che Topolino e Minnie fanno in Sicilia. C’è una detective story e il paese dove Topalbano indaga si chiama Vigatta, proprio con due t… meglio non dire di più".
 
 

Diritto di critica, 8.4.2013
La recensione: Andrea Camilleri, La rivoluzione della luna

La luna è una donna, le cui capacità ne fanno un sintomo incrollabile di bellezza terrena, con quella sua forma a tutto tondo, in modo che possa inglobare tutte le virtù possibili. Una donna di cui Andrea Camilleri si è innamorato dal primo istante, e che ha potuto scoprire grazie al libro “Dizionario delle figure, delle istituzioni e dei costumi della Sicilia storia” di Francesco Castiglione, dove veniva citata la storia di Eleonora Di Mora, moglie del vicerè Angel de Guzman, rappresentante del governo spagnolo. Alla morte del marito, il testamento parla chiaro: Eleonora deve prendere il suo posto. Questo primo colpo di scena mette in difficoltà i potentati locali, interessati a prendere il potere della Sicilia secentesca.
Eleonora, così come descritta da Camilleri, ha aspetto seducente e irresistibile, di naturale freddezza, come in genere solo i personaggi di potere sanno essere. E’ molto intelligente, decide che per risollevare la Sicilia dal malcostume vigente debba attuare una serie di riforme basate sull’equità, una dote tanto apprezzata dal popolo quanto disprezzata e temuta dai potenti locali. In poco tempo abbasserà le tasse alle famiglie povere, ridurrà il prezzo del pane, vigilerà sui commerci e introdurrà alcune riforme a sostegno delle donne. Dopo 27 giorni, la durata di un ciclo lunare, il re sarà costretto a richiamarla in Spagna per un tranello giocato dai nemici di Eleonora, ponendo fine alla speranza di una Sicilia più giusta al termine di un’autentica rivoluzione.
Camilleri si ripresenta con un romanzo storico umoristico e grottesco assieme, che nasce da un episodio realmente accaduto e che viene arricchito dalla sua fervida fantasia. Col solito intreccio linguistico tra italiano e dialetto (con qualche spruzzata di spagnolo che non manca mai) racconta la sua terra in modo critico, una Sicilia del Seicento che pare tanto quella contemporanea. Ed opera un chiaro omaggio alle donne attraverso la figura coraggiosa e determinata di Eleonora Di Mora, celebrando un inno alle loro doti, quasi instillando implicitamente nel lettore un quesito: ovvero se non sia il caso di affidare ad una donna le sorti dell’Italia, definendo così l’attualità del romanzo.
Simone Spada
 
 

Topolino, 9.4.2013
Topolino e la promessa del gatto

A Topolino - si sa - piace risolvere misteri. Certo, non poteva aspettarsi che durante una vacanza in Sicilia si sarebbe ritrovato faccia a faccia con qualcuno in gamba quasi quanto lui: il commissario Salvo Topalbano!
Potrete vedere i due topi in azione nell'avventura Topolino e la promessa del gatto di Francesco Artibani e Giorgio Cavazzano pubblicata su Topolino 2994 in edicola il 10 aprile. La storia è una parodia disneyana ispirata ai romanzi gialli dello scrittore Andrea Camilleri che narrano le vicende del commissario Montalbano. Sempre su Topolino 2994 potrete leggere anche un'intervista speciale a Camilleri, Zingaretti, Cavazzano e Artibani.
Riusciranno Topolino e Topalbano a salvare Minni, rapita per equivoco da un gruppo di criminali? Scopritelo su Topolino 2994 e poi scriveteci i vostri commenti sulla storia qui sul blog. Fan di Camilleri, vi è piaciuta l'avventura del commissario Topalbano e dei misteri di Vigatta?
Team Fumetto
 
 

TG1 ore 20:00, 9.4.2013
Il fumetto di Topalbano
Il commissario Montalbano arriva perfino sul prossimo numero di "Topolino" in una nuova avventura a fumetti. E per l'occasione diventa "Il commissario Topalbano". Il servizio di Vincenzo Mollica, Tg1 delle 20.00

 
 

TG3 Web - Tiggì Gulp, 9.4.2013
Gli sketch di Topalbano!

"Topalbano Sono!!" Domani in tutte le edicole, e già disponibile da ieri in versione digitale, la nuova avventura di Topolino, “Topolino e la promessa del Gatto” con un co-protagonista di eccezione: il commissario Topalbano! La storia, scritta da Francesco Artibani, e disegnata da Giorgio Cavazzano, non è una classica parodia, ma un vero e proprio giallo alla maniera di Camilleri, con l’inimitabile tocco Disney. E in anteprima assoluta, ecco i bozzetti preparatori dei personaggi principali della storia. E tra gli sketch di Topalbano, Patò Camilleri, Lidia, Proru e Facciesantu, Strazio e Cardillo, due chicche in esclusiva solo per il Tiggì Gulp: le prove di Catarella e del Boss Sinistra, nella loro prima versione "umana", rispetto alla versione definitiva che li vede come un’anatra e un gatto, e che troverete nel fumetto!
Riccardo Corbò
 
 

ANSA, 9.4.2013
E Montalbano diventa Topalbano...
Camilleri su Topolino: 'Onorato e felice, come vincere un Nobel'

''Topalbano sono!'': il commissario Montalbano interpretato da Luca Zingaretti, prima ancora che in tv con i nuovi episodi attesi su Rai1 lunedi', arriva nei fumetti di Topolino in edicola domani. Andrea Camilleri al Tg1 e' ''onorato e felice'', ''come prendere un Nobel'' dice, ''e non scherzo''. Non Vigata, ma Vigatta. Non Montalbano ma Topalbano.
Contattato dalla Disney per l'autorizzazione del caso, Camilleri si e' divertito a vedere il suo Montalbano trasformarsi, con i testi di Francesco Artibani e i disegni dal grande Giorgio Cavazzano con colori di Mirka Andolfo in Salvo Topalbano. Lo spunto - dice a Vincenzo Mollica al Tg1 - nasce da una gita che Topolino e Minnie fanno in Sicilia. C'e' una detective story e il paese dove Topalbano indaga si chiama Vigatta''.
 
 

TV Sorrisi e Canzoni, 9.4.2013
Aldo Vitali, l’editoriale del direttore
Torna Montalbano e io torno siciliano

Nel corso degli anni ho scoperto una misteriosa forza di attrazione che mi spinge ad andare in Sicilia tutte le volte che posso (ahimè, troppo poche). Nelle mie vite precedenti devo essere stato un pupo, o un pesce che vive felice nelle acque di Favignana, o magari addirittura un cannolo… Boh. Qualunque sia la ragione, io arrivo in Sicilia e mi sento a casa. E anche un po’ a… scuola, perché dai siciliani, anche nei frangenti più banali, imparo sempre qualcosa: mi piacciono i loro modi di dire, i loro silenzi, il loro umorismo sottinteso, la filosofia che applicano alla vita di tutti i giorni.
Capirete insomma il mio entusiasmo per il ritorno di Montalbano in tv. Sì, il protagonista è Luca Zingaretti ma se questo eccezionale attore non si offende direi che protagonista della serie è proprio la Sicilia, coi suoi colori, la sua lingua, i suoi paesaggi. Qualche anno fa Zingaretti annunciò che con il personaggio creato dal grande Andrea Camilleri aveva chiuso e per me fu un piccolo dramma. Poi per fortuna si è ricreduto e coi quattro nuovi episodi che stiamo per vedere siamo arrivati a 26 (io, approfittando di una memoria così-così, rivedo anche le repliche come fossero puntate inedite).
Già mi vedo nuotare con Montalbano davanti alla casa di Punta Secca, già sento il profumo delle arance e il sapore dei suoi spaghetti al pesto di pistacchi… Vabè, l’avete capito. Per quattro lunedì non ci sarò per nessuno.
Aldo Vitali
 
 

TV Sorrisi e Canzoni, 9.4.2013 (n.15, programmi dal 13.4.2013 al 19.4.2013)
Luca Zingaretti veste ancora i panni del celebre commissario
Bentornato Montalbano
«È come ritrovare un vecchio amico dopo tanto tempo» racconta l’attore. Che, nei nuovi episodi in onda su Raduno, tra un’indagine e l’altra vivrà anche un colpo di fulmine
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I biscotti sono rimasti tutti nel piattino. Il caffè ristretto, invece, l’ha bevuto in un attimo. Nel suo luminoso ufficio romano, a un passo dal Tevere, Luca Zingaretti è rilassato. E racconta il suo «vecchio amico» Salvo Montalbano, che dal 15 aprile ritroverà in tv su Raiuno.
Luca, come si sente alla vigilia della messa in onda del nuovo, atteso ciclo de «Il commissario Montalbano»?
«Responsabilizzato e anche un po’ impaurito. Quando ci sono delle aspettative me ne faccio carico e mi chiedo: sono riuscito nell’intento non solo di essere all’altezza del risultato ottenuto in passato, ma anche di averlo migliorato?».
E che cosa si risponde?
«Nella squadra di lavoro di Montalbano nessuno firma un’opzione per gli anni successivi. Scegliere di volta in volta è garanzia di qualità perché accetti solo se hai voglia di farlo. E di farlo bene. Lavoriamo a questa serie in media tre mesi ogni due anni. Nel frattempo facciamo anche altro. Poi ci incontriamo e diciamo: “Camilleri ha scritto altri due romanzi: li facciamo?”. “Bello! Perché no?”».
Insomma, ogni volta che rimette i panni di Montalbano ritrova un vecchio amico.
«Sì. Il primo giorno di set c’è un’atmosfera speciale. Guai se non fosse così, ci vuole passione per lavorare bene. Oltretutto ci ritroviamo per tre mesi in quei luoghi meravigliosi: è come svernare alle Maldive!».
Montalbano le è mai venuto a noia?
«No, sennò avrei già smesso».
Anni fa l’aveva annunciato…
«Vero. Dissi che avrei lasciato perché la serie era all’apice del successo. Fu una decisione fredda. Poi ho passato due anni di tristezza e solitudine senza Salvo. Mi mancava questo mio amico della Sicilia, avevo bisogno di andare a trovarlo nel suo paesino con i colori e gli odori di quella terra. E allora mi sono detto: ma chissenefrega della strategia. Lo rifaccio!».
E con risultati ancora migliori…
«Infatti. Quel famoso apice si è spostato ancora più su. Lo sa che ci apprezzano anche all’estero? In Inghilterra la BBC lo manda in onda con ottimi risultati. E succede anche in Australia, negli Stati Uniti, in Svezia, in Germania, in Spagna, in Francia, in Olanda…».
Torniamo ai nuovi episodi. Come ritroviamo Montalbano?
«Come lo abbiamo lasciato, sempre alle prese con le costanti della sua vita. L’amore per la buona tavola, le nuotate, la voglia di stare con i suoi uomini, la casa, la fidanzata Livia…».
Però nel primo film prende una sbandata per un’altra donna…
«Sì. Ma quello dipende da Camilleri! Ha sempre descritto Salvo come un uomo tutto d’un pezzo, integerrimo. Invece da qualche anno lo sta facendo sbandare. E noi lo seguiamo nel racconto».
E la cosa la diverte?
«Sinceramente lo preferivo quando era fedele, un tratto che da lettore mi piaceva. E poi apprezzavo Salvo come un uomo che ha una sola parola. La fedeltà a Livia era questione di principio».
In un episodio si racconta di un politico colluso.
«Se racconti un’indagine ambientata in Italia per forza c’è un politico colluso: è come metterci una giornata di sole. La corruzione è arrivata a livelli mai toccati, ma non è certo una notizia!».
Lei ha girato 26 film nei panni di Montalbano. Cosa le ha insegnato?
«Molti mi chiedono perché Salvo piace così tanto. E cercare di approfondire i suoi aspetti più affascinanti e complessi mi fa riflettere».
Quali sono questi aspetti?
«È il personaggio a cui noi uomini vorremmo assomigliare e il compagno che le donne vorrebbero avere accanto. Un uomo che ha il baricentro della propria esistenza dentro di sé».
Può spiegarci meglio che cosa intende per «baricentro»?
«Il commissario per essere felice si chiede: “Cosa mi piace?”. In base alle risposte, agisce. Invece noi andiamo dietro a bisogni imposti dalla società. Siamo così abituati a seguire le mode che ormai non c’è nemmeno più il bisogno di chiederci se ciò per cui lavoriamo ci fa sentire bene. Salvo questa domanda se la fa e agisce di conseguenza. Lui sa che ha bisogno delle sue nuotate, delle passeggiate a ripa di mare, delle sue mangiate. E pur di rimanere lì, non vuole avanzamenti di carriera. Questo è l’aspetto irresistibile di Montalbano».
Il suo personaggio le ha trasmesso la passione per la Sicilia?
«È una terra di cultura profonda, che sembra alla portata ma non è così. Vivendoci per lunghi periodi ho imparato a conoscerla e a comprenderla».
Cosa la attende dopo Montalbano?
«Mi vedrete in “Adriano Olivetti – la forza di un sogno”, sulla vita dell’imprenditore. Poi girerò una miniserie per Raiuno, con la regia di Carlo Carlei e tratta da un romanzo di Mimmo Gangemi. Protagonista è un magistrato un po’ farfallone che non vuole prendere atto della realtà che lo circonda. Ma in seguito a un evento tragico si troverà a doverlo fare. È una storia umana che parla anche di emergenza ambientale».
Il direttore di fiction Mediaset Antonino Antonucci sogna di averla nella sua squadra.
«Sono anni che non lavoro a Mediaset, ma se l’ha detto cercheremo di accontentarlo… Io e il produttore Carlo Degli Esposti vorremmo raccontare una storia meravigliosa: quella di Carlo Urbani, il medico italiano che ha scoperto la Sars. E che dieci anni fa ha dato la vita per combatterla…».
Stefania Zizzari
 
 

ANSA, 9.4.2013
Montalbano a Londra Bbc compra la serie
Al Miptv di Cannes importante accordo tra la Rai e il britisch broadcaster

Roma - Concluso da Rai, al Miptv di Cannes, un importante accordo con la Bbc per la cessione dei diritti di trasmissione televisiva delle serie tv 'Il commissario De Luca' tratto dai romanzi di Carlo Lucarelli e degli ultimi quattro episodi del Commissario Montalbano con protagonista Luca Zingaretti. Lo annuncia Viale Mazzini in una nota. "Dopo i successi di vendita agli Screenings di Firenze, l'accordo con Bbc per la vendita del Commissario De Luca ha forte valenza strategica perché consolida il dialogo commerciale tra due grandi broadcaster pubblici iniziato con il commissario Montalbano e punta a creare un punto di attenzione privilegiato per tutte le detective stories italiane in UK", commenta il Direttore Commerciale della Rai, Luigi De Siervo. La Direzione Commerciale della Rai ha poi chiuso accordi di distribuzione home video di De Luca in Inghilterra con Arrow Film e con Netflix per il video on demand. I partner home video di Montalbano in UK sono Acorn e Netflix (primo operatore VOD multipiattaforma al mondo) per il VOD come per gli episodi precedenti.
 
 

Corriere del Mezzogiorno, 9.4.2013
Essere blogger in Sicilia / puntata 32
Stoccolma è vicina. In provincia di Catania
Una svedese in Trinacria, curatrice di «Living in Sicily»
«Essere blogger in Sicilia». Il titolo è didascalico ma è per farsi capire bene: in questa rubrica proviamo a setacciare i protagonisti del fiorito Hyde Park della rete, con il pulpito, cioè la tastiera del pc sull’isola e la testa nel mondo. Trentaduesima puntata.
Tocca a Johanna Sofia Siljehagen curatrice di Living in Sicily.

Di cosa parla il tuo blog?
«Il mio blog parla di Sicilia. Di come si vive, dei siciliani, dei luoghi, del cibo, dei vini e delle tradizioni. Ultimamente scrivo anche un po’ di politica perché sento nell’aria che le cose stanno cambiando. Voglio parlare solo delle cose positive, ad affrontare quelle negative ci pensano i giornali. Da svedese, poi, mi diverto a fare paragoni con la mia terra d’origine».
Da quanto tempo è attivo?
«Piu di quattro anni. Il primo post l’ho scritto il giorno prima di lasciare la Svezia. Era il febbraio 2009. C’era una foto della mia valigia con questa didascalia: Ora comincia l'avventura. Non sapevo niente della Sicilia e non parlavo neanche italiano».
Perchè hai lasciato la Svezia per la Sicilia?
«Ho visto il Commissario Montalbano in Svezia. Una collaborazione tramite RAI e SVT (la tivù nazionale svedese). Ero stanca della mia vita e ho deciso di cambiare tutto. Ho prenotato un viaggio nel 2007 e quando sono uscita dall’aeroporto Fontanarossa e ho visto l’Etna ho detto alla mia amica di viaggio: mi sposto qua! E lei: fai bene!. Detto, fatto. Qualche anno dopo mi sono trasferita».
[...]
Valeria Catalano
 
 

il manifesto, 10.4.2013
Camilleri, Cancellieri
Un candidato ideale, una scelta realista

Il mio candidato ideale è Andrea Camilleri. Ma non sarà mai eletto. Per una candidatura "realistica" ho un altro nome da proporre.
[…]
Giovanni De Luna
 
 

Topolino, 10.4.2013
Il potere delle nostre passioni

Cari amici di Topolino,
che poteri straordinari ci può regalare la passione! Sentite che cosa è successo… Dovete sapere che qui in redazione, come da voi in classe o per i più grandi negli uffici (meglio ancora se sono open-space come i nostri), è piuttosto facile stanare gli argomenti che stanno a più a cuore alle persone che ci stanno accanto, anche le più riservate. Basta un’indagine per un regalo di compleanno, uno spionaggio involontario di una conversazione telefonica, una chiacchiera durante l’intervallo o la pausa caffè. Poi, ci sono alcune passioni che si fa davvero fatica a tenerle dentro.
È successo alla nostra Barbara, che in quanto a discrezione è l’equivalente di un bunker, che a un certo punto della nostra storia lavorativa si è dichiarata: lei adora i romanzi di Andrea Camilleri. “Vale, – mi ha detto un giorno – dobbiamo fare una storia con lui!”, e le brillavano gli occhi. Per me è stato subito un sì, ma lei non voleva credere alle sue orecchie perché, io lo so, in cuor suo l’ipotesi vaga di poter incontrare il Maestro era davvero troppo anche da immaginare. Ma ormai la scintilla aveva acceso la miccia e la passione di Barbara ha contagiato tutta la redazione. Il risultato lo ritrovate in questo numero. Uno di quelli che passeranno alla storia.
Il Direttore - Valentina De Poli
 
 
Camilleri il “cantastorie”
La redazione di Topolino insieme allo sceneggiatore Francesco Artibani, autore della storia La promessa del gatto, e due Toporeporter d’eccezione, Elena e Leonardo, hanno incontrato il mitico Camilleri a Roma… Pronti a entrare nel suo studio?

Spesso da una storia ne nascono altre. E a volte le storie di finzione s'intrecciano con la realtà. La "nostra" storia nasce da un personaggio letterario, il Commissario Montalbano, che poi è diventato un fumetto... con le orecchie! Dalla storia di "Topalbano" è nato l'incontro con il mitico Andrea Camilleri, che ci ha raccontato come in un bellissimo romanzo, i segreti della sua scrittura... e tanti aneddoti curiosi.
Lei è regista, autore teatrale, radiofonico e televisivo, ha scritto romanzi e saggi sullo spettacolo e ha sperimentato molti modi di raccontare. Chi è Camillleri in una parola sola?
«lo sono un cantastorie. Il cantastorie, se è bravo, raccoglie intorno a sé un pubblico che lo sta a sentire, poi si leva la coppola e passa in mezzo alla gente.»
Il cantastorie tradizionale è una figura in via di estinzione. Di quali strumenti si avvale quello moderno?
«Innanzitutto della comprensibilità del racconto. Quando scrivo un giallo mi guardo bene dal non essere lineare nello svolgimento del racconto. Faccio il possibile affinché ci sia il massimo di comprensibilità. Si può raccontare una storia in tutti i modi possibili, anche mescolando generi diversi, purché non ci siano salti logici o spaziotemporali che obblighino chi ascolta, legge o guarda a uno sforzo superiore.»
Quanto è importante l'oralità del racconto?
«Per me è fondamentale, per altri scrittori non lo è affatto. Quando inizio a scrivere non vado mai oltre una pagina perché mi devo fermare. Dopodiché non rileggo la pagina al computer ma la stampo per avere un modo diverso di lettura. Al computer mi sfugge più facilmente l'errore. Ma più che il refuso, la lettura a voce alta mi porta a sentire il fluire del racconto. E mi accorgo con l'orecchio quando si inceppa, quando fatica ad andare avanti, quando c'è un momento di arresto. Allora riscrivo cercando di sciogliere il nodo che si è creato e rileggo fino a quando non sento fluire quel ritmo specifico che deve avere la pagina. Allora vado avanti. Un'altra cosa importante è la conoscenza dei propri limiti. Se sei un geometra che costruisce chiese di campagna, come penso di essere io, è difficile riuscire a costruire il Duomo!»
Lei ha inventato un linguaggio nella lingua, fatto di italiano e dialetto. Come nasce e come funziona, il "vigatese"?
«Quando ho iniziato, giovanissimo, a scrivere e pubblicare poesie e racconti su riviste nazionali importanti come Mercurio, Inventario scrivevo in italiano. Quando Ungaretti mi mise tra le giovani promesse della poesia in una sua antologia era lontanissima da me l'idea di usare il dialetto. Dialetto che invece parlavamo a casa. Ma non sempre, si parlava anche in italiano. E quando si parlava in italiano c'era sempre qualcosa che non funzionava. Ricordo che all'età di diciassette anni mia madre mi diede le chiavi di casa e io ne approfittai subito per tornare tardi. Dopo un po' mia madre si scocciò e a tavola mi disse: "Senti Nené, figlio mio, cerca di tornari prima la notte pirchì si io non sento la porta che si chiui, cioè veni a dire che tornasti, n'arrinescio a pigghiari sonno e po' non dormo tutta la nottata. E se questa storia dura ancora io ti taglio i viveri e voglio vedere che cosa fai fino alle due di notte, paese paese!"
Questa storia la racconto perché è alla base del mio ragionamento. Allora, tutta la prima parte del discorso era una mozione degli affetti in dialetto, la seconda parte che era una intimidazione tra il poliziesco e il notarile, era in lingua italiana. Allora cominciai a ragionare su questo: perché in alcuni momenti parliamo in siciliano e in altri in italiano? Poi mi imbattei in una meravigliosa frase di Pirandello, in un articolo dell'Ottocento, che dice: "di una cosa la lingua ne esprime il concetto, della medesima cosa il dialetto ne esprime il sentimento". Portava acqua al mio mulino. Così ho cominciato a studiare come scrivere.»
Com'è nato il suo primo romanzo?
«Mio padre, una volta in pensione, si trasferì a Roma per stare vicino a me e alla mia famiglia, ma si ammalò e lo portammo in clinica, io passai tutte le notti con lui, parlammo a lungo di noi due e poi a un certo punto lui mi disse: "Raccontami una cosa".
E io cominciai a raccontargli una storia che mi girava per la testa, da qualche tempo. E alla fine lui mi disse: "Scrivila. Promettimi che la scrivi, ma che la scrivi come l'hai raccontata a me".
Io ho mantenuto fede alla mia promessa, così è nato il mio primo romanzo Il corso delle cose.
In seguito ne ho parlato con Leonardo Sciascia che mi diceva: "Figlio mio, ma se tu scrivi accussì chi ti capisce?" E io: "Leonà, e io che ci posso fare? Io così sento di potere scrivere!"»
E la passione per il giallo?
«Mio padre era un uomo di buone letture con la passione dei gialli. Aveva tutti i primissimi gialli Mondadori. Wallace, Van Dine, Simenon erano bravi giallisti. Ho sempre letto romanzi gialli. Scriverli è venuto dopo come disciplina alla mia lettura. Il giallo infatti mi obbliga a seguire certe regole alle quali non posso scappare.»
Com'è nato Montalbano?
«Il personaggio nacque per forza di cose come "funzione", inizialmente nel romanzo La forma dell'acqua: c'era bisogno di uno che risolveva le cose. L'operazione che mi ci fa pensare è esattamente opposta a quella di Simenon, il quale racconta di avere visto un signore passeggiare davanti a lui mentre era seduto su una panchina e che gli fa pensare: "Che bel tipo di Commissario di polizia sarebbe!". Da lì nasce Maigret. Io invece Montalbano non l'ho mai visto! Il nome Montalbano glielo diedi per via di Vàzquez Montalban (scrittore catalano, n.d.r.) e scrissi il primo romanzo rimanendone insoddisfatto perché il personaggio non era risolto. E allora scrissi il secondo, Il cane di terracotta per definire meglio il personaggio, dopodiché ti saluto Montalbano! Non avevo nessuna intenzione di continuare ad andare avanti con la sua storia. Senonché cominciò questo successo incredibile e Elvira Sellerio, il mio editore, mi disse: "André, guarda che devi scrivere un terzo Montalbano perché i lettori me lo chiedono, non solo, si porta appresso i libri ai quali tieni e gli fa da apripista". Ho ceduto al ricatto.
Da bambino avevo letto un racconto che si intitolava Come divenni calmucco e racconta di una slitta - inseguita dai lupi - che lungo il tragitto butta pezzi di carne per tenere i lupi impegnati e guadagnare terreno. Ecco, i racconti che avevo a cuore erano come la carne per i lupi per tenere a distanza Montalbano.»
In quante lingue sono stati tradotti i suoi romanzi? «Trentacinque e adesso anche in cinese. È una quantità enorme di libri tradotti, visto che ne ho scritti 90 (di cui venti di Montalbano)!»
Barbara Garufi
 
 
"Topalbano è meglio del Nobel!"

Lo scrittore Andrea Camilleri ha un bellissimo rapporto con i suoi lettori, molto diretto. Lui racconta le sue storie e spesso viene ricambiato. È quello che abbiamo fatto anche noi della redazione di Topolino, dedicandogli la trasposizione a fumetti del famoso Commissario Montalbano.
Montalbano e Topolino si sono già incontrati! Nel racconto "Una cena speciale" il commissario e la sua fidanzata indossano le maschere di Topolino e Minni... Come mai?
«Questo racconto, in particolare, è stato scritto l'estate scorsa, proprio quando mi accingevo a leggere la sceneggiatura di Topalbano. M'è venuto spontaneo, il loro incontro aleggiava nell'aria.»
Le è piaciuta la storia a fumetti?
«Mi sono emozionato tantissimo, è stato molto meglio del Nobel! Nella mia famiglia è piaciuta a tutti, le tavole sono passate di mano in mano tra figli e nipoti. E poi è una storia ben congegnata, divertente. È stato interessante anche leggere la sceneggiatura che funziona benissimo, molto articolata, quasi da film anche se non segue le regole di scrittura della sceneggiatura vera e propria. Le indicazioni dello sceneggiatore al disegnatore sono uno spasso! Mi sono piaciute molto le gag di Quaquarella che entra senza bussare, sono tipiche della mentalità del personaggio Catarella. Ho apprezzato anche i nomi dei cattivi: Prorunaso e Facciesantu.»
Come ha trovato Topalbano dal punto di vista grafico?
«Topalbano è splendido! Mi ha entusiasmato! Tante volte mi hanno chiesto di ridurre a fumetti Montalbano e tanti fumettari mi hanno mandato prove carine, ma io sono stato sempre contrario. L'invenzione di Topalbano invece è tutta un'altra cosa, parte da un'altra base e da un altro punto di vista. È una bella trovata!».
 
 
Botta e risposta con
Francesco Artibani
Francesco Artibani, autore della storia La promessa del gatto, molto emozionato di conoscere di persona Andrea Camilleri, ci ha raccontato che scrivere l'avventura di Topalbano per lui è stato come scrivere una storia apocrifa dei Tre Moschettieri e poi andare a casa di Dumas!

Di solito nelle parodie Topolino veste i panni del protagonista: perché hai scelto di tenere i due personaggi ben distinti?
«Le prime notizie su Topalbano sono state un po' false. Si diceva che Topolino avrebbe interpretato Montalbano, Minni Livia e Pippo Catarella. Questa sarebbe stata la soluzione più semplice, invece l'idea che ha prevalso è stata di mettere accanto due personaggi molto forti. Sarebbe stato un peccato sacrificare uno all'altro, insomma uno dei due ci avrebbe rimesso. Visto che uno è un poliziotto e l'altro un detective a tempo perso era interessante vedere i metodi che ognuno di loro usa per condurre le indagini. A me divertiva mettere a confronto due personaggi mitici che hanno molto in comune: intuito, integrità morale e... una fidanzata eterna!»
Quali difficoltà hai avuto nel creare la storia?
«Be', quando si scrive per Disney e in più si fa la trasposizione di personaggi già esistenti bisogna essere un po' contorsionisti e aggirare una serie di paletti/divieti. A volte sono limiti per gli sceneggiatori, altre volte sono binari utili...»
Che cosa insegna Topalbano a Topolino?
«Grazie a Topalbano, Topolino impara pian piano il "vigattese", che per lui rappresenta uno scoglio, tanto che in un momento di rabbia e di tensione (quando inchioda Totò Sinatra alla fine della storia) il dialetto prende il sopravvento su di lui...»
Perché i cattivi si chiamano Prorunaso e Facciesantu?
«I nomi sono quelli dei due briganti siciliani che affiancano Rinaldo, il protagonista della commedia musicale di Garinei & Giovannini "Rinaldo in campo" (e portati sulla scena per la prima volta nel 1961 dai comici Franco Franchi e Ciccio Ingrassia)».
 
 
Intervista a
Giorgio Cavazzano
Giorgio Cavazzano è l'autore dei bellissimi disegni della storia di Topalbano. Grazie alle sue matite ci ha fatto viaggiare sulle ali della fantasia in Sicilia, tra splendide rovine archeologiche e panorami mozzafiato...

Ciao Giorgio, sei un fan di Montalbano?
«Sono uno sfegatato fan di Camilleri, anzi del Maestro Camilleri.»
Hai visitato i luoghi di Montalbano?
«Oh, certo. Ero stato invitato nel Castello di Donnafugata per un incontro con il pubblico dal direttore del Museo del Fumetto Siciliano, l'architetto Giuseppe Miccichè. Per l'occasione alloggiavo in un alberghetto davanti al mare, proprio vicino alla casa di Montalbano. Precisamente a S. Croce Camerina, località Punta Secca.»
Come ti sei documentato per l'ambientazione e i paesaggi della storia?
«Quando visitai la casa (ora B&B) di Montalbano, scattai qualche foto, non sapevo ancora che cosa mi aspettava al mio ritorno a Venezia. Mi stupì non poco vedere coppie di sposi che si facevano fotografare accanto alla fatidica casa e gli innumerevoli cartelli stradali indicanti "La casa di Montalbano ". Quando mi arrivò la sceneggiatura, chiesi aiuto per la documentazione al caro amico Miccichè, che in quattro e quattr'otto, assieme alla moglie Lina, girò e fotografò ogni angolo di Punta Secca. Mi fornì amichevolmente una decina di chili di fotografie.»
Raccontaci com'è nato Topalbano, la scelta di topizzarlo e di ispirarti al personaggio televisivo...
«Immaginavo una semplice caricatura del Commissario televisivo, invece... Eccolo con le orecchie e il nasetto da Topo. Alla fine mi è piaciuto di più in questa versione, la mimica del personaggio risulta naturale, la vicinanza con il nostro eroe Topolino lo ha rafforzato. Topalbano è riuscito subito, la mia matita sembrava seguire delle linee già stabilite. È un bel personaggio soprattutto grazie alla bella sceneggiatura di Francesco Artibani e ai mooolti consigli ricevuti dagli amici della redazione del Topolino
 
 
Intervista a
Luca Zingaretti
Il Commissario Montalbano combatte il crimine da ormai 20 romanzi e 8 stagioni televisive ed è magistralmente interpretato dall'attore e doppiatore Luca Zingaretti dal 1999. Tra pochi giorni tornerà sugli schermi televisivi di RAI 1 con quattro nuove puntate tratte dagli omonimi romanzi di Andrea Camilleri...

Salve Luca, nel 2003 ha prestato la voce a Marlin, il papà del pesce Nemo. Avrebbe mai pensato di "prestare" anche la sua immagine a Topalbano?
«Sinceramente no e devo dire che è stata una bellissima e piacevolissima sorpresa»
Si piace nei panni di Topalbano?
«Mi sembra che non ci potesse essere un Topalbano migliore!»
Qual è il lato del carattere di Montalbano che preferisce di più?
«Il fatto che è un uomo che non ha prezzo, che non ha il cartellino attaccato. Voglio dire che mi piace il suo essere un uomo integro e onesto con se stesso e con gli altri.»
Come ha convinto il regista che il ruolo le calzava a pennello?
«Ancora oggi non so che cosa abbia spinto il regista e il produttore della fortunata serie a puntare su di me. Posso solo dire che durante i provini ce la misi tutta e che mi ero preparato con tanta passione e dedizione.»
Da piccolo leggeva i fumetti?
«Sembra che lo dica apposta, ma il mio preferito era proprio Topolino. In soffitta ne ho ancora intere annate e i libroni intitolati Io Topolino, Io Paperino e Io Paperone. Non parliamo degli Album Topolino. Insomma il "Topo" è stata una grande passione per me e mio fratello. Mio padre ci comperava anche gli albi di Tin Tin e quelli delle avventure di Asterix».
 
 
Piacere, Andrea Camilleri!
I Toporeporter Elena e Leonardo incontrano il "papà" del Commissario Montalbano!

 
 
Camilleri e i Toporeporter
Da piccolo era un lettore di Topolino? "Certamente. Avevo la tessera del Club di Topolino!"
”Mi piace ricordare un'intervista alla televisione molto emozionante in cui Pier Paolo Pisolini chiese al grande Ezra Pound qual era secondo lui il personaggio letterario più importante degli Stati Uniti. E lui rispose "Mickey Mouse". Senza la minima esitazione!”

I due Toporeporter Elena (11 anni) e Leonardo (9 anni), armati di carta e penna come veri professionisti, hanno tempestato di domande Andrea Camilleri...
Quali erano le sue letture da bambino?
«Alla mia epoca si imparava a leggere e scrivere tardi e non c'erano tutti questi vaccini che ci sono oggi. Mi prendevo le malattie che era una meraviglia! Cosi non andavo a scuola, me ne stavo giorni e giorni a casa, coccolato. La televisione non era stata ancora inventata, la radio era molto ingombrante, quindi l’unica cosa per passare il tempo era leggere Topolino, l'Audace e l'Avventuroso che però terminavo in una giornata. Allora chiesi a mio padre se potevo prendere i suoi libri e così cominciai a leggere quelli da grandi. Da un lato leggevo i cosiddetti "giornaletti", dall'altra leggevo Conrad. Saltai di pari passo la letteratura di Salgari, Verne, ma non saltai mai Topolino che fu l'aggancio con la mia età.»
E i suoi personaggi preferiti?
«Topolino, Minni, Pluto, Pippo, Clarabella... Erano questi i personaggi essenziali di allora. Poi cominciarono a venirne tanti altri. Ricordo ancora i disegni di una storia che mi colpì molto, dove Pietro Gambadilegno inventa una sorta di dirigibile per attirare l'aereo di Topolino. Allora il vero nemico di Topolino era Gambadilegno.»
Come andava a scuola?
«Malissimo! La scuola per me è sempre stata un problema. In quinta elementare, pur di non andare a scuola, mi recai al molo, mi levai il cappotto e rimasi in mutandine e maglietta a tremare dal freddo sperando di beccarmi una polmonite. Ma niente. Mi presi solo un po' di raffreddore... che non mi impedì di andare a scuola. Molto tempo dopo, quando ormai ero uno scrittore noto, mi invitarono al liceo che avevo frequentato e mi fecero la gradita sorpresa di preparare un volumetto contenente tutte le mie pagelle. Che vergogna! I 3 e i 4 si sprecavano! Ma i ragazzi della scuola che erano in sala invece erano contenti e dicevano: "Allora sei dei nostri!" »
Che cosa avrebbe voluto fare da grande?
«Da bambino sognavo di fare l'ufficiale di marina. Sono nato in un paese di mare, Porto Empedocle, e mio padre lavorava alla Capitaneria di porto. Senonché fin da piccolo, cominciai ad avere disturbi alla vista e quindi il mio sogno purtroppo non si potè realizzare.»
La passione della scrittura l'aveva sin da piccolo?
«Siccome fin da piccolo ho avuto la passione della lettura è chiaro che, se leggi tanto, ti viene istintivamente la voglia di scrivere. Da bambino, potevo avere sette anni, ho cominciato a scrivere poesie. Ho continuato a scrivere fino ai venticinque anni, poi ho smesso perché ho fatto molto teatro e molta televisione. Ma ho ripreso a scrivere più tardi.»
Quali consigli può dare a un ragazzo che vuole fare lo scrittore?
«Di leggere molto, come ho fatto io. La lettura, prima di tutto, ti insegna a scrivere. E in secondo luogo, se sei minimamente dotato, ti fa scattare la voglia di scrivere. Però bisogna saper leggere e porsi ogni tanto qualche domanda: se questo scrittore che mi piace ha scritto questa frase in questo modo perché l'ha scritta così? Proviamo a vedere che cosa succede se cambio un aggettivo, se sposto una virgola. E allora cominci a esercitarti sulla scrittura degli altri e, a poco a poco, acquisti una tua autonomia.»
Quante ore al giorno scrive?
«In genere tre-quattro ore al mattino. Ho una sistematicità di scrittura. Il mio cervello funziona in modo curioso, cioè se io sto scrivendo una cosa mentre parlo o mi occupo di altro continuo a pensare a quella cosa, quindi va a finire che nel corso del pomeriggio ho dentro di me una grossa quantità di materiale che, la mattina dopo, quasi quasi scrivo sotto dettatura. Riordino le idee e produco molto. In realtà non smetto mai di scrivere anche se materialmente non scrivo. Di solito scrivo cinque o sei cartelle, che poi rivedo il pomeriggio. È più lungo il lavoro di revisione che quello di scrittura. E poi c'è il periodo in cui, finito un libro, lo lascio decantare per tre-quattro mesi, prima di tirarlo fuori.»
Da dove ha preso tutte le idee?
«Io non so inventare niente dal nulla. Per esempio, non so scrivere favole. Le favole si inventano dal nulla, lo ne ho scritte un paio. I romanzi storici invece li scrivo perché mi colpisce una frase, una situazione che stimola la mia fantasia e allora comincio a ricamarci sopra. I romanzi di Montalbano nascono quasi tutti dai fatti di cronaca nera presi dalla realtà, che conservo nella memoria e poi nel tempo stravolgo in maniera che non siano più riconoscibili.»
 

 
 

Corriere TV, 10.4.2013
Topolino rende omaggio a Camilleri
Mickey in Sicilia incontra «Topalbano» - Disney

Topolino, il personaggio forse più celebre dei fumetti, celebra Andrea Camilleri e il suo commissario Montalbano. Lo fa con una storia interamente dedicata alla Sicilia, «Topolino e la promessa del gatto», presente sul numero del giornalino in edicola questa settimana. Alla stesura del racconto ha contribuito lo stesso Camilleri
 
 

Corriere del Mezzogiorno, 10.4.2013
Topolino
«Topalbano sono»: Montalbano diventa un fumetto Disney
Camilleri: «Onorato e felice, è come prendere un Nobel»

Una delle tavole del fumetto

PALERMO – «Topalbano sono». È così che il commissario più celebre d’Italia sbarca tra i comics al fianco di un’altra star, Topolino. Montalbano diventa un fumetto, dunque. Il personaggio creato da Andrea Camilleri e interpretato sul piccolo schermo da Luca Zingaretti, (che torna in tv lunedì prossimo, 15 aprile con gli episodi della nuova serie), incontrerà Topolino durante un viaggio in Sicilia con l'amata Minnie.
LA STORIA - Mentre la coppia Disney si aggira tra monumenti e paesaggi di mare, Minnie viene rapita. Per ritrovarla, a Topolino non resta che collaborare con il commissario Topalbano e trasferirsi momentaneamente nella sua «Vigatta». Qui il poliziotto e il «detective» si trovano a condurre insieme le indagini, ognuno a modo proprio, coadiuvati dai fidati collaboratori di Topalbano, da Giuseppe Strazio a Quaquarella, fino a Ninì Cardillo. Ambientato fra la Valle dei Templi e Punta Secca (dove è la casa di Montalbano), l’episodio mette a confronto due personaggi mitici, che hanno in comune intuito, integrità morale, ma anche… una fidanzata eterna.
«COME UN NOBEL» - «Sono onorato e felice, è come prendere un Nobel», ha commentato al Tg1 lo scrittore divertito a vedere il suo Montalbano trasformarsi, con i testi di Francesco Artibani e i disegni di Giorgio Cavazzano (colori di Mirka Andolfo), in Salvo Topalbano. A Vigatta Topolino imparerà anche il vigattese e ad apprezzare la pasta con le sarde e l’ospitalità del signor Patò, il proprietario della pensione in cui alloggia Topalbano, che ha una fisionomia molto simile a quella del suo «papà», Camilleri.
 
 

La Stampa, 10.4.2013
Fumetti e cartoons
Il commissario Montalbano diventa un fumetto a fianco di Topolino
Andrea Camilleri: “Sono onorato come prendere un Nobel”

Un'immagine tratta dalla storia “Topolino e la promessa del gatto”

Milano. Il commissario Montalbano, che torna in tv lunedì prossimo 15 aprile con gli episodi della nuova serie, diventa un fumetto.
Il personaggio creato da Andrea Camilleri e interpretato sul piccolo schermo da Luca Zingaretti, infatti, sbarca tra i comics a fianco di Topolino, il più famoso detective della Disney. Che, nel numero di oggi in edicola, incontrerà Topalbano durante un viaggio in Sicilia con l’amata Minnie.
«Sono onorato e felice, come prendere un nobel», ha dichiarato al Tg1 Andrea Camilleri, divertito a vedere il suo Montalbano trasformarsi, con i testi di Francesco Artibani e i disegni dal grande Giorgio Cavazzano (colori di Mirka Andolfo), in Salvo Topalbano.
«Lo spunto - ha detto ancora Camilleri - nasce da una gita che Topolino e Minnie fanno in Sicilia. C’è una detective story e il paese dove Topalbano indaga si chiama Vigatta anzichè Vigata».
Disegnata da Giorgio Cavazzano su soggetto e sceneggiatura di Francesco Artibani, la storia “Topolino e la promessa del gatto”, alla realizzazione della quale ha collaborato Andrea Camilleri, vede Topolino e Minni in vacanza in Sicilia; l’imprevisto, però, è in agguato e Minni viene rapita. Per ritrovarla, a Topolino non resta che collaborare con il commissario Topalbano e trasferirsi momentaneamente a Vigatta.
Il poliziotto e il detective a tempo perso si trovano così a condurre insieme le indagini, ognuno a modo proprio, coadiuvati dai fidati collaboratori di Topalbano: da Giuseppe Strazio a Quaquarella, fino a Ninì Cardillo.
Ambientato fra la Valle dei Templi e Punta Secca (dove è la casa di Montalbano), l’episodio mette a confronto due personaggi mitici, che hanno in comune non solo l’intuito e l’integrità morale, ma anche… una fidanzata eterna.
Grazie a Topalbano, Topolino impara pian piano il vigattese e ad apprezzare la pasta con le sarde e l’ospitalità del signor Patò, il proprietario della pensione di Vigatta dove alloggia il nostro eroe e che ha una fisionomia molto simile a quella di Andrea Camilleri.
 
 

Tgcom24, 10.4.2013
Topolino rende omaggio a Camilleri

Cultura - Il settimanale Topolino rende omaggio al popolare commissario Salvo Montalbano con la storia “Topolino e la promessa del gatto”. Disegnata da Giorgio Cavazzano su soggetto e sceneggiatura di Francesco Artibani, la storia, alla realizzazione della quale ha collaborato Andrea Camilleri, vede Topolino e Minni in vacanza in Sicilia; l’imprevisto, però, è in agguato e Minni viene rapita. Per ritrovarla, a Topolino non resta che collaborare con il commissario Topalbano e trasferirsi momentaneamente a Vigatta. Il poliziotto e il detective a tempo perso si trovano così a condurre insieme le indagini, ognuno a modo proprio, coadiuvati dai fidati collaboratori di Topalbano: da Giuseppe Strazio a Quaquarella, fino a Ninì Cardillo. Ambientato fra la Valle dei Templi e Punta Secca (dove è la casa di Montalbano), l’episodio mette a confronto due personaggi mitici, che hanno in comune non solo l’intuito e l’integrità morale, ma anche… una fidanzata eterna! Grazie a Topalbano, Topolino impara pian piano il vigattese e ad apprezzare la pasta con le sarde e l’ospitalità del signor Patò, il proprietario della pensione di Vigatta dove alloggia il nostro eroe e che ha una fisionomia molto simile a quella di Andrea Camilleri. Fra inseguimenti, “passiate a ripa di mare” e colpi di scena, riusciranno Topalbano e Topolino a ritrovare Minni e a risolvere il mistero della sua scomparsa?
 
 

Zazoom, 10.4.2013
Anticipazioni Montalbano : tradisce Livia con Margareth Madè

Montalbano torna in tv…e tradisce la compagna con Margareth Madè. Nella prima puntata della nuova serie in quattro puntate su Rai Uno dal 15 aprile, Montalbano, interpretato come sempre da Luca Zingaretti, tradisce la paziente fidanzata Livia.
E lo fa con una splendida donna, Angelica, che gli fa perdere la testa: l’attrice Margareth Madè. Solo una sbandata però: “Le donne lo preferiscono fedele – dice Zingaretti – perché perdere la testa è un atto di debolezza”.
ladyblitz.it
 
 

Il Velino, 11.4.2013
Agenda spettacoli / gli appuntamenti di oggi

Roma (ore 10.30) – Presso la Sala A della sede Rai (di Viale Mazzini 14) presentazione de “Il commissario Montalbano”, dagli omonimi romanzi di Andrea Camilleri: Il sorriso di Angelica; Il gioco degli specchi; Una voce di notte; Una lama di luce (editi da Sellerio Editore). Con Luca Zingaretti, e con Cesare Bocci, Peppino Mazzotta, Angelo Russo, Davide Lo Verde, Marcello Perracchio, Roberto Nobile, Lina Perned. Regia di Alberto Sironi. Una coproduzione Rai Fiction – Palomar. Torna il Commissario più amato dagli italiani con quattro casi nuovi di zecca: con il solito intuito, l’ironia e la simpatia umana che gli sono proprie, il Commissario Montalbano si addentra nei misteri della natura umana, nelle sue piccole meschinità. Al termine della proiezione (ore 12 circa), incontro con il cast. In onda su Rai1, lunedì 15 aprile ore 21.10.
 
 

ANSA, 11.4.2013
Montalbano invecchia e diventa piu' birichino
Luca Zingaretti torna nei panni di Montalbano
Cliccare qui per le interviste in video

Montalbano torna in tv e tradisce la compagna Lidia con la splendida e statuaria Margareth Madé. Nel primo dei quattro film, in onda su Rai1 dal 15 aprile, Il Sorriso di Angelica, per il commissario, interpretato come sempre da Luca Zingaretti, "più che una sbandata ci sarà una sorta di vero e proprio innamoramento", spiega l'attore oggi a Viale Mazzini, nel corso della presentazione dei quattro nuovi episodi prodotti dalla Palomar di Carlo degli Esposti, Il sorriso di Angelica, Il gioco degli specchi, Una voce di notte, Una lama di luce, per la regia di Alberto Sironi. "Ma diciamo che da anni lo scrittore Andrea Camilleri gli ha concesso parecchie sbandate, diciamo che con gli anni il commissario è diventato più birichino. Anche se le donne lo preferiscono fedele - dice Zingaretti - e anch'io". L'attore, che è ancora in tournee con lo spettacolo teatrale La torre d'avorio di Ronald Harwood, in tv sarà presto Adriano Olivetti, nel film che andrà in onda in autunno su Rai1. Per Zingaretti questo tv movie dedicato all'industriale italiano può rappresentare "un modello positivo nei confronti del pubblico, soprattutto quello giovanile. Oggi i ragazzi conoscono tutti chi era Steve Jobs e pochi sanno chi è stato e cosa ha rappresentato questo italiano che ha saputo per primo guardare lontano. Olivetti non solo credeva nelle sue idee, ma amava la vita, il prossimo. Era un uomo che si occupava degli altri, innamorato del genere umano".
 
 

ANSA, 11.4.2013
Cesare Bocci torna al fianco di Montalbano
Sara' ancora Mimi' Augello, il vice commissario di Vigata
Cliccare qui per l'intervista in video
 
 

Adnkronos, 11.4.2013
Torna Montalbano, Zingaretti: ''Più birichino in un'Italia triste''
Da lunedì su Rai1 la serie con al centro il personaggio creato da Andrea Camilleri. Il protagonista: ''L'atmosfera più cupa rispetto al passato rispecchia il momento che stiamo vivendo oggi''

Roma - Un commissario "più birichino con le presenze femminili che lo circondano e non più ligio al dovere e fedele come lo volevano tante telespettatrici", che si muove "in un'atmosfera più cupa rispetto al passato che rispecchia il momento che stiamo vivendo oggi in Italia, caratterizzato da una crisi economica che ci rende tutti più tristi e pesanti". Così Luca Zingaretti ha presentato oggi le nuove quattro puntate de 'Il Commissario Montalbano', che andranno in onda in prima tv su Rai 1, per la regia di Alberto Sironi, da lunedì 15 aprile.
Ad essere proposte saranno quattro storie tratte dagli omonimi romanzi di Andrea Camilleri: 'Il sorriso di Angelica', che apre la serie con la partecipazione di Margareth Madè, nel ruolo di Angelica; 'Il gioco degli specchi' che arriverà sul piccolo schermo il 22 aprile con la partecipazione di Barbora Bobulova nel ruolo di Liliana Lombardo; 'Una voce di notte', in programma il 29 aprile; 'Una lama di luce' che chiude la serie il 6 maggio.
Montalbano, racconta Zingaretti, è un personaggio "vincente che se ne infischia di tante cose che rappresentano il novanta per cento della nostra esistenza; cose dietro alle quali corriamo senza sapere se ci rendono davvero felici. Lui vuole i suoi uomini, il suo commissariato scalcinato, con automobili che non camminano: un posto che sembra una specie di avamposto in cui mandare le persone inadempienti. Eppure è una persona felice".
Prodotto da Rai Fiction in collaborazione con Palomar, il 'fenomeno Montalbano' è in onda dal 1998. Un marchio del made in Italy, trasmesso ovunque nel mondo che, come ha sottolineato lo stesso Zingaretti, fa vedere "dei posti meravigliosi, ma soprattutto descrive una realtà dove ancora la vita viaggia ad una velocità lenta". Partito inizialmente su Rai2 nel 1998, con 12 puntate tra prime e repliche trasmesse fino al 2001, la fiction si è poi trasferita su Rai1 con 91 episodi, tra prime e repliche, dal 2002 al 2011.
Una 'sovraesposizione' che non ha messo in discussione gli ascolti: "Tutte le repliche - ha detto Zingaretti - avrebbero potuto usurare il prodotto se gli ascolti ne avessero risentito. Ci troviamo, invece, a fare i conti con dei risultati inspiegabili: a volte le repliche hanno fatto degli ascolti maggiori della prima messa in onda". Un successo sottolineato anche da Eleonora Andreatta, direttore di Rai Fiction: "Montalbano ha occupato, tra prime visione e repliche, 103 serate con una media di ascolto del 24%. Per quanto riguarda l'estero è stato venduto in 65 paesi, compresi Giappone, Stati Uniti, Australia e tutta Europa andando a toccare l'Inghilterra dove, su Bbc Four, è diventato un fenomeno di culto. Montalbano è un ambasciatore della fiction italiana all'estero creando interesse e curiosità per la nostra industria".
"Credo che Montalbano - ha rimarcato Giancarlo Leone, direttore di Rai1 - con queste ultime quattro puntate supera di gran lunga, per numero di episodi, le serie storiche della Rai, come il 'Maresciallo Rocca' di Gigi Proietti". In questa serie, infine, viene introdotta una novità: sarà lo stesso Camilleri a raccontare in pochi minuti, di settimana in settimana, la genesi dei romanzi da cui sono tratte le fiction.
 
 

TMNews, 11.4.2013
Zingaretti: Ecco il mio Montalbano ai tempi della crisi
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Roma - Montalbano torna in tv: dal 15 aprile ogni lunedì su RaiUno andranno in onda 4 nuove puntate della fiction tratta dai romanzi di Camilleri, Il sorriso di Angelica , Il gioco degli specchi , Una voce di notte e Una lama di luce . Personaggi e luoghi saranno gli stessi ma l atmosfera della fiction sarà un po più cupa, specchio dell aria di crisi che si respira."Credo che Andrea Camilleri da scrittore sia rimasto colpito e si sia imbevuto dell’atmosfera che si vive in questi anni, con la crisi economica, non solo in Italia ma anche mondiale, con la situazione particolare dell Italia, quindi per certi aspetti c è un attenzione diversa rispetto a dei problemi sociali che assillano in particolare il nostro Paese". Dal 1998 ad oggi Montalbano ha raggiunto cifre da record: le ultime 4 puntate hanno avuto una media di 9 milioni 300mila spettatori, e la serie è stata venduta in oltre in 65 Paesi, tra cui Giappone, Usa, Australia e in Inghilterra, dove è trasmessa dalla BBC."Sono film, sono film per il cinema, almeno girati come film per il cinema. Un cinema meno malato del nostro probabilmente in altri tempi si sarebbe appropriato delle storie di Camilleri, noi abbiamo fatto dei film per la televisione con lo stesso amore, con la stessa cura, con la stessa attenzione anche produttiva come se l avessimo girato per il grande schermo".
 
 

TMNews, 11.4.2013
Tv/ Zingaretti: Mio Montalbano più cupo ma birichino con le donne
Dal 15 4 nuovi episodi della serie tratta da libri Camilleri

Roma - Montalbano torna in tv con quattro nuove avventure: dal 15 aprile ogni lunedì in prima serata su Rai1 andranno in onda le nuove puntate della fiction, "Il sorriso di Angelica", "Il gioco degli specchi", "Una voce di notte", "Una lama di luce", ognuna delle quali si aprirà con una breve introduzione di Andrea Camilleri. "I grandi giallisti raccontano anche il momento storico in cui la loro storia è ambientata: nelle nuove puntate ci sono gli stessi personaggi ma si misurano con situazioni nuove, l'atmosfera è un po' più cupa, perché rispecchia il periodo di crisi che si respira in Italia" ha affermato Luca Zingaretti, che ha rivelato anche un altro aspetto del nuovo Montalbano: "Questa volta sarà più birichino con le donne, e so che questo crea un certo disappunto in alcune telespettatrici".
Per il regista Alberto Sironi in questi nuovi episodi "c'è un'attenzione maggiore alla vita della gente comune, e un bisogno di reagire a soprusi di un certo tipo di potere nei confronti del cittadino", e Zingaretti a questo proposito ha ironizzato: "Oggi c'è una corruzione diffusissima, è normale che chi scrive gialli scriva anche storie di politici corrotti: è come chiedersi perché in una fiction olandese ci sono i tulipani".
Il direttore di Rai Fiction Eleonora Andreatta ha ricordato le cifre record di Montalbano: la serie va avanti dal 1998 e le ultime 4 puntate hanno avuto una media di 9 milioni 300mila spettatori, più del 32% di share, mentre le 22 puntate realizzate finora sono state ritrasmesse per un totale di 103 serate, con un ascolto medio del 24% di share. La serie è stata venduta in oltre in 65 Paesi, tra cui Giappone, Usa, Australia e in Inghilterra, trasmessa dalla BBC. "Montalbano è diventato l'ambasciatore della fiction italiana all'estero, e ha superato il pregiudizio del mondo anglosassone sulla nostra produzione, creando curiosità per l'intera nostra industria" ha affermato Andreatta.
Sul successo della fiction all'estero Zingaretti ha le idee chiare: "Nonostante tutto all'estero l'Italia è ancora percepita come sinonimo di bellezza, cultura, ingegno", e secondo lui Montalbano è un personaggio seducente a qualsiasi latitudine: "E' un personaggio che vive in un luogo in cui la vita scorre ancora lenta, se ne frega di correre inutilmente, della carriera, per abitare di fronte al mare, ed è felice: secondo me è un personaggio vincente, che i maschi ammirano e le donne vorrebbero accanto".
Alla domanda se le numerose repliche della serie mandate in onda dalla Rai lo abbiano irritato, Zingaretti ha risposto: "All'inizio ho avuto i miei malumori, e pensavo che le repliche avrebbero usurato il prodotto e gli ascolti ne avrebbero risentito, ma questa fiction ha dei risultati inspiegabili perché le repliche hanno più ascolto della prima messa in onda, che è una cosa unica. Forse mi avrebbe fatto piacere essere replicato un po’ di meno, ma sembra che al pubblico ogni volta che si ripetono gli episodi piacciano di più".
 
 

Tvblog, 11.4.2013
Il commissario Montalbano, conferenza stampa. Luca Zingaretti: "Felice di essere tornato a vestire i panni di Salvo"
Si è svolta oggi 11 aprile, nella Sala degli Arazzi della Rai di Viale Mazzini a Roma, la conferenza stampa di presentazione dei nuovi episodi di Montalbano, che andranno in onda a partire da lunedì 15 aprile. Ecco il resoconto e le foto dell'evento.

Dopo tanta attesa, arriveranno a partire da lunedì 15 aprile, su Rai 1, i nuovi episodi inediti de Il commissario Montalbano. Si tratta di 4 nuove storie tratte dagli omonimi romanzi di Andrea Camilleri, Il sorriso di Angelica, Il gioco degli specchi, Una voce di notte, Una lama di luce. Quasi invariato il cast che ha portato al successo la serie televisiva, così come la regia, sempre di Alberto Sironi.
Le nuove puntate sono state presentate oggi, durante la conferenza stampa nella Sala degli Arazzi, alla Rai di Viale Mazzini. Oltre al regista, agli sceneggiatori e al produttore, erano presenti gli attori che abbiamo imparato a conoscere e amare in questi 14 anni di messa in onda di Montalbano, come Luca Zingaretti, Cesare Bocci, Peppino Mazzotta, Angelo Russo, e alcuni dei nuovi, come Dajana Roncione, Barbora Bobulova e Margareth Madè. Noi di TvBlog eravamo presenti alla conferenza stampa, e siamo qui per darvi conto di quanto è stato detto.
Intanto, grande assente all’evento è stato Andrea Camilleri, che per un contrattempo non ha potuto presenziare come invece era stabilito. A inizio conferenza stampa è stato ricordato che il primo episodio di Montalbano, Il ladro di merendine, è andato in onda nel 1998, e da allora in totale gli episodi sono stati 22, fino al 2011. A quei 22 si aggiungono ora i 4 nuovi episodi, arrivando al totale di 26 film. Altro dato interessante riguarda la messa in onda degli episodi, che tra prime e repliche hanno avuto la bellezza di 103 passaggi, ottenendo sempre grande riscontro da parte del pubblico.

La prima a parlare è stata Eleonora Andreatta, direttore di Rai Fiction, che ci ha tenuto a sottolineare alcuni dati sullo share del Commissario Montalbano, che come sappiamo è stato sempre elevato, con punte intorno al 30% e oltre 9 milioni di telespettatori a puntata e una media del 24%. Ma Montalbano non è solo un grande successo italiano. I film sono stati infatti venduti in 65 Paesi, compresi Stati Uniti, Australia, Giappone, e in tutta Europa. La fiction è in pratica diventata una sorta di manifesto dell’italianità all’estero, riuscendo persino a far superare un pregiudizio anglosassone sui prodotti televisivi che arrivano dall’Italia.
In Europa Montalbano è considerato una vera e propria eccellenza. Ma quali sono gli elementi di questo successo? Senza dubbio l’originalità della storia, lo spessore dei suoi personaggi, ma anche il suo radicamento in una realtà molto italiana. La Sicilia raccontata da Camilleri attira e stupisce, e c’è poi una qualità di scrittura anche nella sceneggiatura di Francesco Bruni. A questo si aggiunga la regia di Alberto Sironi e le scenografie ricreate in maniera artistica e il gioco è fatto. C’è poi il personaggio di Montalbano, che apprezziamo per la sua statura eroica, per la sua generosità, per il suo essere sempre in difesa dei deboli, e del quale soprattutto conosciamo anche i difetti.
La Andreatta sottolinea inoltre come questi 4 nuovi film siano tutti profondamente diversi tra loro, essendo dotati ciascuno di una propria forte identità, che potremo scoprire di volta in volta. Inoltre, una novità rispetto al passato sarà una breve introduzione ad ogni episodio, di circa due minuti, dello stesso Camilleri. In questi piccoli video, con un montaggio che racchiude l’essenziale in pochi minuti, lo scrittore ci racconterà ogni storia prima della messa in onda.

Dopo l’Andreatta è la volta del direttore di Rai 1 Leone, che sottolinea ancora una volta la qualità del prodotto e la straordinaria serialità, arrivata a 26 episodi, subito seguito da Carlo Degli Esposti, produttore della Palomar, che ringrazia la Rai per la fiducia accordata e si dispiace per l’assenza di Camilleri.
È poi il turno del regista Alberto Sironi, che ribadisce come sia vero che ogni film è diverso dall’altro, ma precisa anche che tutti sono accomunati dal fatto che alla fine c’è sempre qualcosa che va storto, come se al commissario fosse sfuggito qualcosa. C’è poi una grande attenzione di Camilleri ai fatti che accadono nella vita delle persone comuni, e anche la volontà di reagire ai soprusi che provengono dall’autorità, dal potere.
Impossibile non far parlare il protagonista della serie, Luca Zingaretti, che si dice felice della nuova attenzione dei media e del pubblico verso questo prodotto, aggiungendo:
“Sono felice di essere tornato a vestire i panni di Montalbano in questi 4 nuovi romanzi. Le mie aspettative, quando faccio un lavoro, sono sempre alte e difficilmente poi sono soddisfatto. Stavolta però siamo davvero riusciti a fare delle cose belle, e spero che questi nuovi film ottengano lo stesso successo dei precedenti”.

A chi gli chiede cosa ci sia di diverso in questi film, rispetto ai precedenti, Zingaretti risponde che, a parte un’atmosfera più cupa, che poi riflette anche il difficile momento che il nostro Paese sta vivendo, si affiancano i cambiamenti che riguardano Salvo negli ultimi anni, un uomo che
“è diventato più birichino con le presenze femminili che lo attorniamo, cosa che è costata anche il disappunto di tante telespettatrici che lo volevano più ligio al dovere… Il successo del personaggio di Montalbano è quello di essere un uomo disposto a sabotare la sua carriera pur di continuare a vivere di fronte al mare e continuare a fare ciò che gli piace. Chi ha questa forza, tra noi? Lui eppure è felice, e per questo è vincente. Ha una coerenza interiore straordinaria e se noi uomini vorremmo essere come lui, le donne lo vorrebbero invece al loro fianco”.
Le premesse perché i nuovi film di Montalbano siano un grande successo ci sono tutte. Non ci resta che attendere lunedì e lo scopriremo. Intanto continuate a seguirci, perché a breve, nei prossimi giorni, arriveranno le nostre interviste ai protagonisti
Daniela Bellu
 
 

Film.it, 11.4.2013
Serie TV
Commissario Montalbano Luca Zingaretti nuovi episodi
Montalbano sono, parola di Luca Zingaretti
L'attore torna a vestire i panni del Commissario nato dalla fantasia di Andrea Camilleri in 4 nuove avventure 'da record'

Il Commissario Montalbano ritorna, su Rai 1. Dal 15 aprile, per quattro successivi lunedì, rivedremo in tv Luca Zingaretti in uno dei suoi personaggi più amati. Il sorriso di Angelica, Il gioco degli specchi, Una voce di notte, Una lama di luce sono i titoli dei nuovi casi tratti dagli omonimi romanzi di Andrea Camilleri che, insieme a Francesco Bruni, Salvatore De Mola e Leonardo Marini, ha curato la sceneggiatura.
Dal 1998 ad oggi i 22 episodi passati hanno avuto 103 programmazioni, con medie di ascolto decisamente lusinghiere (in alcuni casi con ben più del 30% di share) e una diffusione a livello mondiale - dagli Usa al Giappone fino al Regno Unito - che ha reso il commissario siciliano un vero e proprio "Ambasciatore della fiction italiana all'estero".
"Sono felice di esser tornato a vestire i suoi panni in questi quattro film - dice il protagonista Luca Zingaretti - film che ho visto con grande piacere perché sono riusciti a rispettare le nostre aspettative, le mie in primis, che sono sempre altissime". Quattro film con i quali si arriva a un numero di tutto rispetto di ventisei avventure totali che segnano il sorpasso su un altro beniamino del pubblico italiano come il Maresciallo Rocca.
Merito di un autore prolifico come Andrea Camilleri che, nonostante i tanti successi, continua a non tirarsi indietro. Tanto che lo vedremo - prima di ciascuno dei nuovi episodi - in delle pillole video di due minuti nelle quali introduce la storia di turno e ne racconta l'origine. Per Il sorriso di Angelica tutto nasce dal personaggio de L'Orlando Furioso del quale Camilleri si innamorò da giovane, anche grazie alle splendide illustrazioni di Gustavo Dorè.

Un autore da parte del quale "c'è una grande attenzione all'aria che c'è adesso nel nostro Paese. Una nota dolente che si ripete nei finali, come se al commissario sfuggisse qualche piccolo particolare, e dei fatti dolorosi che accadono al di là della sua volonta e nonostante lui abbia già risolto l'enigma. Fatti che accadono alla gente comune e che scatenano la volontà dell'autore di reagire ai soprusi del potere", come dichiara il regista Alberto Sironi che aggiunge: "ho solo cercato di guardare la faccia della gente che vive nel nostro Paese".
E sullo schermo i riferimenti ai "tempi che corrono", ai "tagli che ha fatto il governo" e alle tante "lettere di licenziamento" che circolano in questi "tempi bui" si susseguono, indice di una sensibilità che conferma lo stesso Zingaretti: "I grandi giallisti cosa fanno? Raccontano il tempo in cui sono ambientate le loro storie, il momento storico di quel Paese. In questo senso le costanti di questi racconti di Camillleri sono nei personaggi e nelle situazioni, e nel misurarsi di quelli con situazioni nuove. Si respira una atmosfera più cupa, che forse è quella che si vive ora in Italia con la crisi economica, le industrie che chiudono e la gente che non se la passa tanto bene".
"Forse, l'unica cosa, dove avverto un cambiamento, che c'è da qualche storia, è che mi pare che Montalbano sia diventato più birichino con le presenze femminili", aggiunge stemperando la discussione con un argomento più leggero e concludendo con un saluto affettuoso di un personaggio tanto caro a tutti, anche a lui, che ancora una volta lo lascia con una sensazione di "grande dolcezza".
Mattia Pasquini
 
 

tiscali.spettacoli, 11.4.2013
Il ritorno del commissario Montalbano, fenomeno globale della tv made in Italy
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Più che un successo, ormai è un fenomeno di portata internazionale. Così quando “Il commissario Montalbano” si riaffaccia in tv, le aspettative sono almeno pari ai numeri impressionanti collezionati fin dalla sua prima apparizione tv nel 1998. A cominciare da quei 9 milioni e 300 mila spettatori, ovvero il 32% di share, che due anni fa sono rimasti incollati davanti al video a guardare gli ultimi episodi dell’eroe di Andrea Camilleri. Ma anche dalle 103 serate televisive con cui Raiuno in oltre dieci anni si è assicurata una scorpacciata di ascolti tra prime tv e repliche, visto che Montalbano riesce a fare grossi numeri perfino alla terza o quarta messa in onda. Nel frattempo, poi, si è assicurato una platea sterminata perché a guardarlo sono 65 Paesi nel mondo, tra cui Stati Uniti, Giappone, Australia e perfino Gran Bretagna.
A presentarlo c'è Camilleri in persona - Stavolta ci sono quattro film nuovi di zecca, a cominciare da “Il sorriso di Angelica”, in onda il 15 aprile, un’intricata storia di furti in cui a far girare la testa a Montalbano sarà la bellissima Margareth Madé. “Non so se a portare al tradimento il mio Montalbano sia la classica crisi di mezza età”, racconta il suo alter ego Luca Zingaretti. “È vero sicuramente che già da qualche tempo il commissario è diventato un po’ birichino nei confronti delle donne. Forse nel disegnarlo, Andrea Camilleri ha pensato di regalargli l’ansia di dimostrare a se stesso di essere ancora un maschio alfa che morsica dove gli capita. Vero è che il Montalbano letterario ha circa 15 anni più di me e che io, questo genere di crisi, spero di averla il più tardi possibile”. Nel secondo dei quattro film, “Il gioco degli specchi”, invece la seduzione indosserà i capelli biondi e lo sguardo da cerbiatta di Barbora Bobulova. Tra le novità una presentazione video di circa due minuti dello stesso Andrea Camilleri che svelerà da dove abbia tratto spunto nello scrivere la storia narrata dal film che di lì a poco andrà in onda.
Niente pensione per Montalbano - Infine una buona notizia per i tantissimi appassionati: nessuno, tantomeno Luca Zingaretti, ha intenzione di mandare in pensione il commissario. Anzi. “Ormai lo frequento da tanti anni e ogni volta, quando smetto i suoi panni, mi lascia una gran voglia di tornare e un’insolita dolcezza. Una dolcezza nutrita dai posti incantevoli in cui giriamo, nell’assolata Sicilia e dalla piacevolezza dello stare insieme a dei colleghi che ormai sono anche amici”.
Cinzia Marongiu
 
 

Kataweb TvZap, 11.4.2013
La fiction
Montalbano al tempo della crisi
Torna il commissario più amato della televisione. Quattro nuovi episodi e la voce dell'autore Andrea Camilleri a introdurne le gesta. E cambia volto l'eterna fidanzata Livia

Sul commissario Montalbano è stato già detto e scritto tutto, ma, come ricorda l’interprete Luca Zingaretti “non bisogna mai dare per scontata la conferma del successo televisivo” (e, beninteso, letterario). Una produzione che ha messo d’accordo negli anni critica e pubblico, ha battuto record di longevità e ascolti, e, fatto più unico che raro per la fiction italiana, affascinato il pubblico di oltre sessanta paesi nel mondo, conquistando l’ostico mercato anglosassone e diventando un fenomeno di culto globale.
E’ per questo che, per l’arrivo dal 15 aprile dei nuovi quattro episodi della serie, tratti dagli ultimi quattro romanzi di Camilleri (l’evento televisivo dell’anno, come lo ha definito il direttore di Rai1 Giancarlo Leone), nella conferenza stampa di presentazione a viale Mazzini c’è la ressa delle grandi occasioni.
Il direttore di Rai Fiction, Eleonora Andreatta, snocciola i numeri da primato di Montalbano, quelli dei ventidue lungometraggi della serie andati in onda dal 1999 al 2011. Episodi che, al terzo o quarto passaggio in prima serata, hanno totalizzato ancora una sorprendente media per puntata di oltre 6 milioni di telespettatori, con punte vicine ai 10 milioni per i debutti, come nel caso de “Il campo del vasaio”, del 2011.
Non basta: il personaggio nato dalla penna di Camilleri ha una “consistenza e originalità tali – ricorda la Andreatta – da aver permesso la produzione di un prequel di successo (Il giovane Montalbano) che avrà presto una seconda stagione.
Punti di forza di questo unicum nel panorama televisivo italiano la qualità del soggetto, della regia, della sceneggiatura, dell’affiatatissima squadra di attori, e di una produzione ricca di scenografie molto studiate, nello stesso tempo “rigogliose, rigorose e astratte”.
E nelle nuove avventure di Montalbano si aggiunge un motivo in più di interesse per gli appassionati: un’introduzione di pochi minuti ad ogni puntata, registrata da Camilleri. Lo scrittore racconterà la genesi dei romanzi e lo spunto per la nascita di situazioni e personaggi. Si comincia dalla passione dell’autore per la figura letteraria di Angelica, fonte di ispirazione per la protagonista del primo film.
Elemento di discontinuità col passato, invece, il nuovo volto di Livia, storica fidanzata di Montalbano, non più interpretata dall’attrice austriaca Katharina Bohm, che impegnata su altri fronti, ha ceduto la parte alla svedese Lina Perned. Il personaggio continuerà a essere doppiato da Claudia Catani, che nulla può, purtroppo, sull’effetto disturbante della sua voce sovrapposta ai dialoghi in presa diretta.
Livia non è più Livia ma neanche Salvo è più quello di una volta. E a quindici anni da “Il ladro di merendine”, tra farsa e nostalgia, si riparte dai rimpianti di lei per la mancata adozione del bimbo tunisino Francois, ora universitario ventenne, con un paio di flashback dalla prima avventura televisiva del commissario più famoso del piccolo schermo.
I nuovi quattro film hanno ciascuno colori diversi con un unico comune denominatore: le indagini del commissario ai tempi della crisi economica e sociale. E così nel primo racconto “Il sorriso di Angelica”, Montalbano si trova a tradire di nuovo Livia (con la femme fatale Margareth Madé), tornata improvvisamente a Genova per fronteggiare la crisi e i licenziamenti nella sua azienda, mentre in “Una voce di notte”, in onda il 29 aprile, fanno di nuovo la loro comparsa la corruzione e lo scontro col potere politico. Anche in “Una lama di luce” (in onda lunedì 6 maggio) tornano “temi attuali e presagi antichi”, la rivoluzione nordafricana e la depressione.
“C’è qualcosa di comune nelle quattro storie che presentiamo – dice il regista Alberto Sironi – Alla fine di ogni vicenda qualcosa non va per il verso giusto come se il destino volesse metterci lo zampino e lasciare il nostro eroe ad interrogarsi ancora. In più c’è una grande attenzione di Camilleri in quel che accade nel paese e il suo bisogno di reagire che riversa nella figura di Salvo. “E in un periodo di maggiori incertezze di un personaggio come Montalbano se ne sente particolarmente bisogno”, commenta la Andreatta.
L’intervento di Luca Zingaretti chiude l’incontro con la stampa: l’attore romano, ancora in tournée con lo spettacolo teatrale La torre d’avorio di Ronald Harwood (in cui recita accanto a Peppino Mazzotta alias Fazio) , si dice contento di ritrovarsi periodicamente con colleghi cui è legato da una vera amicizia fuori dal set. “Credo che questa atmosfera sia uno dei motivi del successo negli anni di Montalbano, un personaggio che mi lascia dentro una grande sensazione di dolcezza: posti, luoghi , persone che non vedo l’ora di ritrovare”. “Come nei grandi gialli del passato – aggiunge Zingaretti – le storie di Montalbano raccontano il momento storico del paese. E questo è un momento buio. C’è un’atmosfera più cupa. ”.
Non ha paura di sentirsi “sovraesposto” nel ruolo, con oltre cento repliche alle spalle e altre, annunciate, alla fine del nuovo ciclo? Zingaretti, che pure nel passato aveva denunciato questo pericolo, ora è più prudente: “Ci troviamo davanti ad un caso veramente particolare, un raro caso in cui le repliche, a volte, sono andate meglio dei primi passaggi.
Ancora una volta Montalbano cede alla seduzione, o si sottrae al tentativo di seduzione, di nuove, avvenenti, protagoniste (Margareth Madé, Barbara Bobulova). “Montalbano è diventato più birichino, ma già da qualche episodio”, ricorda Zingaretti. Una crisi di mezz’età?
“Allude?” – risponde sornione alla domanda di una giornalista. “No, può succedere a chiunque…. Il personaggio letterario ha una quindicina di anni più di me e Camilleri, sì, forse gli ha fatto tradire Livia per la classica crisi degli uomini di mezza età. Una sorta di affermazione del maschio Alfa…. anche se Montalbano se ne frega di correre dietro alle cose”.
“E’ disposto a sabotare la propria carriera pur di rimanere a vivere nell’amata casa sul mare o lavorare in un avamposto di polizia sfigato in cui manca la benzina per le macchine di servizio, ma in cui è felice”. “Un uomo a cui gli uomini piacerebbe assomigliare e le donne vorrebbero avere accanto”.
Alessandra Clementi
 
 

Movieplayer.it, 11.4.2013
Luca Zingaretti svela il nuovo Montalbano
Luca Zingaretti racconta Il commissario Montalbano e i suoi record, in occasione del ritorno in tv: in onda in 65 Paesi del mondo, a 13 anni e 26 puntate dal debutto, comprese le 4 in arrivo su Rai Uno da lunedì 15 aprile. E Topolino gli dedica la copertina del numero in edicola...

Per festeggiare il ritorno in TV di Luca Zingaretti e Il commissario Montalbano è tempo di primi bilanci e il direttore di Rai Fiction Eleonora Andreatta scomoda persino Luigi Pirandello. Siamo a quota 26 puntate (Il maresciallo Rocca detiene ancora il primato di 28) comprese le 4 in arrivo su Rai Uno da lunedì prossimo in prima serata: Il sorriso di Angelica (15 aprile), Il gioco degli specchi (22 aprile), Una voce di notte (29 aprile) e Una lama di luce (6 maggio). Il personaggio è nato dalla penna di Andrea Camilleri, che regala agli spettatori una breve introduzione prima di ogni messa in onda spiegando la genesi della storia e accompagnandoli nella visione.
La fiction ha collezionato una serie di record televisivi che rendono orgogliosi il direttore di Rai Uno Giancarlo Leone, il regista Alberto Sironi e il produttore Carlo Degli Esposti di Palomar, riuniti per anticipare alla stampa le novità del nuovo ciclo di episodi e presentare alcune delle new entry degli episodi, tra cui spiccano Margareth Madè (Angelica) e Barbora Bobulova (Liliana), rispettivamente presenti nel primo e nel terzo appuntamento del nuovo ciclo.
Per l'occasione Topolino dedica la copertina della settimana ad una storia ispirata al celebre commissario e realizzata proprio in collaborazione con Camilleri. Durante una vacanza in Sicilia, Minni viene rapita ed è compito del di Topalbano mettersi sulle sue tracce. Le strisce sono disegnate da Giorgio Cavazzano su soggetto e sceneggiatura di Francesco Artibani.
Ripercorrendo la storia de Il commissario Montalbano quali sono stati i risultati più gratificanti?
Eleonora Andreatta: Gli ultimi 4 episodi, tra i 22 già andati in onda, hanno avuto una media di share del 32% con oltre 9 milioni e 300 mila spettatori. Su Rai Uno si contano 103 serate con una media del 24%: Il commissario Montalbano è un fenomeno straordinario venduto in 65 Paesi del mondo. In Europa è considerato un prodotto di eccellenza per la sua originalità e lo spessore dei personaggi, radicati in una Sicilia a tratti arcaica ma anche modernissima, raccontata attraverso i suoi colori e sapori e con un ritmo coinvolgente.
Come si potrebbe definire Il commissario Montalbano?
Eleonora Andreatta: Montalbano sembra un personaggio pirandelliano che reclama la sua esistenza. Sentiamo il bisogno del commissario per la sua natura eroica, ma di cui conosciamo comunque i difetti. Ne Il sorriso di Angelica, ad esempio, la seduzione del corpo femminile vive nel mondo dei pupi con Margareth Madè e Barbora Bobulova è una specie di Arianna ambigua che lo fa perdere nel suo labirinto.
È stato facile sedurre Montalbano?
Barbora Bobulova: Lo scopo del mio personaggio, Liliana, è quello di sedurre il commissario nei panni di una femme fatale ma il gioco è più grande di lei e ne esce da vittima.
Margareth Madè: In realtà dietro un'apparente durezza nasconde un cuore tenero e il commissario, in quanto uomo, si lascia sedurre.
Che ruolo ricopre oggi Montalbano nel piccolo schermo?
Giancarlo Leone: Montalbano è l'appuntamento più importante di questa stagione televisiva, fortissimo nell'immaginario collettivo.
Carlo Degli Esposti: Per dirla con le parole della mia vicina di casa, è come un amico che ti viene a trovare. Resta il prodotto più costoso tra quelli Rai, ma rende anche di più per via delle repliche.
Qual è la grande novità dei prossimi episodi?
Alberto Sironi: Camilleri è molto attento all'aria che si respira nel nostro Paese e inserisce una nota dolente nel finale delle storie, come se a Montalbano sfuggisse qualcosa, anche dopo aver risolto l'enigma. È come se lo scrittore in questo modo sentisse il bisogno di reagire ai soprusi del potere verso il cittadino.
Luca Zingaretti: I grandi giallisti raccontano i tempi che vivono, il momento storico che li circonda e quindi è inevitabile che gli stessi personaggi si ritrovino in situazioni diverse, in questo caso più tristi e pesanti.
Che effetto fa tornare ad essere Il commissario Montalbano?
Luca Zingaretti: Partecipare a quest'avventura è un'esigenza e un'urgenza: quello che ci lega è l'amicizia, non i contratti. Questo resta l'unico modo per continuare a fare bene le cose. Sono felice di essere tornato per questi quattro episodi perché abbiamo rispettato le aspettative altissime e lo dico io che non sono mai soddisfatto.
Come si spiega tanto interesse straniero?
Luca Zingaretti: A noi italiani sembra difficile capire che all'estero percepiscono ancora il nostro Paese come un bel posto dove vivere. La Penisola resta un sinonimo di ingegno, arte, cultura ed eleganza. Il commissario Montalbano racconta poi posti meravigliosi dove la vita procede ad un ritmo lento, il che è estremamente seducente persino per me che vivo a Roma, figurarsi per uno straniero.
Con 103 messe in onda, non si sente troppo presente in TV?
Luca Zingaretti: Per questo ho chiesto che girassimo 2-4 episodi al massimo ogni due anni, per lasciare il tempo al pubblico di sedimentare, ma gli ascolti confermano che il caso di Montalbano è unico e inspiegabile. Avrei preferito vedere meno repliche, ma la riproposizione delle puntate le ha fatte solo piacere di più.
Alessandra De Tommasi
 
 

La Sicilia, 11.4.2013
Da Vigata arriva il commissario Topalbano
Minnie-Lidia rapita in Sicilia: qualche dubbio sull'operazione fumettistica Disney-Camilleri

Su una cosa, noi sostenitori “senza se e senza ma” del (sempre per noi) mitico "Montalbano sono... " non possiamo non concordare anche col fumetto: Lidia è una grandissima camurria. Detto questo, i dubbi sull’operazione Disney-Camilleri sono tanti.
Il commissario interpretato da Luca Zingaretti, ancora prima di approdare in tv per la nuova serie, arriva oggi in edicola con Topolino. Per Camilleri "è come prendere un Nobel"; noi (che anche di Camilleri siamo grandi fan) ci permettiamo di dubitare sulla bontà dell’operazione.
In breve: Topolino e Minnie (storica fidanzata come Lidia e altrettanto leggendaria camurria) arrivano in Sicilia dopo un romantico tour in Italia. E qui, con la Valle dei Templi alle spalle, Minnie dice a Topolino: "In queste vacanze italiane abbiamo visto cose incredibili".
Ma non aveva fatto i conti con la perfida Sicilia, che Italia forse non è o non dovrebbe essere. In Sicilia, dalle parti di Vigatta, Minnie viene rapita. "’U ragiuneri l’aviti a scurdari, chista è a prima e l’ultima vota ca vu ricu", dice un topo-picciotto con baffi e coppola d’ordinanza a Topolino che indaga sulla scomparsa della sua bella.
Ma per fortuna entra in scena Topalbano col fido Quaquarella (citazione dell’altra metà dell’epopea disneyana) e si capisce che il caso sarà presto felicemente risolto. Quello che si capisce meno è invece quale opinione si faranno della Sicilia i lettori di Topolino, ovvero gli adolescenti di tutta Italia. Ma soprattutto se Camilleri ha spiegato alla Disney che anche se si scrive Minnie, la pronuncia dalle nostre parti lascia comunque spazio a equivoci.
Giuseppe Farkas
 
 

La Sicilia, 11.4.2013
Agrigento
Montalbano incontra Topolino
Nel nuovo numero del settimanale della Disney, un racconto sul Commissario partorito dalla penna di Camilleri

Topolino incontra Camilleri ed è subito «Topalbano». Il maggior periodico della Walr Disney ha dedicato da questa settimana, un'avvenutura al Commissario Salvo Moltalbano, nato dalla penna dello scrittore empedoclino Andrea Camilleri.
Una vetrina pubblicitaria per Agrigento e la sua provincia notevole visto che l'episodio è stato addirittura messo in copertina con tanto della Valle dei templi.
L'episodio s'intitola: «Topolino e la promessa del gatto» e la storia si snocciola tra la Valle dei templi e il Commissariato di Vigata che qui si chiama «Vigatta» con due «t».
Il racconto si apre con Minnie che si fa fotografare da Topolino dinanzi al tempio dei Dioscuri.
«Che terra meravigliosa! E' un sogno da cui non voglio svegliarmi», dice Minnie a Topolino, il quale risponde: «Ero sicuro che la Sicilia ti avrebbe colpito».
E contentissimo anche Andrea Camilleri: «Mi ha contattato la Disney per chiedermi l'autorizzazione a realizzare una storia ispirata a Montalbano. È un'idea che mi ha divertito molto». Così il progetto è andato avanti: «Ho avuto in anteprima lo storyboard. C'è una detective story e il paese dove Topalbano indaga si chiama Vigatta, proprio con due t… meglio non dire di più». Chissà se in questo fumetto-omaggio, dove non sarà difficile calare l'«antipatica » Livia nella petulante Minnie - due fidanzate per sempre - c'è anche la sorpresa di trovare un Pippo-Catarella.
Per Camilleri, questo è un periodo decisamente super fortunato: il suo ultimo libro «La rivoluzione della luna» è in cima alle classifiche di vendite in Italia, e dal prossimo lunedì e per quattro lunedì consecutivi, la Rai manderà in onda i nuovi episodi del Commissario Montalbano.
In particolare, si comincia con «Il sorriso di Angelica» per proseguire con «Il gioco degli specchi» - lunedì 22 aprile, «Una voce di notte» - lunedì 29 aprile, «Una lama di luce» - lunedì 6 maggio.
Confermata la «squadra», con Luca Zingaretti nei panni del Commissario, la regia di Alberto Sironi, la sceneggiatura di Francesco Bruni, Salvatore De Mola e Leonardo Marini con la supervisione di Andrea Camilleri e la produzione della Palomar di Carlo Degli Esposti per Rai Fiction. Novità invece per quanto riguarda la fidanzata storica del Commissario, Livia da Boccadasse. Verrà interpretata dall'attrice svedese Lina Perned.
Gaetano Ravanà
 
 

Sbam! Comics, 11.4.2013
EDICOLA
Topolino in Sicilia

Un numero probabilmente “storico” quello in edicola dal 10 aprile 2013 di Topolino: vede infatti l’eterno Mickey Mouse in una inedita trasferta turistica in Sicilia, intento a fotografare Minni tra gli antichi templi di Agrigento. Una vacanza ovviamente destinata a durare poco, almeno per la sua parte spensierata. Minni viene misteriosamente rapita e in suo soccorso arriva uno dei commissari più famosi della storia della narrativa e della tv italia, ovviamente nella sua versione “topizzata”: il commissario Topalbano.
Il caratteraccio e i modi rudi di Salvo Montalbano, il poliziotto reso celeberrimo da Luca Zingaretti in tv, rimangono immutati, ed ecco perché Topalbano non ha nessuna intenzione di permettere a Topolino di fare il detective come è abituato a fare con Basettoni.
È l’inizio di un bel giallo, che porterà Topolino a contatto con brutti ceffi assortiti come Prorunaso e Facciesantu, completi di coppola e coltelli a serramanico, tra i vicoli di Vigatta, il paese del commissario. Non mancano l’eterna fidanzata di Topalbano, Lidia, e tutti i comprimari tradizionali della serie tv (che riprende le trasmissioni quattro giorni dopo l’uscita dell’albo), con Mimì Augello che diventa Ninì Cardillo, l’agente Fazio trasformato in Strazio e lo stralunato centralinista Catarella altrettanto imbranato e pasticcione nei panni del papero Quaquarella. Divertentissimo nei dialoghi l’uso del siciliano, talvolta davvero stretto: è addirittura Topolino stesso a esclamare sul più bello “Nu babbiate e arristati cà unni siti!” lasciando esterrefatta Minni, mentre il commissario non manca di rispondere al telefono con il classico “Topalbano sono“.
Come da tradizione disneyana, Topolino e la promessa del gatto è davvero una eccellente parodia, per la quale sono stati messi in gioco dei veri pezzi da novanta: Francesco Artibani per i testi e Giorgio Cavazzano per i disegni, con la supervisione di Andrea Camilleri in persona (che compare a sua volta nel fumetto, nei panni del gentile albergatore Patò). A corredo della storia, anche le interviste allo stesso Camilleri, ai due autori del fumetto e a Zingaretti, l’attore che dal 1999 interpreta Montalbano in tv e che ora si ritrova – per sua grande gioia – caricaturizzato sulle pagine della rivista a fumetti più famosa d’Italia.
Tutto questo su Topolino nr. 2994 (data di cover 16 aprile 2013), in vendita per 2,40 euro spesi davvero bene: basti considerare che lo stesso albo comprende anche una originale nuova storia di Fantomius, il prequel di Paperinik (ne parlavamo qui), opera come sempre di Marco Gervasio. È realizzata in modo da simulare i vecchi film del muto in bianco e nero, con i dialoghi riportati in scrittone riquadrate a tutto schermo e la musica di sottofondo. Nell’arco di 24 pagine, l’eroe trova il modo di incrociare molti miti del cinema dell’epoca, da Tom Piz a Kirk Ducklas, da Paperus Kinski – mentre interpreta il vampiro Paperatu – a Stanlio e Ollio!
E c’è pure un interessante articolo sul bellissimo cortometraggio Paperman.
Antonio Marangi
 
 

12.4.2013
Cliccare qui per una rassegna stampa sulla conferenza stampa di presentazione dei nuovi episodi del "Commissario Montalbano" (file pdf)
 
 

Rai Fiction, 12.4.2013
Le interviste
Zingaretti racconta il nuovo Montalbano
Intervista a Luca Zingaretti, che torna a vestire i panni di Montalbano in 4 nuovi episodi, in onda in prima serata su Rai1 da lunedì 15 aprile.
Cliccare per vedere i video
A seguire, le interviste a Margareth Madè, Barbora Bobulova, Cesare Bocci, Peppino Mazzotta, Angelo Russo, Alberto Sironi
 
 

Telesette, 12.4.2013 (n.16, programmi dal 14.4.2013 al 20.4.2013
Quattro settimane a Vigàta
Cliccare qui per la prima parte dell'articolo (file pdf)
Cliccare qui per la seconda parte dell'articolo (file pdf)
Mariella Caruso
 
 

La Repubblica, 12.4.2013
Camilleri spiega Montalbano video-prefazione ai nuovi episodi

Roma. «A dieci anni m'innamorai della Angelica dell' Orlando Furioso leggendo un'edizione con i disegni di Dorè: quel sorriso me lo sono portato dentro per tutta la vita». Andrea Camilleri svela ai telespettatori, in un video di pochi minuti, come è nato Il sorriso di Angelica, romanzo da cui è tratto il primo episodio della nuova serie del Commissario Montalbano, lunedì su RaiUno. La novità: all’inizio di ogni film (quattro in tutto) lo scrittore spiegherà come sono nate le sue storie, tradotte poi in immagini. Luca Zingaretti, «felice di tornare nei panni del Commissario», ammette che «da qualche libro Montalbano è diventato più birichino rispetto alle presenze femminili e questo ha provocato la reazione delle telespettatrici che lo vorrebbero fedele a Livia». Già, tradirà subito la storica fidanzata (stavolta è Lina Perned) con la statuaria Margareth Madè (Angelica). Ma Zingaretti, primo fan del suo personaggio, assicura: «È l’uomo che tutti noi uomini vorremmo essere e che tutte le donne vorrebbero avere accanto». Ne sottolinea la coerenza. «Sacrifica la sua carriera per stare in una villa in riva al mare, lavora in un commissariato sfigato in cui manca pure la benzina per le macchine».
Nei nuovi episodi Salvo indagherà su crimini commessi a Vigata, specchio di un’Italia in cui la corruzione è contigua alla politica. Possibili polemiche? «Stupirsi che in una fiction italiana si parli di corruzione? È come stupirsi se in una fiction olandese si parlasse di tulipani». Concorda il regista Alberto Sironi: «C’è una grande attenzione verso il Paese. Ci sono fatti che accadono alla gente comune, ma anche dei soprusi del potere verso i cittadini».
Il Commissario più amato dagli italiani (32% di share, più di 9 milioni di spettatori a sera nel 2011), è stato già venduto in 65 paesi, dal Giappone alla Gran Bretagna. Per il direttore di Rai Fiction, Eleonora Andreatta, è «una sorta di ambasciatore della fiction italiana all’estero. In un momento di grandi incertezze abbiamo bisogno di uno come lui». Giancarlo Leone, direttore di Rai1, pensa che riesca ad accendere «l’immaginario televisivo», ricorda che «con i nuovi quattro episodi, sono 26 i pezzi della serie tv, l’appuntamento più importante del lunedì della rete». I costi del Commissario Montalbano sono alti. «Sì è il prodotto più costoso della Rai, ma è quello che rende di più, grazie anche alle repliche», precisa il produttore Carlo Degli Esposti.
Confermata la squadra di Montalbano. A partire dal suo vice Mimì Augello (Cesare Bocci), con Fazio (Peppino Mazzotta), Catarella (Angelo Russo), Galluzzo (Davide Lo Verde), Pasquino (Marcello Perracchio) e il giornalista Zito (Roberto Nobile). Nell’episodio Il gioco degli specchi (22 aprile) ci sarà Barbora Bobulova nel ruolo di Liliana Lombardo.
Leandro Palestini
 
 

Corriere della Sera, 12.4.2013
La novità Lo scrittore illustrerà ogni puntata
Ritorna Montalbano Camilleri in video
Modello Zingaretti: noi uomini vorremmo essere come il commissario e le donne lo vorrebbero accanto

Roma. Come Giuseppe Ungaretti leggeva i versi dell'Odissea per presentare il celebre sceneggiato, ora Andrea Camilleri appare in video per introdurre i nuovi episodi del suo «Commissario Montalbano».
Dal 15 aprile su Rai1, ogni lunedì, quattro tv-movie coprodotti da Rai Fiction-Palomar, tratti dagli omonimi romanzi: «Il sorriso di Angelica», «Il gioco degli specchi», «La voce di notte», «Una lama di luce». Protagonista come sempre Luca Zingaretti, per la regia di Alberto Sironi, in una delle fiction più longeve: «Ha superato in numero di episodi persino il "Maresciallo Rocca"!», avverte il direttore della rete ammiraglia Giancarlo Leone. «E ciò è dovuto alla sua qualità - osserva il direttore Rai Fiction Tinni Andreatta -. Montalbano ormai è una sorta di ambasciatore della fiction italiana all'estero. E di un personaggio come lui, con il suo senso della giustizia e il suo coraggio, che non nasconde fragilità e dubbi, si sente il bisogno soprattutto in un periodo di crisi come questo». Nel cast, oltre agli storici Cesare Bocci e Peppino Mazzotta, anche Barbora Bobulova, Margareth Madè e Dajana Roncione.
«Montalbano è uno che se ne frega del 90% delle cose con cui ci complichiamo la nostra esistenza - commenta Zingaretti -. È la persona che tutti noi uomini vorremmo essere e che tutte le donne vorrebbero avere accanto», ed è questa la chiave del suo successo. Tanto che, oltre ai 22 episodi trasmessi dal '98 a oggi (cui si aggiungono i nuovi 4), sono andate benissimo anche le repliche: «È il prodotto più costoso della Rai - sottolinea il produttore Degli Esposti - ma rende di più, proprio grazie alle repliche».
E intanto il celebre commissario continua a manifestare il suo debole per le donne: «Con gli anni Montalbano diventa sempre più birichino, anche se le donne lo preferiscono fedele... e anche io».
Emilia Costantini
 
 

Il Tempo, 12.4.2013
«Io e Montalbano come Sandra e Raimondo»

Due minuti. Tanto il tempo che sarà riservato a Camilleri per introdurre il «Commissario Montalbano» (30% di share medio), che torna con 4 nuovi episodi da lunedì in prima serata su Raiuno, con Luca Zingaretti.
Cesare Bocci, nella fiction «Mimì» da lunedì con Montalbano, ospite la Madè. Cosa riserva la serie?
«La grande forza di Montalbano è il passare del tempo. I suoi personaggi si sentono e crescono con il film. E non dico invecchiare, perché siamo tutti giovanissimi».
Il suo episodio preferito?
«Una scena, che mi è piaciuta molto, tra me e Montalbano. È da un po’ che non la facevamo, ed è alla Sandra e Raimondo. Ci spizzichiamo sempre, e siamo legati. Trovo che questo tipo di scene arricchiscano il prodotto. E anche i rapporti che ci sono con i personaggi più piccoli, sono la vera storia della scrittura di Camilleri e di Alberto Sironi, che l’ha trasposta».
Una chicca dalla vita sul set?
«È che abbiamo le granite fresche sempre sul set. Mangiamo frutta e verdura».
Mimì è uno sciupafemmine. Si riconferma tale anche stavolta?
«Ma che prende una strada diversa lui!?! Non c’è cura per Mimì. Anche Montalbano si è rassegnato».
Rischia la vita nella nuova serie?
«Come tutti i poliziotti. Ho fatto una serie in tv, "Il giallo e il nero", con la polizia scientifica vera, e mi dicevano che la grande forza di Montalbano è che dà una visione realistica: il rischio di morte di sente quando c’è la sparatoria».
Chi la fa ridere di più?
«Quello che mi fa ridere sono le situazioni. Mi fa morire dal ridere il personaggio del portiere, che non riconosce Montalbano, e non riconosce nessuno. O il pescatore, che lo manda a quel paese. Anche Fazio fa ridere, il rigido e sempre presente Fazio. Montalbano è comico, in modo molto sottile».
Quando incontra Camilleri, di cosa parlate?
«Quando lo incontro lo ascolto. È la cosa più bella. È un parlatore straordinario. Lo vorrei portare nelle scuole, ha dei tempi comici, ha delle battute fulminanti».
Lei è un accanito lettore di gialli?
«Mi piacciono i gialli, però ora sto leggendo un libro meraviglioso: "Il sogno spezzato" di Vittorio Fresi».
«Benvenuto Presidente», il film. Ora siamo in tempo di elezioni: potrebbe accadere quello che succede nel film?
«Nella vita reale accade di peggio. Lo specchio migliore del Paese dovrebbe essere il Parlamento, ci dovrebbero essere persone migliori di noi. E preferisco l’irrealtà della fiction alla realtà».
Simona Caporilli
 
 

Gazzetta TV, 12.4.2013
Zingaretti: "Totti come Montalbano"
Cliccare qui per il video

Parla l'attore, protagonista in tv del personaggio letterario di Camilleri: "Tifo Roma e Francesco è un personaggio straordinario come il mio commissario"
 
 

il manifesto, 12.4.2013
RAI UNO - Da lunedì 15 aprile quattro film tv del personaggio creato da Camilleri
L'avamposto malinconico del commissario Montalbano
«Lui se ne infischia - spiega Zingaretti - di tante cose che rappresentano la nostra esistenza»

Roma. Non solo preti detective, monache impiccione e nonni petulanti. La fiction italiana declinata Camilleri concede ogni due anni un po'di respiro e si scarta da sceneggiature scritte con la mano sinistra e da cast raffazzonati o peggio. È tornato il commissario Montalbano che da lunedì 15 aprile e per quattro lunedì di seguito in prime time su Rai1, proporrà altrettante avventure di una serie nata nel 1999 originariamente su Rai 2 e poi «scippata» dalla rete ammiraglia visti gli strabilianti dati di ascolto. Che parlano chiaro: i 22 film tv realizzati finora del commissario siciliano hanno ottenuto in questi tredici anni una media di oltre 6 milioni di spettatori (e il 23,94% di share), con punte superiori ai 9milioni e 500 mila (il 32,60%).
Un successo capitalizzato dalla Rai che non si è fatta scrupoli di replicarla nel tempo fino ad arrivare a complessive 103 serate mantenendo sempre uno share altissimo tanto da tentare, con ottimi esiti, la carta del prequel con Michele Riondino chiamato a interpretare un Montalbano giovane. E com'è il commissario nel 2013? Per Luca Zingaretti «È più biricchino con le presenze femminili che lo circondano e non più ligio al dovere e fedele come lo volevano tante telespettatrici» e si muove «in un'atmosfera più cupa rispetto al passato che rispecchia il momento che stiamo vivendo oggi in Italia».
Vero, perché gli script della serie a cui hanno messo mano lo stesso Camilleri, con Francesco Bruni, Salvatore De Mola e Leonardo Marini, non possono mostrarsi insensibili agli anni di crisi, allo stato che taglia le macchine e la benzina ai suoi agenti, ai cittadini in affanno taglieggiati daglistrozzini. Arrivando a confrontarsi, nel terzo episodio Una voce di notte, con gli ambienti malavitosi e la politica collusa e corrotta. Alberto Sironi, regista da sempre si è interrogato su come rappresentare la rabbia di chi «subisce ingiustizie»: «Mi sono interrogato sull'infelicità della gente comune, ho cercato di segnare con maggior forza la pietas del commissario quando incontra il dolore degli umili, ho sottolineato la sua ansia di liberazione, il suo bisogno di respirare aria pura». Insomma, il climax di quieto plot giallo che si affranca dagli adrenalinici telefilm made in Usa, si mescola ancora ai toni di commedia (i duetti fra Zingaretti e Catarella alias Angelo Russo sono spesso irresistibili), ma si interroga gli anni di crisi con un fondo di evidente malinconia, sottolineato dai finali di ogni puntata in cui qualcosa non va per il verso giusto. Non supereroe anzi pieno di debolezze, il successo di Montalbano - affiancato nei quattro nuovi episodi da figure femminili forti come Barbara Bobulova e Margareth Madè «È che se ne infischia - sottolinea Zingaretti - di tante cose che rappresentano il 90% della nostra esistenza; cose dietro alle quali corriamo senza sapere se ci rendono felici. Lui vuole i suoi uomini, il suo commissariato scalcinato, con automobili che non camminano: un posto che sembra una specie di avamposto in cui mandare le persone inadempienti. Eppure è una persona felice».
Stefano Crippa
 
 

Il Giornale, 12.4.2013
Montalbano torna a caccia di ladri (e anche di donne)
Zingaretti: "Il commissario si è fatto più birichino, s'innamora spesso, ma non è una crisi di mezza età"

Cosa si può dire del commissario più amato? Che da quando partì nel 1998, ha inanellato più episodi di qualsiasi altra fiction italiana (a parte Il maresciallo Rocca), collezionando, fra prime e repliche, ben 103 serate. Che in tredici anni ha ottenuto una media d'ascolto del 30 per cento, con oltre otto milioni di telespettatori. Che è stato trasmesso in oltre 65 paesi, fra cui Giappone, Australia, USA; perfino nell'inattaccabile BBC inglese, dov'è divenuto un fenomeno di culto? Ecco: forse un'ulteriore spiegazione dell'inossidabile successo de Il CommissarioMontalbano (da lunedì su Raiuno i nuovi quattro episodi) parte proprio da qui: «Da come questo personaggio è visto all'estero - commenta il suo interprete, Luca Zingaretti -. E cioè, nel bene e nel male - ma più nel bene che nel male - come esso rappresenti per tutti un'emblema positivo di italianità».
Seguire il funzionario di polizia del paesino di Vigata (in questi giorni in edicola anche nei fumetti di Topolino, sotto le sembianze di Topalbano) attraverso gli occhi di un telespettatore di Tokyo o di Sidney, «spiega tante cose. A noi italiani, ad esempio, riesce difficile pensare che si possa ancora percepire il nostro Paese come un bel posto dove vivere, eppure questa è proprio l'impressione che Il Commissario Montalbano suscita all'estero. Esso racconta, infatti, di una vita ancora regolata dalla lentezza, dal rapporto umano diretto, dalla possibilità di pensare, riflettere. E poi racconta di un uomo coraggioso non tanto perché dia la caccia ai criminali, ma perché ha preferito rinunciare alla carriera pur di continuare a vivere nello stesso paesino lento e arretrato; ha scelto di essere considerato uno sfigato da superiori e colleghi, pur di continuare a fare la vita che gli piace. Uno che è un vincente proprio per questo».
Che novità nelle quattro, nuove avventure? Si parte con Il sorriso di Angelica, in cui una bellissima sconosciuta (Margareth Madè) farà girare la testa al commissario; quindi Il gioco degli specchi, in cui Montalbano dovrà vedersela con una donna molto ambigua (Barbora Bobulova) sotto una pioggia di lettere anonime; poi Una voce di notte, che farà scontrare il protagonista direttamente col potere politico colluso con la mafia; infine Una lama di luce, che intreccia temi attuali (la depressione della fidanzata storica Livia) ad antiche realtà (l'uxoricidio). «Colori e atmosfere diverse in cui, però, si avverte un tema comune - fa notare il regista, Alberto Sironi - come tutti i grandi scrittori, anche Andrea Camilleri respira l'aria in cui vive, e ne riflette le caratteristiche. Così, in queste nuove quattro indagini di Montalbano si avverte un senso d'insoddisfazione finale (un dettaglio non chiarito, un'imprevista conseguenza dolorosa) che riflette il malessere diffuso nella nostra società. Come anche - nel comportameno personale del protagonista - il desiderio di reagire ai soprusi che il potere commette nei confronti del cittadino». E a proposito di Montalbano, c'è da dire che, pur rimanendo fedele a se stesso, in tredici anni il personaggio s'è fatalmente evoluto. «S'è fatto più biricchino - osserva, divertito, Zingaretti- Si dà da fare con le donne come non aveva mai fatto. Il che c'è costato il disappunto di tante telespettatrici, che lo preferivano fedele e magari più routinier». E da che nasce, questa ritrovata vigorìa sessuale? Una sorta di crisi di mezza età? «Ma no. È semplicemente la vita. Anche perché io ho circa vent'anni meno dell'autentico Montalbano, e ancora non credo di sembrare un vecchietto».
Paolo Scotti
 
 

La Sicilia, 12.4.2013
Televisione. La serie di maggior succcesso di Raiuno torna da lunedì con quattro nuovi episodi e un commissario più disinibito. Zingaretti: "Ma non c'è nessuna crisi di mezza età"
Montalbano e la bella Angelica seduzione e corna in Sicilia
Oltre a un commissario più disinibito c’è anche un politico corrotto
«Oggi è normale che uno scrittore si imbatta in una storia in cui il protagonista è un politico corrotto» dice Zingaretti

Roma. Stavolta Salvo Montalbano ci casca. E cede alla bellezza inevitabile di Angelica, interpretata da Margareth Madè. D'altronde è impensabile che nell'epoca del post bunga bunga un uomo di mezza età resista alle continue avances di una donna sensuale, disposta a infilarsi nel suo letto a ogni costo. Sorride Luca Zingaretti: «Nel tempo il Commissario si è trasformato: Andrea Camilleri l'ha fatto diventare un po' più birichino con queste presenze femminili, scatenando il disappunto delle telespettatrici. Una sorta di affermazione del maschio Alfa».
Sarà forse la crisi di mezza età, che inevitabilmente coglie anche il Commissario più amato d'Italia?
«Non capisco perché quando un uomo mette la corna si debba sempre parlare di crisi di mezza età - sorride l'attore - E comunque vorrei ricordare che il mio personaggio, Montalbano, ha almeno vent'anni di più di me».
I quattro nuovi film, al via lunedì in prima serata su Raiuno, sono tratti dai racconti di Camilleri «Il sorriso di Angelica», «Il gioco degli specchi», «Una voce di notte» e «Una lama di luce» e portano ancora la firma del regista Alberto Sironi.
Oltre a un Commissario più disinibito, in uno degli episodi c'è anche la storia di un politico corrotto, altro inevitabile richiamo alla realtà che ci circonda?
«I grandi giallisti raccontano il tempo in cui le storie sono ambientate, ovvero il momento storico del Paese - spiega Zingaretti - Le costanti dei racconti di Camilleri sono i personaggi che poi si misurano in situazioni sempre nuove. In questo momento la cronaca politica è importante, sembra di esser tornati al 1992, è normale che uno scrittore si imbatta in una storia in cui il protagonista è un politico corrotto».
Il successo chiamato Montalbano, prodotto dalla Palomar di Carlo degli Esposti, supera l'italico confine e conquista anche la scettica Inghilterra, solitamente restìa a trasmettere sulla sua tv prodotti dal sapore nostrano. «Montalbano è stato venduto in 65 Paesi del mondo, Giappone e Stati Uniti compresi - sottolinea il direttore di Raifiction Tinni Andreatta - E' riuscito a conquistare persino l'Inghilterra, dove andrà in onda su Bbc 4 riuscendo così a superare quella sorta di pregiudizio anglosassone rispetto alle produzioni italiane».
Ma che immagine offre del nostro Paese?
«Capisco che ci riesce difficile capire che l'Italia possa essere percepito come un bel posto in cui vivere, ma all'estero è così - dice Zingaretti - Montalbano offre l'immagine di posto dove la vita va a una velocità lenta, già questo è seducente per me che vivo a Roma, figuriamoci per uno che vive a Tokyo».
A introdurre ciascuno dei quattro film, ogni lunedì sera, sarà lo stesso Andrea Camilleri. «Prima di ogni puntata - spiega il direttore di Raiuno, Giancarlo Leone - Camilleri presenterà la storia che ha scritto come si usava una volta. Avere lo scrittore che in una manciata di minuti ci dà il suo punto di vista sulla storia, sarà una bella sorpresa».
Ovviamente nella prossima stagione estiva il Commissario tornerà a fare compagnia al pubblico con le solite repliche, un argomento spinoso che Zingaretti liquida così: «A suo tempo ho avuto diversi malumori per queste continue repliche, non mi facevano piacere, non lo nascondo. Volevo fare solo quattro episodi ogni due anni, ma poi la strategia aziendale della Rai continuava a cambiare e trasmettere repliche. Pensavo che avrebbero usurato il prodotto, ma non è stato così, anzi, lo hanno fatto apprezzare ancora di più, ottenendo ogni volta ascolti incredibili». Ma dopo l'estate, Montalbano sparirà dal palinsesto di Raiuno per almeno un anno. «E' un prodotto anziano - sorride il produttore - E va fatto riposare». Anche perché nel gennaio 2014 tornerà su Raiuno il giovane Montalbano con la seconda serie interpretata ancora da Michele Riondino.
Nel cast di Montalbano tornano Cesare Bocci, Peppino Mazzotta, Angelo Russo, Davide Lo Verde, Marcello Perracchio, Roberto Nobile e Lina Perned.
Nella prima puntata Margareth Madè è la seducente Angelica.
«Un personaggio letterario tratto dall'Orlando Furioso - spiega l'attrice siciliana - Una donna che tenta di sedurre Montalbano, sempre un po' rigido, anche se dietro alla sua apparente durezza c'è un uomo che si lascia sedurre».
Sarà per questo che l'uomo Montalbano, al di là delle indagini da commissario, piace così tanto?
«Chi di noi sarebbe disposto a sabotare la propria carriera ed essere considerato uno sfigato pur di restare in un commissariato dove è costretto a vivere con un tipo come Catarella? - conclude Zingaretti - Montalbano è felice così, se ne frega di tutto, per questo è un vincente: uno a cui gli uomini vorrebbero somigliare e che le donne vorrebbero avere accanto».
Tiziana Leone
 
 

Gazzetta di Parma, 12.4.2013
Zingaretti: "Montalbano sono. Un po' più birichino in amore"

Roma - Chi di noi avrebbe il coraggio di sabotare la sua carriera pur di rimanere nella sua casa in riva al mare a Vigata, avere la fedele governante che gli cucina, continuare a lavorare con la sua squadra in un commissariato sfigato in cui manca persino la benzina per le macchine di servizio? Montalbano lo fa e se ne frega di tutto perchè è felice. Questa è la chiave del suo successo, perchè in fondo tutti gli uomini vorrebbero avere il coraggio di Salvo e per tutte le donne rappresenta l’uomo che vorrebbero avere accanto». Luca Zingaretti, che interpreta il commissario nato dalla penna di Andrea Camilleri dal 1998, torna a vestire i panni di Montalbano in quattro nuovi film prodotti dalla Palomar per la regia di Alberto Sironi in onda ogni lunedì su RaiUno dal 15 aprile in prima serata: Il sorriso di Angelica, Il gioco degli specchi, Una voce di notte, Una lama di luce.
«Montalbano – spiega l’attore nel corso della presentazione a viale Mazzini dove è sceso a portare il suo saluto anche il direttore generale della Rai Luigi Gubitosi – è un uomo se vogliamo unico nel suo genere: uno che se ne infischia del 90% delle cose con cui ci complichiamo la nostra esistenza. Tutti noi uomini vorremmo avere la sfrontatezza di essere lui».
Nei nuovi episodi avrà a che fare con crimini commessi nella sua Vigata, omicidi, esplosioni, corruzione e colpi di scena del cuore: «Tutti – rileva il protagonista – si stupiscono dei politici corrotti come se vivessimo in Svezia. La corruzione nel nostro Paese è, ormai, ad un livello tale che è impossibile non parlarne».
L'integerrimo commissario di Vigata non è esente nei nuovi episodi dalle debolezze, non solo per il cibo: nel Sorriso di Angelica prenderà una sbandata per un’altra donna (la statuaria e splendida Margareth Madè) e tradirà la sua storica fidanzata Livia (Lina Perned): «Da qualche libro Montalbano è diventato un po' più birichino rispetto alle presenze femminili e questo ha provocato la reazione di alcune telespettatrici che lo vorrebbero sempre fedele a Livia. È una licenza che si è preso lo scrittore Andrea Camilleri negli ultimi libri. Va detto che il personaggio letterario ha una quindicina di anni più di me e Camilleri forse gli ha fatto tradire Livia per la classica crisi degli uomini di mezza età. Una sorta di affermazione del maschio Alfa».
Con i nuovi quattro episodi la collana di Montalbano arriva a 26 titoli per la tv.
Il commissario ha, come sempre, al fianco la sua squadra a partire dal vice commissario e amico Mimì Augello, Cesare Bocci che assicura: «Continuerà a utilizzare le sue doti di femminaro. Non c'è speranza di vederlo più serio, è una malattia. Lo stesso Salvo gli chiederà di sfoderare le sue arti di seduzione». Bocci sarà da lunedì sul set di Una grande famiglia, la fiction con Stefania Sandrelli, Gianni Cavina e Alessandro Gassmann. In Montalbano tornano anche Fazio (Peppino Mazzotta), Catarella (Angelo Russo), Galluzzo (Davide Lo Verde), il dottor Pasquano (Marcello Perracchio) e il giornalista Nicolò Zito (Roberto Nobile).
Il produttore Carlo Degli Esposti sottolinea come Montalbano sia il «prodotto che rende di più grazie anche alle repliche. Che, sommate alle prime visioni, hanno trasformato finora i 26 episodi in 103 prime serate Rai». Il direttore di RaiUno Giancarlo Leone ha evidenziato che stavolta la particolarità sarà la messa in onda, prima dell’episodio, di un filmato, della durata di due minuti, in cui Andrea Camilleri spiegherà come è nata la storia scritta in quel romanzo, «un po' come faceva Ungaretti quando ai tempi commentava l’Odissea».
Camilleri, assente alla conferenza per un problema ai denti, in un video rivela i motivi che lo hanno portato a scrivere Il sorriso di Angelica: «La Angelica dell’Orlando Furioso è stato il mio primo amore dall’infanzia. Avevo 10 anni quando ho letto un’edizione del libro con i disegni di Gustavo Dorè dove Angelica sorrideva a un pastore. Quel sorriso me lo sono portato dentro per tutta la vita».
Nicoletta Tamberlich
 
 

Sicilia Informazioni, 12.4.2013
Riprodotta la frazione di Punta Secca
Topolino, spunta Topalbano e Vigata diventa un fumetto

Punta Secca. Pagina trentatrè. Stessi dettagli. Dietro ad una coltre di fumo quelle imposte, fedelmente riprodotte, sono comunque inconfondibili. Strofini un attimo gli occhi, ma ci hai visto giusto: la casa del commissario Montalbano, a Punta Secca, nel Ragusano, è su Topolino. In attesa che il 15 aprile il commissario di Vigata torni sugli schermi della Rai, ‘Topalbano’ e i suoi amici sono già in edicola, a pagina 33 del fumetto.
C’è Salvo il “topone”, con lo sguardo malandrino e ci sono gli altri dell’allegra brigata che combattono il crimine: il meticoloso Strazio, il centralinista pasticcione Quaquarella, il vice del nuovo personaggio dei fumetti di Vigata, Ninì Cardillo, oltre che la sua eterna fidanzata Lidia. Un mix esplosivo, esaltato dai testi di Francesco Artibani e i disegni di Giorgio Cavazzano, e dai colori di Mirka Andolfo.
 
 

La Sicilia, 12.4.2013
Agrigento
«Topalbano, che vetrina»
Sindaco, operatori turistici e imprenditori entusiasti per la decisione della Disney

La decisione della Disney di ambientare un racconto di Topolino (Topalbano) nella Valle dei templi apre scenari straordinari per richiamare il turismo che conta nel capoluogo. Una vetrina di quelle importantissime, una vetrina che però deve essere sfruttata appieno dalla classe politica e dagli imprenditori locali.
La scena dove Topolino e Minnie pernottano e consumano la cena all'Hotel «Villa Athena», che offre una splendida veduta del tempio della Concordia, è una delle più importanti.
«Ogni occasione è buona per comunicare al mondo intero che c'è anche Agrigento e la sua splendida Valle - dice Stefano D'Alessandro, proprietario della Villa Athena -. Queste occasioni devono essere sfruttate a dovere perché possono contribuire alla crescita del turismo. Contrariamente a quanto si pensa, Agrigento e la sua Valle non sono molto conosciute al mondo. Non sto parlando dell'Asia, dell'America, ma anche moltissimi europei, la stragrande maggioranza, non conosce i nostri tesori. Se chiediamo al settanta per cento di inglesi e francesi di trovare sulla cartina geografica la nostra città, non la troverebbero con facilità. Questa opportunità di Topolino, che leggevo quando ero piccolo, devono capirla i politici e gli addetti ai lavori del settore turistico, devono essere loro a comunicare il territorio».
Non sta nella pelle Gaetano Pendolino del Consorzio Turistico «Valle dei templi».
«In termine di immagine - dice Pendolino - è molto positiva questa iniziativa di Topolino che viene letta da migliaia di italiani. Non lo leggono soltanto i bambini e i ragazzini, ma anche gli adulti e perfino gli anziani. Spero che questa vetrina possa spingere molti lettori a scegliere Agrigento per una prossima vacanza. Ma penso anche di più: il ragazzo che oggi legge Topolino e viene conquistato dalle rovine greche, potrà spingere i genitori a venire in città oppure, in futuro, quanto sarà più grande, deciderà lui di fare questo viaggio. Siamo in un momento molto delicato, i turisti sono sempre meno, ecco perché iniziative del genere rappresentano una sorta di manna piovuta dal cielo».
Il sindaco Marco Zambuto è rimasto di sasso quando ha cominciato a sfogliare il settimanale più importante della Disney nello Stivale.
«Sicuramente è una bella vetrina - dice -. La nostra città viene citata, le sue bellezze fotografate. Di sicuro il lavoro svolto dalla Disney e dal nostro Andrea Camilleri ci potranno consentire di ospitare più turisti in questa imminente stagione estiva. Rimango convinto che bisogna fare molto di più per far crescere il turismo, che dovrebbe essere la fonte di ricchezza principale della nostra terra, ma questa iniziativa è davvero straordinaria e, proprio per questo motivo ringrazio la Disney e gli autori che ci hanno fatto questo splendido regalo».
Inutile dire che in città, non si trova più una copia di «Topolino».
Gaetano Ravanà
 
 

RagusaNews, 12.4.2013
E nella città set, spuntò il medico di Montalbano
La sorpresa di Marcello Perrracchio sul set

Scicli - Scicli val bene Cinecittà. Via Francesco Mormina Penna. Arriva una comitiva di turisti belgi. Sono nei luoghi di Montalbano, da qualche mese trasmesso anche dalla loro televisione di stato.
“Ma quello, quello è il medico di Montalbano!” Riconoscono l’attore modicano Marcello Perracchio, impegnato nelle riprese del film Italo, per la regia di Alessia Scarso.
Perracchio è il dottor Pasquano, il medico legale che spesso litiga con Salvo Montalbano nella fiction televisiva. L’inattesa sit com di trovarselo recitare nei luoghi di Montalbano, davanti a un ciak cinematografico, seppur in una veste diversa è impagabile per i turisti piovuti nel centro storico barocco della città.
Scicli è set da qualche settimana del nuovo film e la singolare coincidenza di trovare nei luoghi dell’immaginario cinematografico un film in corso di lavorazione rappresenta un’emozione e un’esperienza incredibile per chi grazie alla fiction è stato attratto in questi luoghi.
Una Cinecittà in miniatura, dove accade di riconoscere quinte sceniche, ma anche gli stessi personaggi dei film, che come in un tempo immutabile animano i luoghi e l’atmosfera, lenta, di questa comunità.
 
 

Il Messaggero, 13.4.2013
Superstar
Tutti con Montalbano, eroe di un'Italia più umana e più vera

Telefoni staccati, luci abbassate, non c’è impegno che tenga: lunedi 15 aprile sarò davanti al televisore per gustarmi la nuova serie di Montalbano. Sono una fan irriducibile della serie ispirata ai romanzi di Camilleri, che non mi stancano mai.
Quando nel 1999 decisero di trarne una fiction, come molti lettori dello scrittore siciliano ero preoccupata: temevo la banalizzazione, mi domandavo quanto Zingaretti fosse indicato, mi ponevo mille interrogativi sull’operazione…
Invece, alla prima immagine è scattato il colpo di fulmine. Ho rivisto tante volte le repliche di Montalbano. Riguardo spesso i dvd per mettermi di buon umore e riconciliarmi con la televisione italiana che anno dopo anno ha offeso la nostra intelligenza con i format importati, i reality imbarazzanti, i talk sguaiati, gli show fotocopia.
Sono sempre stata innamorata della Sicilia, una regione che conosco come le mie tasche. Ma dopo aver visto Montalbano, qualche anno fa sono “scesa” nel ragusano per vedere da vicino i luoghi della fiction: i paesetti di pietra inerpicati sulle colline, le chiese barocche, il basolato delle strade, i cortili ombreggiati, il sole accecante, i fiori, i profumi…
Confesso, sono anche andata in pellegrinaggio a Punta Secca, un pugno di villette sulla spiaggia, a visitare la “casa” del commissario e a passeggiare intorno al “suo” faro. E non posso fare a meno di tornare da quelle parti ogni anno.
Credo che Montalbano sia, in assoluto, il miglior prodotto confezionato dalla televisione italiana dalla sua nascita: accuratissimo perfino nei dettagli, ben scritto, diretto con mestiere, recitato magnificamente anche dagli attori “minori”. Non a caso è il più esportato nel mondo. Ma il fascino della serie sta anche nel personaggio del commissario, onesto e disincantato, spesso in lotta con l’ottusità delle istituzioni. Sta nell'umanità delle storie ambientate nella provincia più profonda e più vera, sta nello splendore dei luoghi che ci ricordano quanto è bello e ricco di storia il nostro Paese.
Io credo che la serie inventata da Camilleri rappresenti l’antidoto alla volgarità, alla confusione, all’attuale velleitarismo. Mentre tutti urlano, si scannano e nessuno capisce come andremo a finire, io accendo la tv, m'immergo nel mondo del commissario e per un attimo dimentico l’orrore quasi surreale del presente. Montalbano for president, che ne dite?
Gloria Satta
 
 

AgrigentoNotizie, 13.4.2013
Topolino nella Valle dei templi con il commissario "Topalbano"
Questa settimana in edicola il numero del fumetto Disney con all'interno la storia ispirata al commissario Montalbano di Andrea Camilleri

Di celebrità la Valle dei Templi di Agrigento nel corso degli anni ne ha ospitate parecchie, ma di così simpatici mai prima d’ora. Parliamo di Topolino e Minnie protagonisti della storia “Topolino e la promessa del gatto” contenuta nel numero di Topolino in edicola questa settimana. La storia, che vede incontrarsi Topolino e il commissario “Topalbano”, ispirato al Montalbano di Camilleri, si svolge tutta nella Vigata di Camilleri e all’ombra delle nostre colonne doriche.
“Questo genere di promozione – dichiara Gaetano Pendolino, Amministratore di Piano del Distretto Turistico Regionale Valle dei Templi - è certamente più efficace di qualsiasi spazio che si possa immaginare di comprare. Si tratta di un evento veramente eccezionale Intanto, per l’amplissima platea di giovani e meno giovani a cui il fumetto si rivolge che avranno modo di conoscere meglio le bellezze del nostro territorio. Poi, per l’emozione che non può non suscitare vedere Topolino, l’eroe dell’infanzia di tutti, aggirarsi fra le colonne greche della Valle. Immaginare di portare nell'area del Distretto Turistico Valle dei Templi il set di qualche produzione cinematografica internazionale - aggiunge Pendolino - potrebbe portare a risultati eccezionali e di lunghissimo periodo. Basta pensare a quante persone vanno oggi nel ragusano per vedere i luoghi del Montalbano cinematografico che, in considerazione dei luoghi fisici e mentali che hanno ispirato il Maestro Andrea Camilleri, potevano arrivare nella nostra area visto che Vigata immaginaria è Porto Empedocle e la famosa Montelusa è Agrigento".
 
 

La Sicilia, 13.4.2013
Cicli Montante dall'officina di Serradifalco al mercato globale

C'era una volta una bicicletta. L'orgoglio di una piccola azienda artigiana nel lembo più aspro e laborioso della Sicilia, che cominciò la scalata verso il successo. Pedalando, con genio e fatica, lungo quasi un secolo; attraversando il fascismo e i bombardamenti, il dopoguerra e il boom economico, la crisi delle due ruote e la motorizzazione di massa; la riconversione produttiva e il ricambio generazionale fra padre, figlio e nipote. Infine, il presente. Con una crisi che morde ma un marchio che cresce. Restando identico a se stesso. C'era una volta una bicicletta e c'è ancora: più cool che mai, simbolo dell'italian style come soltanto pochi altri (giusto per intenderci: Ferrari, Ducati e Vespa) in tutto il mondo.
È una straordinaria storia di famiglia, quella raccontata da Tiziana Scalici, dottoressa in Direzione aziendale a Catania con 110 e lode. La sua tesi di laurea - Le imprese ciclistiche in Italia dal 1950 ad oggi: il caso della Cicli Montante S. p. A. - parla di biciclette. E non solo.
[...]
Nella tesi si approfondisce la storia di un giovane Andrea Camilleri in fuga con la madre a Serradifalco per scampare ai bombardamenti della Seconda guerra mondiale, percorrendo i 55 chilometri per Porto Empedocle alla ricerca del padre disperso. E fece quel viaggio del cuore in sella a una Montante: «Fin da subito - scriverà in una lettera di ringraziamento - quella bicicletta mi diede un'impressione di solidità, dava sicuro affidamento [...] Arrivai a Porto Empedocle, trovai mio padre sano e salvo e ripercorsi quella strada ancor più dissestata. E di nuovo la bicicletta non mi abbandonò».
[…]
Mario Barresi
 
 

Rai Premium, 14.4.2013
Fiction Magazine
Cliccare per vedere la trasmissione

Riflettori puntati sui nuovi quattro film della serie «Il commissario Montalbano» nella puntata di Fiction Magazine, in onda oggi alle 10.05 e in replica alle 19.35 su Rai Premium. Insieme ad Arianna Ciampoli, al regista Alberto Sironi e alla coprotagonista, l'attrice e modella Margareth Madè, lanciata dal film di Giuseppe Tornatore "Baaria", focus sui retroscena, il set, i caratteristi, i luoghi e le curiosità dei film tv a partire da "Il sorriso di Angelica", in programma lunedì 15 aprile in prima serata su Rai1, con l'attore protagonista Luca Zingaretti. Nell'angolo della videoteca di Marina Loi primo piano su Andrea Camilleri, autore dei romanzi da cui la serie è tratta e sulle sue precedenti esperienze nella fiction italiana come autore e regista che risalgano agli anni 60. Infine l'intervista a Michele Riondino, il giovane attore pugliese che nel 2012 è stato protagonista della serie «Il giovane Montalbano» e che dovrebbe tornare in una nuova serie a lui dedicata nel 2014. Dopo l'episodio di lunedì, Montalbano tornerà ancora con "Il gioco degli specchi", "Una voce di notte", "Una lama di luce". In Montalbano tornano anche Fazio (Peppino Mazzotta), Catarella (Angelo Russo), Galluzzo (Davide Lo Verde), il dottor Pasquano (Marcello Perracchio) e il giornalista Nicolò Zito (Roberto Nobile). "Il Commissario Montalbano", dal 1999 a oggi, è divenuto un vero e proprio caso televisivo. Le 22 puntate realizzate finora sono state ritrasmesse per un totale di 103 serate. con un ascolto medio del 24% di share. La serie è stata venduta in 65 Paesi, tra cui Giappone, Usa, Australia e in Inghilterra, trasmessa dalla Bbc.
 
 

TVblog.it, 15.4.2013
Il commissario Montalbano - I video di Luca Zingaretti e Andrea Camilleri che introducono le puntate, i commenti di Barbora Bobulova e Margareth Madè
Andrea Camilleri racconta in un video la genesi della puntata di questa sera di Montalbano. E poi ne parlano Luca Zingaretti, Margareth Madè e Barbora Bobulova...

Sarebbe mai esistito Montalbano senza Andrea Camilleri, la sua penna e la sua storia? Certamente no, e lo sa chiunque abbia letto i libri che raccontano le avventure del celebre commissario e se ne sia innamorato ancora prima di vederlo interpretato da Luca Zingaretti.
Come sapete da questa sera Montalbano torna a indagare per quattro lunedì su RaiUno; quello che forse non sapete è che ognuno di questi episodi (che portano il numero totale a 26) sarà introdotto da un video di due minuti di Andrea Camilleri in persona, che racconterà la genesi di storie e personaggi con il proverbiale e irresistibile stile. Si comincia con “Il sorriso di Angelica“, in onda questa sera, e per gli appassionati di Montalbano Tvblog ha un regalo: il primo video di Camilleri in anteprima.
Ma com’è nata quest’idea, orgogliosamente presentata da Tinni Andreatta, direttore di RaiFiction, durante la conferenza stampa? L’ha raccontato direttamente Carlo Degli Esposti, produttore Palomar della serie assieme a Eleonora Pardieri e Max Gusberti:
In Rai la direzione fiction e la direzione di RaiUno mi avevano sollecitato a pensare a qualcosa con cui introdurre le puntate. Sono andato a casa di Andrea Camilleri e gli ho chiesto “Mi racconti in due minuti com’è nato il film?” e ho registrato quel che ha detto sul telefonino. Sono tornato in Rai e ho chiesto “Secondo voi funziona?”, è partito l’entusiasmo di tutti e siamo tornati a registrare i video con mezzi tecnici più adatti del cellulare.
Anche Giancarlo Leone, direttore Fiction, ha commentato l’iniziativa ricordando che già in passato accadeva, nelle grandi occasioni:
Forse qualcuno di voi ricorderà Ungaretti che leggeva passi dell’Odissea…
Luca Zingaretti a sua volta ha ricordato in conferenza stampa che
Montalbano è uno che vive fregandosene di una serie di cose di cui non è semplice disinteressarsi: in pochi avrebbero la forza di sabotare la propria carriera per restare a casa propria, in un commissariato che è preso in giro da tutti i colleghi perché non hanno nemmeno la benzina delle auto, perché in guardiola c’è Catarella che ne fa una ogni cinque minuti, ma che resta sempre il suo commissariato perché lì ci sono i suoi uomini che gli permettono di essere se stesso.
Invece Montalbano proprio per questo è felice e se ne frega di tutto il resto… e per questo è un vincente. Gli uomini vorrebbero assomigliare a lui, alla sua coerenza interiore, le donne lo vorrebbero al loro fianco.

E a questo punto Max Gusberti, che come ha ricordato Eleonora Andreatta contribuì a portare in Rai Montalbano come vicedirettore di Raifiction e oggi continua a collaborare alla produzione, ha chiosato riportando l’attenzione su Andrea Camilleri e sui video che vi proponiamo:
Così come è stato descritto Montalbano, così è stato Andrea Camilleri, per tanti anni in Rai. Aveva esattamente questo atteggiamento di vita, era un affabulatore che adorava il teatro e il suo mestiere, che ha portato in Italia Maigret, che è riuscito a fare quello che voleva e ad avere uno straordinario successo a sessant’anni con Montalbano. Io che l’ho avuto come collega a Raidue per diciassette anni ricordo il suo camerone in fondo al quarto piano, sempre circondato dalle carte e dalle donne a cui raccontava le sue storie. E ricordo che all’epoca eravamo sempre ammirati sia dalla qualità delle donne in questione, sia dalla qualità dell’affabulazione.
Era considerato un genio della lampada, un uomo da “strofinare” quando c’era bisogno di un’idea, un’invenzione. Uno di quegli uomini che la Rai si è permessa di avere “in house” a quei tempi e che fanno parte della storia culturale di questo paese.

Non ci resta a questo punto che presentarvi i video: il primo è il messaggio di Andrea Camilleri che vedremo precedere questa sera la prima puntata del nuovo ciclo di Montalbano. Il secondo è l’intervento principale di Luca Zingaretti alla conferenza stampa e il terzo dà la parola a Margareth Madè (protagonista di puntata questa sera nel ruolo di Angelica) e Barbora Bobulova (protagonista di puntata la prossima settimana nel ruolo di Liliana) che raccontano i rispettivi personaggi. Per quanto riguarda la Bobulova - una lezione di classe e femminilità che camminava nella hall della Rai - vi diamo appuntamento a Lunedì prossimo con un’intervista dedicata.
Per tutto il resto: questa sera su RaiUno, Montalbano c’è.
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ANDREA CAMILLERI PRESENTA “IL SORRISO DI ANGELICA”


LUCA ZINGARETTI COMMENTA MONTALBANO


BARBORA BOBULOVA E MARGARETH MADÈ GUEST STAR IN MONTALBANO

 
 

TVblog.it, 15.4.2013
Il commissario Montalbano, Cesare Bocci a TvBlog: "Il nostro successo è dovuto alla qualità"
Ne Il commissario Montalbano, da 15 anni, è Mimì Augello, personaggio molto amato soprattutto dal pubblico femminile. Ma Cesare Bocci è molto altro, e noi di TvBlog vi raccontiamo un attore che ama e ricerca la qualità in tutto ciò che fa, che sia al cinema, al teatro o in tv.

C’è l’attesa delle grandi occasioni per il ritorno in tv de Il commissario Montalbano, con quattro nuovi film che ci terranno compagnia per altrettanti lunedì e che sono stati presentati giovedì scorso a Viale Mazzini. Per dirla con le parole del produttore Carlo Degli Esposti, è come quando si aspetta il ritorno di un vecchio amico o di un parente, e quel ritorno diventa una grande festa. Una festa corale, dove il festeggiato è più d’uno e dove tutti hanno la medesima importanza. Il successo di Montalbano non è infatti dovuto solo al commissario, ma a tutti coloro che lo accompagnano fin dal primo episodio del 1998. Ed è anche difficile dire chi sia più o meno bravo, perché il livello qualitativo è davvero altissimo. Così come è difficile dire chi sia il più amato del pubblico, perché ciascuno dei personaggi ha delle qualità che lo rendono irresistibile.
Oggi vogliamo dedicare la nostra attenzione a uno di loro, amato soprattutto dal pubblico femminile per il fascino irresistibile che lo contraddistingue. Stiamo naturalmente parlando di Mimì Augello, affidato come sempre al talento di Cesare Bocci. È la seconda volta che ho la fortuna di intervistare Bocci, dopo la sua esperienza alla conduzione de Il giallo e il nero su Rai3, che si è appena concluso, e ogni volta rimango piacevolmente sorpresa dalla passione che lui mette nel suo lavoro e dalla costante ricerca della qualità che lo accompagna. Dal punto di vista personale, invece, nonostante Cesare si ostini a dire di non aver portato con sé nulla o quasi del personaggio di Mimì, mi sento di dover dissentire affermando che la simpatia dei due è essenzialmente la stessa.
[...]
Veniamo invece a Montalbano. Lo spot recita ‘Montalbano il commissario più amato della tv’. Noi possiamo dire ‘Augello, il vicecommissario più amato della tv’. Immagino ti capiterà spesso di essere riconosciuto, dopo 15 anni di Augello. Come vivi la popolarità che la fiction ti ha regalato?
”Non me ne preoccupo più di tanto, perché la popolarità che ho conquistato mi permette di andare tranquillamente in giro. Sono riconosciuto spesso, ma non sempre, quindi mi capita di avere quei momenti di anonima tranquillità. A volte la popolarità non ti permette questo, ma se vuoi essere popolare questo è il prezzo da pagare.”
Quanto c’è in Mimì di Cesare e, viceversa, quanto c’è in te di Augello?
”Di Mimì a casa non porto mai nulla, perché altrimenti Daniela, la mia compagna, aprirebbe la porta e direbbe “Vai” (ride, ndr). Mimì comunque è una persona fedele, è profondamente innamorato di Beba, ma è anche innamorato della donna in genere, e quindi è fedele a questi suoi due amori. Una cosa però che di Augello mi sono portato via è il suo essere poliziotto, che ad esempio mi è servita ne Il giallo e il nero, dove c’erano parecchi termini tecnici, dove bisognava strutturare un’indagine, dar conto dei rapporti con i medici legali, dei sopralluoghi. Mimì Augello mi ha quindi aiutato a parlare con cognizione di causa.
Invece in Mimì, di Cesare, ho portato il mio essere padre. Mi ha aiutato essere padre, quando Mimì lo è diventato a sua volta. Mi è capitato proprio poco tempo fa di rivedermi in una puntata in cui Mimì teneva in braccio suo figlio, perché stavo preparando uno showreel per lavoro, e lì mi sono rivisto, quando mia figlia era piccola.”
Dopo tutti questi anni immagino che tornare in Sicilia e sullo stesso set sia un po’ come quando si torna in famiglia per le vacanze…
”Ogni volta tornare in Sicilia è davvero come tornare in famiglia. Gli stessi personaggi fanno parte di noi, fanno parte della nostra famiglia. Per me è come tornare a trovare un vecchio amico, Mimì Augello. Poi in questi anni ho creato dei rapporti d’amicizia con dei colleghi siciliani, di Ragusa, coi quali ci vediamo anche al di là di Montalbano. E questa è una cosa bella davvero. Inoltre ho un rapporto fortissimo con la Sicilia, che ho conosciuto per la prima volta agli inizi della mia carriera col teatro, intorno al 1982, con la Compagnia della Rancia di cui sono socio fondatore, quando facemmo una tournèe con un piccolo musical. Sono poi tornato diverse volte con la stessa Compagnia teatrale e ci sono poi tornato quando mi sono occupato della direzione tecnica di alcune tournèe musicali. Ricordo ancora che allora, dopo 4 giorni di pausa a Roma, quando presi l’aereo per tornare in Sicilia, arrivato sullo stretto di Messina durante una giornata meravigliosa di inizio agosto, cominciarono a scendermi delle lacrime, perché ero emozionato a rivedere quella terra. Questo mi ha creato un rapporto strettissimo che si è poi consolidato in questi 14 anni di Montalbano.”
Dopo tutti questi anni di Montalbano ci sarà qualcosa che è cambiato, a parte l’età…
”Molto è rimasto uguale, i personaggi sono cambiati, così come siamo cambiati noi, siamo maturati entrambi. La bravura di Camilleri sta proprio nell’essere riuscito a far maturare i suoi personaggi, Montalbano è cambiato, ma come è cambiato Augello o Fazio. È cambiato molto pur restando poi tutto uguale.”
La volta scorsa ci hai detto che a te piace sempre cambiare, ma che l’unica cosa di cui non ti stanchi mai è proprio Montalbano. Che poi è la stessa cosa per il pubblico: non si stanca mai, e non solo delle nuove puntate, anche delle repliche. Come te lo spieghi?
”È molto semplice: se tu fai una cosa bella, piace. Il problema è che di cose belle se ne fanno poche. Poi considera che noi di film ne abbiamo girati, considerando i nuovi, solo 26, mentre le lunghe serialità fanno molti più episodi, quindi è chiaro che il pubblico si stanca di più. Per noi 26 episodi in 15 anni non sono neanche due film l’anno. Io sono un sostenitore del discorso che bisogna tornare a puntare sulla qualità, invece che sulla quantità. Bisogna selezionare i prodotti e selezionare chi li fa, bisogna far diventare la nostra televisione un’industria, così com’è in tutti gli altri Paesi del mondo.”
Immagino che nel corso degli anni ti sarà capitato più volte di incontrare Andrea Camilleri. Che ricordo conservi di questi incontri?
”Andrea, a parte la penna che ha, è un parlatore affascinante. Nelle occasioni in cui ci siamo visti, magari anche in quelle ufficiali durante le quali gli venivano poste delle domande, all’inizio c’è sempre una lunga pausa, in cui ti chiedi “Ma risponde o no?”. E invece poi ti rendi conto che è quello che dovrebbero fare tutti: prima pensare e poi partire. E lui parte, ha poi dei tempi comici straordinari, e ascoltandolo capisci come devi fare la costruzione delle frasi per ottenere sempre un effetto comico. È una persona molto profonda, che ha anche delle radici profonde nell’attualità delle cose. Secondo me è questo che lo rende ancora così produttivo. È una persona che vive assolutamente nel presente.”
Anche Il giovane Montalbano ha riscosso lo stesso grande successo del Commissario. Sei riuscito a seguire qualcosa e che ne pensi del giovane Augello?
”L’anno scorso in quel periodo ero in tournèe e quindi lavorando non riuscivo a seguire le puntate. Ne ho vista una e devo dire che il prodotto l’ho trovato diverso dal Commissario Montalbano. Loro sono tutti molto bravi, non si può fare nessuna critica su quello. Anche le sceneggiature sono scritte bene. La cosa su cui magari avrei da ridire è che se io avessi potuto scegliere lo avrei quanto meno ambientato negli anni ’70, perché ambientato così negli anni ’90 manca uno stacco visivo rispetto a ciò che facciamo noi. Questa però mi rendo conto che è anche una questione di costi. Quello che davvero non ho capito è stata l’urgenza di farlo quando ancora siamo in onda noi. Io avrei aspettato che Montalbano finisse, perché prima o poi una fine ci sarà, e poi avrei fatto il prequel, come si fa abitualmente in questi casi. Ho potuto sperimentare che anche il pubblico è rimasto confuso da questo.
Quanto a Vassallo, che ha interpretato Augello, posso dire di averlo conosciuto e l’ho trovato non solo un ragazzo molto simpatico, ma anche molto bravo e preparato. Mi ha fatto piacere vederlo in scena perché lui non mi ha imitato, ha fatto un suo Mimì Augello, e quindi è andato benissimo.”
[…]
L’appuntamento con Cesare Bocci, che ringraziamo per essere stato ancora nostro ospite, è per questa sera su Rai 1, alle 21.10 circa, ne Il sorriso di Angelica.
Daniela Bellu
 
 

Varese News, 15.4.2013
Tv
“L’Italia di oggi ha bisogno di uomini come Montalbano”
Da lunedì sera quattro nuovi episodi su Rai 1 del commissario nato dalla penna di Camilleri. Intervista al regista bustocco Alberto Sironi, che da 15 anni dirige i film con Luca Zingaretti

Sono passati 14 anni dalla messa in onda del primo “Commissario Montalbano”. E da allora sono stati realizzati 22 episodi, più altri 4 che andranno in onda su Rai 1 ogni lunedì sera dal 15 aprile. Se davanti alla macchina da presa, nei panni del commissario nato dalla penna di Andrea Camilleri, c’è sempre Luca Zingaretti, alla regia c’è lui, Alberto Sironi, regista di origine bustocca con una lunga carriera televisiva alle spalle.
Da allora ne sono passate di storie e la Rai ha sempre creduto molto in questo personaggio che ha raccolto milioni di ascoltatori, battendo ogni record televisivo. A differenza delle varie fiction, spesso massacrate dalla critica e giudicate poco vendibili all’estero, Montabalbano non ha mai deluso le aspettative di critica e pubblico, riuscendo persino a essere un prodotto televisivo venduto in 73 paesi del mondo.
Ora lunedì sera le quattro nuove storie (e ce ne sono altre quattro in preparazione), tutte tratte da altrettanti libri di Camilleri: Il sorriso di Angelica, Il gioco degli specchi, Una voce di notte, Una lama di luce. Oltre a Zingaretti ci saranno i fidati coprimari: Cesare Bocci (Mimì Augello), Peppino Mazzotta (Fazio), Angelo Russo (Catarella), Davide Lo Verde (Galluzzo). Con una novità in più: il ritorno, dopo 10 anni di assenza, di Livia, la fidanzata di Montalbano, prima sempre presente solo via telefonica. «Per la precisione abbiamo iniziato nel 1998, gli anni sono 15» precisa divertito il regista Sironi.
Cosa è cambiato in tutti questi anni?
«È cambiato molto in questi anni, siamo diventati più vecchi, ma devo dire che il rapporto che c’è con la mia troupe è fatto di un bell’affiatamento, lavoriamo volentieri insieme. Abbiamo fatto 26 film in 15 anni, in confronto a tante serie tv non sono molti, ma perché questi sono veri e propri film, più curati. Ci fa piacere poter lavorare a livelli molto buoni e i risultati ci danno ragione. È vero che Montalbano costa molto più di altri, ma fare 7 milioni di media con le repliche, vuol dir che tutto funziona».
Esiste una ricetta per il successo di Montalbano?
«Non c’è una ricetta, bisogna ricordarsi che è un personaggio straordinario scritto da Camilleri, uno dei più importanti degli ultimi 50 anni nella letteratura italiana. Zingaretti poi ha costruito un personaggio negli anni strepitoso, anche se fisicamente si discosta molto da quello dei libri. Nella serie tv uello che conta è quello che fai nel personaggio. E ne è soddisfatto anche Camilleri».
Secondo lei perché piace tanto questo commissario?
«È personaggio di cui l’Italia avrebbe bisogno, che rinuncia alla carriera per stare con i suoi uomini, che dà sempre ragione alla propria coscienza, che combatte a suo modo le ingiustizie, che affronta uomini politici che lo vogliono mettere sotto. Montalbano incarna un bisogno che ha il nostro paese. E soprattutto in questo periodo avremmo davvero bisogno di uomini come lui».
Cosa c’è di nuovo in queste ultime storie?
«In questi ultimi romanzi si respira un’aria di malinconia, al punto che una serie di fatti non raggiungono nemmeno completamente la soluzione, rimangono dei particolari che sfuggono, come se quello che accade nel mondo sia così scuro che è difficile da vedere. In queste storie Camilleri ha sentito l’aria che tira in Italia e l’ha resa reale. Nella penultima puntata, Una lama di luce, c’è anche lo sdegno nei confronti della prevaricazioni di una certa politica mafiosa, per chi usa il potere per schiacciare la libertà del cittadino. Più attuale di così».
È vero che si stanno preparando altri quattro episodi?
«Non sappiamo ancora quali ma ce ne sono altri quattro in preparazione. Camilleri ha promesso di prepararci le storie e le promesse lui le mantiene sempre. È una persona di una speciale intelligenza, talmente brillante che sembra avere 50 anni in meno di quelli che ha. È un cervello unico».
Manuel Sgarella
 
 

Tvblog.it, 15.4.2013
Montalbano sono (e Montalbano resto): la fiction non cambia, è un bene?
Il Commissario Montalbano si conferma per l'ottimo cast e la regia: nulla cambia per la fiction di Raiuno, consapevole di avere un prodotto che piace.

Montalbano, si sa, è integerrimo. Non cambia, ama le buone abitudini, siano esse un pranzo di fronte al mare di Vigata o una serata a cena con Livia. Guai a cambiare la sua routine, guai a guastare le sue certezze. E Raiuno obbedisce: “Il Commissario Montalbano”, dopo quattordici anni di messa in onda l’unico cambiamento che la fiction si concede è Livia, interpretata ora da Lina Perned.
Ci troviamo di fronte ad un esempio di come la fiction, per migliorare, non debba per forza inventarsi qualcosa di nuovo: immaginare Montalbano alle prese con nuovi colleghi, nuovi amici, una nuova città (sacrilegio) sarebbe come pensare ai libri di Andrea Camilleri scritti, però, da un altro autore.
Montalbano ha saputo in questi anni consolidare la propria autorevolezza e simpatia senza snaturarsi, riuscendo a conquistare il pubblico con le sue brevi ma intense apparizioni. Capire il segreto del successo della fiction potrebbe portare a tre diverse valutazioni.
Le storie
I casi su cui indaga il protagonista lo portano ad avere a che fare con diversi personaggi, gli unici che cambiano nel corso degli anni. Le guest star danno ad “Il Commissario Montalbano” un senso di cambiamento che, altrimenti, porterebbe la serie a sembrare sempre uguale a sè stessa. Fedeli ai romanzi, le sceneggiature rispecchiano la pacatezza dei luoghi descritti da Camilleri: il rischio di diventare noiosette è in agguato, ma a rimediare ci pensa il cast.
Il cast
Pensi a Montalbano ed immagini Luca Zingaretti. L’attore è riuscito a crearsi una carriera parallela al personaggio che gli ha regalato la popolarità, restando grato al Commissario tornando a vestire i suoi panni non appena le sceneggiature vengono sfornate. Il resto del cast non è da meno: da Mimì (Cesare Bocci) a Fazio (Peppino Mazzotta), passando per Catarella (Angelo Russo), sarebbe impensabile sostituire uno di loro con un nuovo ingresso. C’è solo un modo per immaginare un cast diverso, ed è stato realizzato ne “Il giovane Montalbano”.
La Sicilia
I paesaggi splendidi che fanno da sfondo alle vicende non restano semplicemente a margine delle storie, ma s’inseriscono silenziosamente fino a rubare la scena ai personaggi in certe occasioni. Chi vive da quelle parti ha un motivo di orgoglio, chi si trova lontano prova invidia e spera di potersi sedere su quegli stessi tavoli dove Montalbano pranza e si fa disturbare dal lavoro che incombe.
Montalbano deve cambiare?
Alla luce di queste analisi, verrebbe da dire che “Il Commissario Montalbano” non necessita di aggiustamenti. Ma se sommate tra di loro, il rischio che si ottenga un effetto di già visto potrebbe serpeggiare anche laddove la qualità, innegabilmente, si vede, sia nel cast che nella regia. Nel panorama delle fiction cerchiamo spesso un’idea che cambi il modo di pensare le serie tv nostrane, mentre “Montalbano” non ci pensa proprio a cambiare, restando perfetto nella sua immutabilità.
Sarà così?
>Paolino
 
 

La Sicilia (Ragusa), 15.4.2013
Topalbano e il pesce fresco
Santa Croce. Giuseppe Micciché e la moglie raccontano la genesi del fumetto in una serata a Punta Secca

La tavola che Cavazzano ha regalato a Giuseppe Miccichè e alla moglie Lina Canto per il Museo del Fumetto di Santa Croce Camerina

Santa Croce. "Hai visto i luoghi di Montalbano? - Oh certo. Ero stato invitato nel Castello di Donnafugata per un incontro con il pubblico dal direttore del Museo del fumetto siciliano, l'architetto Giuseppe Miccichè. Per l'occasione alloggiavo in un alberghetto davanti al mare, proprio vicino alla casa di Montalbano. Precisamente a Santa Croce Camerina, località Punta Secca". Lo ha detto lui. Giorgio Cavazzano. Intervistato sull'innovativa dimensione di Topolino, il disegnatore di Topalbano ha ricordato un amico, un grandissimo appassionato di fumetti, il curatore di quell'angolo di storia dove il sogno diventa realtà. Il museo del fumetto, che fa capo all'associazione culturale Xanadu, è prima di tutto Giuseppe Miccichè con la moglie Lina Canto.
Una realtà che è frutto di una passione che non conosce confini. E tra i balloons del fumetto più amato il commissario di Vigata, i suoi luoghi, proprio a due passi dalla casa dei fondatori e direttori del Museo. "Giorgio non poteva farci regalo più bello - ha detto Lina - e con questo non mi riferisco alla sua gentilissima citazione, sul numero di Topolino attualmente in edicola".
L'architetto Miccichè tira fuori da uno schedario una tavola. "Ecco - commenta l'amatore di fumetti del piccolo centro ibleo - è questo il regalo più grande. Giorgio ce lo ha spedito qualche giorno prima che uscisse il numero in distribuzione. C'è il nostro Faro, c'è la nostra Punta Secca. E' un'emozione, che dire. E' veramente una grande emozione".
"Il musetto vispo di Mickey Mouse che punta verso il simbolo storico della nostra amata terra - continua Lina Canto - e chi ce lo doveva dire? Giorgio è un amico, non ci sono altre parole per commentare un onore così grande". Lina Canto e Giuseppe Miccichè sono stati contattati da Cavazzano l'estate delle scorso anno, quando l'autore dei bellissimi disegni che hanno messo le orecchie e il naso al personaggio nato dalla penna di Camilleri era solo in embrione.
"Ragazzi mi servono delle foto, mi ha contattato la Disney per questo bel progetto…". D'altronde lo racconta anche lui tra le pagine dell'intervista a lui dedicata, proprio dietro la detective story che ha svuotato le edicole.
"Quando visitai la Casa di Montalbano, scattai qualche foto - si legge nell'intervista a Giorgio Cavazzano pubblicata su Topolino - Mi stupì non poco vedere coppie di sposi che si facevano fotografare accanto alla fatidica casa e gli innumerevoli cartelli stradali indicanti ‘La casa di Montalbano'. Quando mi arrivò la sceneggiatura, chiesi aiuto per la documentazione al caro amico Miccichè, che in quattro e quattr'otto, assieme alla moglie Lina, girò e fotografò ogni angolo di Punta Secca. Mi fornì amichevolmente una decina di chili di fotografie". "Gliele abbiamo mandate con piacere - racconta ancora Lina Canto - mi ricordo una sera, qui a cena da noi. Sua moglie Elena. Ha spinato con me il pesce che avremmo mangiato in un allegro conviviale che si sarebbe svolto di lì a poco. Stranamente da noi una giornata di pioggia di quelle che ti costringono dentro. Ci siamo arrangiati come meglio potevamo. Ma sai le risate. Amici, non ci sono altre parole per definirli".
Alessia Cataudella
 
 

La Sicilia (Ragusa), 15.4.2013
La curiosità
L’ultimo «Topolino» è già da collezione

Santa Croce. Non ne trovi uno, nemmeno nel raggio di 50 km. Topalbano è andato a ruba. Le copie, tutte quelle disponibili a Santa Croce Camerina, letteralmente evaporate. Fino a giovedì mattina qualcosa si poteva ancora trovare. Ma la notizia che il faro, la Casa di Montalbano, così come la Piccola Oasi, il bar storico della piazzetta di Punta Secca, erano finiti su Topolino ha fatto correre tutti i cittadini della città del Sole alle edicole più vicine, e anche oltre. C’è chi le cerca oltre il confine della provincia iblea. Tam tam su internet, telefonate ad un amico fuori porta. Non si trova una copia nemmeno a pagarla a peso d’oro. Topalbano lo hanno comprato proprio tutti. Alcuni hanno fatto anche la scorta a casa, per amici e parenti che non hanno avuto eguale fortuna. Montalbano su Topolino è un altro pezzo di storia per Santa Croce Camerina. Destinato a finire negli annali delle cose che contano, il fumetto non poteva che estasiare un seguito infiammato, in attesa che stasera sul piccolo schermo sia Luca Zingaretti, al suo ritorno a due dimensioni con la fiction Rai, a fare il resto.
a. c.
 
 

La Sicilia (Catania), 15.4.2013
I due volti di Giacinto Ferro tra Camilleri e De Filippo

"La fortuna con la F maiuscola" (di Eduardo De Filippo) va in scena al Metropolitan il 27 e 28 aprile, ma già stasera il pubblico ne può avere un saggio. Nella nuova serie della fiction sul commissario Montalbano (in onda su Rai1), avrà un ruolo centrale, quel Giacinto Ferro che nella commedia attesa al Metropolitan riveste un ruolo decisivo.
Il giallo siciliano è stato confezionato dalla genialità di Camilleri, per certi versi il continuatore di Pirandello, così come una commedia tragica è quella di De Filippo, che ricevette dal medesimo Pirandello la consacrazione dell'arte: una serie di fortunate combinazioni che si collegano in modo imprevisto.
[…]
Sergio Sciacca
 
 

ASCA, 16.4.2013
Tv/ascolti: Montalbano subito nella top ten delle fiction piu' viste

Roma - La nuova stagione de ''Il Commissario Montalbano'', con 9,6 milioni di telespettatori e il 34.19 di share registrati nella prima serata di ieri, si piazza subito al terzo posto nella top ten delle fiction piu' viste della stagione televisiva. Ieri ''Il diavolo veste Prada'', in replica su Canale 5, ha registrato 2,9 milioni di telespettatori e il 10,63 di share. Queste le prime serate di fiction italiana sopra il 24%. 1) 19/02 RAI 1 Volare - La grande storia di Domenico Modugno, 11385, 38.97. 2) 18/02 RAI 1 Volare - La grande storia di Domenico Modugno, 10099, 34.21. 3) 15/04 RAI 1 Il Commissario Montalbano 9630, 34.19. [...]
 
 

ANSA, 16.4.2013
Montalbano evento,terzo risultato sempre
9.630.000 spettatori. Degli Esposti, 'e' diventato un classico'

Roma - Con 9 milioni 630 mila spettatori e il 34,19%, Il sorriso di Angelica, che ieri sera su Rai1 ha riportato in tv Il commissario Montalbano, e' il terzo risultato assoluto nella storia ormai datata 1999 del personaggio creato da Andrea Camilleri e interpretato da Luca Zingaretti. E' il terzo per share e per spettatori. ''Montalbano piace perche' e' un classico, di quelli belli e quindi che non passa mai di moda'', dice Carlo Degli Esposti, produttore con Rai Fiction dei gialli di Montalbano.
 
 

La Stampa, 16.4.2013
Boom di Montalbano in tv: share 34,2%
Nove milioni e 630 mila telespettatori incollati allo schermo per il ritorno della fiction con Luca Zingaretti tratta da Camilleri

Torna Montalbano ed è subito record: il commissario nato dalla penna di Andrea Camilleri e interpretato da Luca Zingaretti ha tenuto incollati allo schermo nove milioni 630 mila telespettatori, pari al 34,2% di share.
L’episodio «Il sorriso di Angelica» andato in onda ieri in prima serata, è il secondo risultato di sempre per Montalbano, Bisogna infatti risalire al 2002 per un dato di questa portata. Il risultato è anche al terzo posto nella top ten delle fiction piu’ viste della stagione televisiva.
[...]
 
 

Corriere del Mezzogiorno, 16.4.2013
Il commissario di Zingaretti
Montalbano torna in tv e «sbanca»: quasi dieci milioni di spettatori
Terzo miglior risultato della fiction ispirata dalla penna di Camilleri. Il produttore: «Ormai è un classico»

Montalbano «incolla» in poltrona quasi dieci milioni di italiani, e segna il terzo miglior risultato di sempre. La fiction è tornata in tv, su Rai 1, lunedì sera, con Il sorriso di Angelica: la puntata della fiction che racconta le storie dell'affascinante commissario siciliano è stata vista da 9 milioni 630 mila spettatori, pari al 34,19% del pubblico. Si tratta del terzo risultato assoluto nella storia ormai datata 1999 del personaggio creato da Andrea Camilleri e interpretato da Luca Zingaretti. Terzo per share dopo La vampa d'agosto (37,50%, 2008) e Gli arancini di Montalbano (34,44%, 2002), ma anche per spettatori dopo Gli arancini di Montalbano (9.892.000, 2002) e Gatto e cardellino (9.795.000, 2002). Montalbano si conferma così uno degli appuntamenti di fiction più amati e attesi dagli spettatori italiani capace di cifre ormai impensabili per la tv generalista salvo qualche sporadico caso: il festival di Sanremo o la fiction stessa - Il sorriso di Angelica quest'anno viene subito dopo il Volare di Beppe Fiorello - persino prima di qualunque altra partita di calcio.
UN CLASSICO - «Non speravo in queste cifre, penso prima o poi ci sarà un momento in cui il pubblico comincerà a stancarsi di Montalbano», dice all'Ansa il produttore Carlo Degli Esposti, fino a ieri pronto a scommettere sì sul successo ma non a sfiorare i 10 milioni. «E ieri su Sky c'era anche una partita, Lazio-Juventus, posticipo di campionato, il prossimo lunedì no e forse andremo ancora meglio», aggiunge. Al di là dei record resta il fatto curioso e anche sorprendente che «Il commissario Montalbano» riesce ad avvicinarsi a 10 milioni di spettatori pur essendo una fiction sempre uguale a stessa, da quel 6 maggio 1999 del primo Ladro di merendine da 6 milioni 251 mila spettatori con il 24,45%: stessi scenari, storie, attori mentre il mondo della fiction (e non solo ovviamente) ha preso altre strade, molto più veloci, ed altri linguaggi. «Montalbano piace perchè è un classico, di quelli belli e quindi che non passa mai di moda», è la spiegazione del produttore, che sottolinea il modello produttivo che definisce di «equilibrio sostenibile. pochi pezzi senza abusare del successo».
 
 

La Sicilia (Ragusa), 16.4.2013
Il caso. Il ritorno del commissario e la propaganda sprecata
Montalbano c’è ma tutto il resto?
La fiction, il migliore spot ragusano
Non siamo ancora riusciti a capitalizzare l'enorme richiamo pubblicitario per il territorio: e va in onda dal lontano 1999

In questi anni, dal lontano 6 maggio del 1999, ha senza dubbio portato più turisti lui in provincia di Ragusa di quanti non abbia fatto l'aeroporto di Comiso. Bella forza, si potrebbe obiettare: l'aeroporto non esiste ancora. Ma anche il commissario Montalbano, a ben vedere, è solo un personaggio creato dalla fantasia. Al di là di ogni facilissima ironia, l'unica cosa certa è che il migliore sponsor possibile della provincia iblea nel mondo è finalmente tornato in onda su Raiuno con il consueto carisma di Luca Zingaretti.
L'appuntamento di ieri sera, in attesa dei dati ufficiali, avrà con pochi dubbi incollato allo schermo milioni di italiani. Tutti rapiti dal fascino degli attori, dalla arguzia delle sceneggiature basate sui racconti di Andrea Camilleri, ma soprattutto, affascinati dal paesaggio dove si svolge la massima parte delle avventure del commissario. Vigata, nella finzione letteraria prima e cinematografica poi. Ragusa, nella realtà dei fatti. Col suo barocco, i suoi altopiani, le sue piazze. Soprattutto, con la sua atmosfera che migliaia di turisti, ammiratori della serie televisiva, vogliono poi conoscere dal vivo.
E con buoni risultati per l'industria del turismo. Ragusa, grazie alla fiction, è da oltre un decennio alla ribalta nazionale. Con servizi televisivi e nei più venduti giornali d'Italia. È della scorsa settimana la rinnovata promozione al territorio che è venuta dal settimanale "Tv sorrisi e canzoni". Ed è solo un esempio.
La domanda, a questo punto, può apparire ovvia: ovvero, Ragusa è riuscita a capitalizzare al massimo questa incredibile opportunità di promozione turistica? La notorietà che deriva dal commissario Salvo Montalbano, infatti, ha anche il potere di fare esplodere le contraddizioni di una zona tra le più belle della Sicilia, ma al contempo, tra le più difficili da raggiungere e meno agevoli da frequentare. I posti letto non mancano, ma, è inutile negarlo, Ragusa resta ancora lontana dai principali circuiti turistici. L'aeroporto è ancora in stand by, le buone intenzioni non mancano, i problemi, però, restano tutti in piedi.
Lo hanno più volte ripetuto gli operatori del settore. Difficile destagionalizzare lungo una costa fatta solo di seconde case e non di alberghi, ha fatto rilevare Gianni Gulino, presidente dell'associazione immobiliaristi iblei. La carenza di infrastrutture e di servizi è una condizione che paghiamo a caro prezzo, ha più volte ribadito Rosario Dibennardo, presidente di Federalberghi. Lo sanno bene tutti i proprietari di hotel o bed and breakfast. Arrivare a Ragusa equivale a vivere emozioni incredibili, anche percorrendo quelli che vengono definiti "i luoghi di Montalbano". Angoli di meraviglie e di pace. Tra barocco e campagna. Gastronomia d'eccellenza che, ci perdonino i lettori di Camilleri, forse neanche la trattoria di don Calogero si può mai immaginare.
Eppure c'è qualcosa che non torna. "Tra qualche decennio - rifletteva mesi addietro Sergio Guastella, allora candidato a sindaco per Ragusa - i giapponesi ci studieranno come fenomeno quasi incomprensibile. Come mai non siamo riusciti a creare un circuito di ricchezza e di indotto grazie a questa incredibile botta di fortuna che ci porta periodicamente alla ribalta nazionale? "
Ecco un mistero in più tutto da risolvere per il nostro caro Montalbano.
Antonio La Monica

Un successo mondiale
Lo vedono in 65 nazioni

"Il sorriso di Angelica" è andato in onda ieri sera. "Il gioco degli specchi", "Una voce di notte", "Una lama di luce" sono i titoli delle altre tre puntate della serie tv "Il commissario Montalbano". Andranno in onda ogni lunedì. I numeri de Il commissario Montalbano sono un successo mondiale. La serie è stata venduta in 65 paesi, ed ha conquistato persino la Bbc. Lo share medio, per le prime visioni, è stato del 32% con oltre nove milioni di spettatori. Mezzo mondo, dunque, rapito dal fascino del personaggio messo in scena da Zingaretti e nato dalla penna di Andrea Camilleri, può dire di aver visto Ragusa. di avere passeggiato per quella Vigata che, nella realtà, si chiama Ibla, Punta Secca, Donnalucata e Scicli.
a. l. m.

Il pittore
C’è anche Chessari

Attenzione ai particolari. Per gli amanti d’arte della provincia di Ragusa sarà un piacere scoprire tra le scenografie di tre dei quattro episodi previsti dalla serie, alcune opere del maestro Chessari, infatti, la produzione della fiction ha chiesto di potere utilizzare alcune delle opere. Si tratta, per lo più, di grandi tele, paesaggi che, ne siamo certi, aggiungeranno bellezza al fascino già evidente dei luoghi in cui il commissario Montalbano si troverà ad indagare. “Sono stato felice – spiega il maestro Chessari – di avere preso parte, attraverso i miei quadri, a questa importante serie televisiva vista in tutto il mondo”.
a. l. m.
 
 

Tvblog.it, 16.4.2013
Il commissario Montalbano: Peppino Mazzotta è Fazio, l'intervista di TvBlog
Ne Il Commissario Montalbano, da quasi 15 anni, è Fazio, braccio destro di Salvo: Peppino Mazzotta racconta a TvBlog il dietro le quinte di una fiction che appassiona quasi 10 milioni di telespettatori a puntata.

Ieri sera è andato in onda il primo dei quattro film de Il commissario Montalbano previsti per questa nuova stagione, Il sorriso di Angelica. Ancora una volta abbiamo avuto conferma della qualità e del successo del prodotto, che continua ad appassionare il pubblico televisivo, anche quello che abitualmente disdegna le fiction. Il merito, come ripetuto più volte, è dell’abilità di Andrea Camilleri di raccontare, degli sceneggiatori di rendere in tv i romanzi dello scrittore, e della straordinaria bravura del cast che abbiamo imparato a conoscere nel corso degli anni. Tra gli attori che hanno fatto grande Il commissario Montalbano c’è Peppino Mazzotta, il rassicurante e preciso Fazio, braccio destro di Salvo e immancabile protagonista di ogni episodio.
In occasione della conferenza stampa di presentazione dei film ho avuto modo di scambiare due chiacchiere con Peppino, che ho poi risentito il giorno seguente, non solo per scoprire qualche dettaglio in più sulle novità che ci attendono nei nuovi episodi, ma anche per conoscere meglio un attore di talento che meriterebbe più spazio nei prodotti televisivi, almeno in quelli Rai. A parte il suo impegno ne Il commissario Montalbano, Mazzotta continua a portare avanti la sua grande passione per il teatro, tanto che ora sta girando l’Italia con la tournée, iniziata a gennaio, dello spettacolo La torre d’avorio, nel quale affianca proprio Luca Zingaretti.
Per cominciare, so che sei in tournée teatrale proprio con Luca Zingaretti in questo periodo. Ci racconti questa esperienza?
”Lo spettacolo è La torre d’avorio, un testo inglese di Ronald Harwood, lo stesso sceneggiatore che ha scritto Il pianista di Roman Polanski e che ha poi vinto l’Oscar, che Luca ha deciso di portare in scena, curando sia la regia e avendo anche il ruolo da protagonista, insieme a Massimo De Francovich. Siamo in giro da gennaio, finiamo a maggio. È stata una tournée molto lunga, che ha toccato quasi tutte le città italiane, con tantissime repliche. È stato un vero piacere, anche perché con Luca avevo sempre e solo lavorato in televisione, invece questa volta, essendo due attori che hanno sempre fatto teatro, è stato bello ritrovarsi a lavorare insieme.”
Ieri è tornato Il commissario Montalbano, dopo 14 anni di grandi successi. Cosa rappresenta per te questa serie e cosa ti ha regalato dal punto di visto personale e professionale?
”Intanto posso dire che per tutti noi è una gioia tornare a lavorare su questo set, essendo diventato ormai un fenomeno così particolare che nessuno si aspettava. È un piacere sapere di esserci dentro perché ho anche la sensazione che l’esperienza di Montalbano sarà un’esperienza che segnerà la storia della televisione italiana, in quanto fenomeno abbastanza unico. Un giorno quindi ci sarà il mio nome in questo piccolo fenomeno, e questo non può che farmi immensamente piacere. Poi ci sono tante cose che mi legano a questo prodotto, non ultimo il fatto che siamo un gruppo di persone che si sono ritrovate, sconosciute, 14 anni fa e che oggi hanno una loro conoscibilità. Inoltre c’è il fatto che eravamo persone che non si conoscevano e che quindi potevamo anche essere incompatibili l’una con l’altra, e invece io, Luca, Cesare, Angelo e gli altri siamo anche persone compatibili. Siamo diventati molto amici e quindi abbiamo un rapporto che va oltre quello professionale, cosa che non era affatto scontata. A questo aggiungi il piacere di stare in Sicilia, dove ci troviamo più o meno per 4 mesi ogni tre anni.”
Visto che li conosci da così tanti anni, descrivi in poche parole per noi i colleghi con cui sei più a contatto, e quindi:
Luca Zingaretti:” Luca è molto cambiato nel corso degli anni. Siamo cambiati tutti, perché siamo cresciuti, ma lui è cambiato in particolar modo. Era una persona che ragionava molto di pancia, una persona molto istintiva e invece adesso è diventato un uomo saggio, ponderato, e quindi questa cosa qui si nota molto.”
Cesare Bocci: “Cesare è una persona squisita, di una umanità eccezionale, molto disposto all’ascolto. Lui c’è sempre, lo puoi chiamare in qualsiasi momento e sai che ti ascolterà.”
Angelo Russo: “Angelo è un folle, un simpatico pazzerello, molto logorroico.”
Impossibile pensare a Montalbano senza Fazio, un poliziotto ligio al dovere, con il ‘complesso dell’anagrafe’ come lo definisce il commissario. Quanto ti somiglia?
”Fazio mi somiglia abbastanza. Anche io sono una persona abbastanza metodica, abbastanza pignola quando affronta qualsiasi compito, sono un pochino più volubile rispetto a Fazio, nel senso che cambio umore con grande velocità,e mi si può quindi trovare di buon umore un attimo prima e magari poi sono intrattabile. Per il resto ci assomigliamo molto, come ad esempio nel senso di fedeltà che ho nei confronti delle persone a cui tengo.”
Quindici anni di Montalbano: sei praticamente cresciuto insieme a questa fiction e insieme a Fazio. È stato complesso vestire così a lungo i panni dello stesso personaggio?
”È stato certamente complesso e anche una cosa curiosa. Ho iniziato che avevo 27-28 anni e ora ne ho più di 40. Certamente è come se questi film di Montalbano fossero mio malgrado la testimonianza del fatto che sto invecchiando perché posso vedere come ero da Fazio a 28 anni e come sono ora, e questa non è una cosa piacevole magari, per me di certo, non per il film. Però poi non è che io abbia molto razionalizzato questa cosa. Alla fine mi rendo conto che Fazio di 14 anni fa non è lo stesso Fazio di adesso. Allora era un ragazzo molto sprovveduto, ora è un uomo molto più sicuro, anche nel rapporto che ha con Montalbano, che oggi è molto più paritario rispetto a quello che aveva agli inizi, dove la relazione di sottoposto ispettore – commissario era molto evidente.”
Nonostante tu abbia fatto tantissimo teatro, cinema e avuto anche altre esperienze televisive, per la maggioranza dei telespettatori continui ad essere Fazio. Questa cosa ti pesa o la vivi bene?
”Non mi pesa in quanto Peppino che fa l’attore e viene riconosciuto come Fazio. Magari mi pesa un po’ di più per il fatto che da moltissimi anni io, come anche gli altri, non ho avuto nessun’altra possibilità e nessun’altra offerta in Rai. Il fatto che mi riconoscano come Fazio perché lui piace a me fa piacere, il fatto che mi riconoscano come Fazio perché non hanno avuto modo di vedermi in altro mi fa meno piacere. Questo attiene comunque un po’ alla storia del nostro Paese. Io poi sono una persona molto riservata, che non frequenta o frequenta poco i salotti, e il nostro è un Paese in cui una certa libertà di pensiero poi si paga.”
Tu sei calabrese, ma in Montalbano sei un perfetto siciliano. Nel lavoro d’attore ci vuole bravura anche in questo, ma non è da tutti. Come ci riesci così bene?
”Il dialetto calabrese e siciliano sono abbastanza simili. Poi se vogliamo anche dal punto di vista culturale, tra le due culture calabrese e siciliane, c’è una certa attinenza. Poi considera che passando del tempo in Sicilia, quando si gira, capita anche in maniera inconscia che quando vai in giro e senti dei suoni, degli accenti, piano piano li assimili e li fai tuoi. È un po’ come per imparare una lingua vai a vivere in un posto in cui la parlano, dopo un po’ senza accorgertene assimili un po’ di quelle dinamiche sonore. Io ora a volte mi scopro a dire delle cose in dialetto siciliano anziché in calabrese.”
Tu hai visto Il giovane Montalbano e come è stato vedere il ‘tuo’ personaggio interpretato da un altro?
”Ho visto solo due puntate e devo dire che loro sono stati molto intelligenti. Hanno conservato lo spirito dei personaggi del libro, hanno aggiunto un po’ di ricordo di quello che siamo noi anche, però allo stesso tempo hanno mantenuto il loro approccio personale che era la cosa migliore da fare.
Per quanto riguarda Fazio, non ho una ‘sindrome di possesso’ nei suoi confronti, quindi non ho avuto particolari traumi (ride, ndr). Ho guardato il film come si guarda qualsiasi altro film e mi è piaciuto, poi Beniamino è stato molto bravo.
Rispetto invece ai nostri rapporti con la produzione, quest’ultima ha deciso di fare questa cosa prima che si mettesse un punto al ‘vecchio’ Montalbano e noi non eravamo molto d’accordo. La produzione ha però fatto dei conti dal punto di vista del mercato e questo è stato motivo di incomprensioni, perché avremmo preferito aspettassero la nostra conclusione. Alla fine comunque hanno avuto ragione loro perché vedo che convivono bene entrambe le cose.”
Voi protagonisti di Montalbano siete tutti attori con grande esperienza teatrale e credo che questo traspaia anche in scena. È così? Il teatro è sempre una marcia in più?
”Alberto Sironi è nato col teatro e per questo ha fatto un cast di attori di teatro. Non solo noi, tutti i caratteristi di Montalbano, che sono poi anche la forza del film, e che magari hanno solo una o due pose ma che comunque ti ricordi, sono tutti attori dello Stabile di Catania o di Palermo. Anche la scrittura di Camilleri è poi una scrittura teatrale, grottesca, ed era quindi utile che ci fossero attori di teatro che riuscissero a leggere la dimensione della commedia in questi termini.
Il teatro serve eccome, è come una palestra in cui ti tieni in allenamento, in cui alleni i muscoli legati alla sensibilità, e quando vai a fare tv o cinema quell’allenamento te lo ritrovi. Ci sono poi tipi di racconti cinematografici per cui non serve e altri in cui è indispensabile. Per quanto riguarda Montalbano credo che serva di essere attore di teatro perché Camilleri scrive coi tempi di teatro, i dialoghi sono prettamente teatrali.”
Per concludere e salutarci, cosa ci dobbiamo aspettare da questi nuovi episodi di Montalbano?
”Sono diversi anche tra di loro, non solo rispetto al passato. C’è intanto che rispetto a qualche episodio del passato si torna a indagine di squadra, Montalbano è meno solo nelle sue indagini. C’è in alcuni episodi una spinta del pedale verso una commedia più pura, soprattutto nel personaggio di Catarella e in alcune situazioni che ci capitano con alcuni testimoni. Ci sono poi queste incursioni di Montalbano nel mondo femminile ‘altro’ rispetto alla vita di coppia.
Per quanto riguarda Fazio invece ci sarà questo nuovo tormentone che si aggiunge a quello della ‘sindrome dell’anagrafe’ e che io ho battezzato il tormentone del ‘già fatto’, cioè la sintonia che ormai esiste tra Fazio e Montalbano per cui quando il commissario chiede qualcosa, Fazio risponde ‘già fatto’. Prima non c’era, Camilleri l’ha aggiunta negli ultimi romanzi. L’abbiamo quindi non solo ripresa dove lui l’aveva scritta, ma anche allargata a qualche nuova situazione.”
Ringraziamo Peppino per la disponibilità e la sensibilità dimostrata e gli diamo appuntamento per i suoi prossimi successi professionali.
Daniela Bellu
 
 

il manifesto, 16.4.2013
Fine dei giochi - Sette voti per Rodotà
Il più amato dai collaboratori

Non c'è stata partita. Stefano Rodotà ha stravinto le nostre consultazioni. I collaboratori del manifesto lo vedono come il candidato migliore per il Quirinale. […] Hanno conquistato un voto: […] Andrea Camilleri, […].
 
 

Corriere della Sera, 17.4.2013
A fil di rete
Montalbano vincente rischia il manierismo
Luca Zingaretti è molto bravo, Montalbano è una delle poche serie di qualità di cui possiamo vantarci, ma il plot è fragile

Quando si va sul letterario è sempre un brutto segno. La nuova serie del commissario Montalbano inizia con un predicozzo di Andrea Camilleri sul suo rapporto con L'Orlando furioso e con la bellezza conturbante di Angelica. Suscitando tenerezza, Camilleri dice persino che Montalbano è il suo alter ego. Sembrava Giuseppe Ungaretti quando dal salotto de L'approdo leggeva le sue poesie (Rai1, lunedì, ore 21,15).
L'episodio si chiama Il sorriso di Angelica e racconta di furti nelle ville della Vigata bene. L'inizio fa temere il peggio: Montalbano è a letto con la sua fidanza Livia (ora interpretata da Lina Perned), che nel sonno borbotta qualcosa di indicibile a opera di un certo «Carlo non farlo»: «No Carlo, di dietro no...». Poi si scoprirà che è solo questione vestimentaria. Luca Zingaretti è sempre molto bravo, Montalbano è una delle poche serie di qualità di cui possiamo vantarci, la location è splendida ma questa volta il plot è piuttosto fragile. Angelica Cosulich (Margareth Madè), trentenne dirigente di banca, tenta di sedurre Montalbano (e ci riesce con facilità), pur di attuare un suo piano, una sorta di vendetta storica nei confronti di un usuraio. Quando la storia non è serrata, si aprono varchi narrativi da cui entra di tutto: la spending review, la crisi economica, un episodio lacrimevole di mancata adozione, persino il vino della casa servito come fosse nettare. Montalbano è stanco? Il rischio più grosso è il manierismo: quando l'azione corre, i difetti non si vedono, ma quando l'azione latita le telefonate di Catarella (stile fratelli De Rege) e l'ottusità programmata del questore pesano come macigni.
La regia è di Alberto Sironi, lasceneggiatura di Francesco Bruni, Salvatore De Mola, Leonardo Marini, supervisionata da Camilleri, la produzione è della Palomar di Carlo Degli Esposti.
Aldo Grasso
 
 

Il Tempo, 17.4.2013
Ascolti record per Montalbano che fa sognare

Il Commissario Montalbano über alles. Hai voglia a dire che la politica sotto elezioni del nuovo presidente della Repubblica tira da matti. Non è affatto così. Almeno nel lunedì scorso, dove a correre negli ascolti è stato il Commissario Montalbano, su Rai1, interpretato da Luca Zingaretti e non i talk show dedicati ai chiacchiericci politici. Il commissario uscito dalla penna dello scrittore siciliano Andrea Camilleri e trasposto con successo sul piccolo schermo, ha raccolto il 34,19% di share con 9 milioni e 629mila spettatori, raggelando le trasmissioni dedicate alla attualità ed alla politica in attesa di partorire presidente, governo o - nel caso salti tutto - nuove elezioni.
Su La7 Piazzapulita di Corrado Formigli si è fermata al 4,51% con poco di un milione di spettatori mentre su Rete 4 la Quinta Colonna di Paolo Del Debbio è andata meglio, raggiungendo il 5.98% con un milione e 560.565 spettatori.
Tranne Porta a Porta di Bruno Vespa, trainata dal Commissario in onda prima e attestatasi al 18,41% di share (in seconda serata su Rai 1), il resto è mosceria. Anche sommandoli gli ascolti dei due talk di prima serata raccolgono meno di un terzo del pubblico di Montalbano. Perché? Eppure la crisi è sotto gli occhi di tutti e la politica fatica a trovare una sua concordia mentre il Paese pare attendere una soluzione ai propri problemi. Ma non basta: l’Auditel, campione di rilevazione dei dati di ascolto nazionali in tv, fotografa una tendenza. È un sensore l’auditel di ciò che si muove nella pancia della nazione. Giorni fa, prima di Pasqua, ha rilevato l’alto seguito della Via Crucis con il nuovo Papa - oltre 7 milioni di spettatori - ed oggi decreta il trionfo della fiction sul talk. Dall’altro la voglia di evasione, di cancellazione delle incapacità della politica e del lavoro che non c’è: segni di disagio che cercano nella figura di un commissario vitale e, dobbiamo dirlo, ben confezionato come prodotto tv, un’ora d’aria al marasma contemporaneo. Il Papa, il Commissario, la fiction di Rai 1 con le suore protagoniste, Che Dio ci aiuti: tutte figure rassicuranti, tra realtà di fede, il Papa, e narrazione filmica. Tutte figure che mantengono la parola data, che lasciano aperta una - anzi più di una - speranza al bene. Dove il lieto fine non è cancellato, non si trova espulso dai dati della realtà e dell’esistenza. Ai tempi del fascismo il cinema che imperava era quello dei telefoni bianchi. E non era una coincidenza ma un contrappasso al presente di allora, per anestetizzarlo. Perché come ha scritto Camilleri «futtiri addritta e camminari n’ta rina portuna l’omu a la ruvina».
Massimiliano Lenzi
 
 

La Stampa, 17.4.2013
Dieci milioni su Raiuno per il commissario di Camilleri
Antico e moderno insieme, ecco perché incarna lo spirito nazionale
Montalbano siamo

Si può dire che Montalbano piace agli italiani (oltre dieci milioni: un partito più grande di Pd e Pdl!) per le stesse ragioni per cui, se ci fosse l’elezione diretta, Camilleri, il suo papà, sarebbe un ottimo candidato alla Presidenza della Repubblica, e forse batterebbe anche la Gabanelli, ieri scelta su Internet dai militanti del Movimento 5 Stelle. Piace perché va bene per tutti, ha lettori-telespettatori in ogni parte d’Italia, da Bolzano a Trapani, con sorprendenti (per un siciliano) enclaves di fan anche in Alto Adige, e in questo senso è un vero garante dell’unità nazionale e perfino delle minoranze etniche e linguistiche.
Incredibilmente, tutti capiscono il suo dialetto aulico e un po' inventato, quello delle nonne che ancora dicevano «un ci rumpiri i cabasisi», mentre oggi un qualsiasi ragazzo di Palermo o Catania parla correntemente italiano e quasi non si lascia scappare neppure un «minchia!». Forse gli avrà giovato anche la serie del Montalbano giovane, che ha dimostrato come, tranne qualche dettaglio, Salvo fosse da ragazzo qual é oggi, con la sua testardaggine così tipicamente siciliana, i suoi sospetti, il suo essere sempre malfidato. O forse no: il punto è controverso, sono in molti a dire che tra i dieci milioni che l'altra sera hanno guardato il vecchio Montalbano, c'erano tutti i nostalgici che non ne avevano accettato la versione «mini».
Poi, c'è un aspetto più delicato. Il commissario è, sì, antimafia, ma a modo suo, senza troppi schematismi e senza quel tono da verità rivelata che a volte, anche involontariamente, rende antipatici qualcuno degli esponenti più noti del fronte anti-criminalità organizzata. Se c'è da incontrare un vecchio boss, per capire meglio qualcosa, non si tira indietro, prende e va. Si potrebbe affermare che, con libera interpretazione, applica la regola inconfessabile di Giovanni Falcone: per combattere la mafia bisogna essere un po' mafiosi, sosteneva il giudice assassinato con la moglie e la scorta a Capaci. Per non dire della filosofia di Vito Ciancimino, il capomafia che negli anni ruggenti fu anche sindaco di Palermo: se vivi nella giungla, devi saper parlare anche con il leone.
Politicamente, Montalbano ha un'identità controversa, leggermente inafferrabile: non gli piace Berlusconi, ma neppure il centrosinistra, anche se, si capisce, è il suo campo. La verità è che non ama la politica in se, perché crede nella giustizia, pur essendo consapevole che la giustizia non è di questo mondo, e quel poco o tanto che lui riesce a fare non servirà certo a cambiare le cose. Definirlo é difficile: la sua è una forma di grillismo semiautistico e anarchico, che probabilmente é servita da modello agli eretici 5 Stelle siciliani, quelli che hanno votato per Pietro Grasso presidente del Senato e alla Regione - ma litigandoci continuamente - sostengono il governatore Crocetta..
Questa dell'autosufficienza spinta ai. limiti dell'autismo, a ben vedere, è la caratteristica più invidiabile del commissario. Che per le sue indagini si basa solo sui propri collaboratori, conoscendone pregi e limiti e accontentandosi di quelli, senza mai chiedere rinforzi alle vicine Questura e Prefettura, o a uno Stato di cui - si comprende benissimo - non si fida. Che, inoltre, ha solo pochi amici e vive con quelli, rifiutandosi di cercarne di nuovi. Che, ancora, ha un rapporto complicato con il cibo: non fa diete, ma si nutre solo di prodotti genuini e in gran parte cucinati da se stesso, da una fidata governante, o serviti in una trattoria, una sola, sempre la stessa. Che infine ha relazioni guardinghe con le donne, con cui al contrario riesce ad essere amico, e rispetto a cui solo negli ultimi tempi - segno di un invecchiamento con cui sta imparando a convivere - comincia ad avere qualche debolezza di natura sessuale.
Montalbano insomma é antico e moderno insieme. Non sa adoperare il computer, ma usa bene allo stesso scopo il fido Catarella, che tutti gli altri, tranne lui, sfottono perché non éèun fulmine di guerra. Non fa sport, non va in palestra, non frequenta centri benessere né si sottopone a massaggi, ma non rinuncia a una bella nuotata, anche fuori stagione. E il mare, guardato dalla terrazza di casa, specialmente nelle ore in cui il sole dell'alba o del tramonto lo accende di colori e di mistero, per Salvo, come spesso per i siciliani, è un'inesauribile fonte di ispirazione.
Concludendo, Montalbano piace, non solo perché ricorda in ogni momento il suo grande autore. E neppure, solo, perché è siciliano. Ma sicuramente perché ha alcuni tratti inconfondibili e in qualche modo esclusivi dei siciliani; non di tutti, ma di quelli speciali e fascinosi. È irascibile, testardo, ma anche ambiguo, capace, cioè, di contraddirsi: in questo sta il nocciolo della sua intelligenza e del suo intuito investigativo. Vive del suo. È generoso, e questo gli garantisce una gamma speciale di rapporti, con i pochi privilegiati che frequenta. Ama quel che fa e ne ricava continua soddisfazione. È felice e si vede. Chi non vorrebbe essere come lui, invece di fare i conti tutti i giorni con la propria, quotidiana, infelicità?
Marcello Sorgi
 
 

La Stampa, 17.4.2013

È tornato l'amico Salvo, e per lui si muovono le folle. Una media di 9 milioni 630 mila spettatori su Raiuno, 34,19 di share. Molti spettatori non più abituali si sono ritrovati di fronte al «Sorriso di Angelica» e alla nuova-vecchia avventura del buon commissario Montalbano. Un poliziotto che è invecchiato con noi. Che ci dà sicurezza. Lui e la cara tv tradizionale. Nessun esperimento, nessuna novità, la vecchia sigla sfocata esibita quale segno di continuità. Nel suo universo sfaccettato, Montalbano ha posto pure per il tradimento, ed è stato accettato. Mentre un tempo piaceva alle donne perché la fidanzata Livia non si metteva in discussione. La fiction, regista Alberto Sironi, l'ha invece discussa talmente da cambiarla. Non più l'austriaca Katharina Bohm, ma la svedese Lina Perned. Entrambe doppiate, entrambe vistosamente stonate e discoste dallo stile degli altri. Forse lo fanno apposta per dare il senso del rapporto cristallizzato. Al di là della storia contingente, abbiamo ritrovato Catarella con i suoi tic, l'anatomopatologo malmostoso, le strade senza macchine a parte la vecchia Tipo del commissario, case grandiose e fatiscenti, Fazio attento, Augello bello, comprimari bravi, insopportabile l'Angelica del titolo: sarà l'invidia femminile?
Al.Co.
 
 

Il Giornale, 17.4.2013
Il Montalbano hot fa girare la testa agli spettatori Rai
Troppo pruriginoso per una prima serata della tv pubblica il nuovo episodio uscito dalla penna rovente di Camilleri

Quel birichino di Camilleri. Quante ne sa, l'adorato maestro? I nuovi territori dell'eros lo vellicano assai, nonostante l'età.
E dunque, dopo l'esordio libresco nel porno soft con Il tuttomio, l'ultimo romanzo pubblicato da Mondadori a sua firma, la deriva erotico-pecoreccia sconfina nella prima serata di Raiuno. Sarà pure un gioco un tantino vastaso ai fini dell'audience, ma come fai a dargli torto se poi Il sorriso di Angelica, primo episodio dei nuovi del CommissarioMontalbano, svetta oltre il 34 per cento di share (9 milioni 630 mila spettatori)?
Prima scena. Mentre Montalbano viene svegliato dalla solita telefonata del farfugliante Catarella, la fidanzata Livia scatena la gelosia del compagno miagolando beata nel sonno: «No Carlo, dietro no... Dai Carlo, dietro no...».
Seconda scena. La moglie della coppia vittima del furto annunciato da Catarella porta a spasso con una certa fierezza il suo panoramico décolleté.
Terza scena. La vittima dell'ennesimo furto in serie è Angelica Cosulich (Margareth Madè), sinuosa e disinibita cassiera di banca che finirà per sedurre il povero commissario a colpi di sorrisi e seni turgidi.
Per la verità, nell'inedito preambolo alla puntata, Camilleri aveva nobilmente spiegato l'antefatto della vicenda svelando i suoi turbamenti di liceale per Angelica, misteriosa femmina dell'Orlando furioso da lui studiato su un'edizione corredata di bellissime illustrazioni. Aveva così pensato di provare a trasferire sul suo alter ego della tv gli effetti di quella passione di gioventù. E così, nel bel mezzo della sua indagine, il commissario si era trovato davanti a un teatrino di burattini che inscenava proprio il poema dell'Ariosto. E poi, nel pieno delle avances dell'intraprendente Angelica, eccolo declamare, in realtà non troppo convinto, quei versi sul cuore «infiammato d'amoroso fuoco». A completare l'atmosfera piccante della storia concorrevano poi i racconti di un'appiccicosa informatrice, desiderosa di snocciolare l'intero ventaglio delle grigie sfumature dell'aristocrazia vigatese coinvolta nei furti e in torbidissime abitudini. Il tutto non senza qualche imbarazzo del commissario, forse mèmore del suo austero passato e perciò insofferente al campionario di dettagli sul sesso orale, a tre, o nella versione voyeuristica. Fortuna che la storia di Carlo, presunta trasgressione erotica della fidanzata storica, si rivelava un gigantesco equivoco... Tuttavia, siccome ogni lasciata è persa, non cogliere, tra un appostamento e un'intercettazione, l'offerta sul piatto d'argento, sarebbe stato anche per Montalbano uno schiaffo alla virilità latina.
Così è, se vi pare. Sarà l'esaurimento del filone siculo-poliziesco - ci si augura ovviamente di no - sarà un rigurgito di gioventù o il desiderio di recuperare le occasioni perdute, fatto sta che al commissario la testa comincia a girare più spesso di un tempo. Camilleri sostiene che, in un momento in cui il rendimento del maschio è troppo monitorato e psicanalizzato, il suo è solo un invito a vivere il sesso in maniera spensierata. Niente di più. Tuttavia, dopo questo primo episodio, il Montalbano latin lover sembra irradiare meno carisma del commissario solitario che lo avvicinava agli integerrimi Maigret e Sheridan, storiche produzioni dell'autore di Porto Empedocle.
Il rischio di banalizzare il personaggio per portarsi a casa il boom d'ascolti è dietro l'angolo. L'audience non è un'opinione, ma l'esito di un combinato disposto in cui le sfumature di grigio contano sempre di più. In altri termini, l'antico detto su che cosa «tira di più» è più che mai attuale, direbbero i soliti critici. «Vastasi che scassano i cabbasisi», li incenerirebbe Camilleri. Al prossimo episodio...
Maurizio Caverzan
 
 

Gazzetta del Sud, 17.4.2013
Visto in tv
Montalbano, un parente che abita a Vigata...

Rassegnamoci. Salvo Montalbano non diventerà mai questore, sarà l’unico sul territorio nazionale a girare ancora con una Fiat Tipo (che forse non si trovano neanche più i pezzi di ricambio) e non sposerà mai Livia, al massimo della trasgressione le metterà un paio di corna fugaci, ma proprio perché quasi obbligato. Montalbano, nella circostanza, è più preda che cacciatore e cede –volentieri– alla passione e ad una esperienza che, per le caste modalità con le quali è stata rappresentata in tv, definiremmo extracorporea a Livia. Fine delle novità della puntata. “Il sorriso di Angelica”, andato in onda in prima serata su Raiuno, è il primo dei nuovi quattro film tv tratti dai romanzi di Camilleri, ed è stato lo stesso autore a introdurre la fiction, raccontando la genesi del romanzo. E ha avuto un successo strepitoso: con 9 milioni 630mila spettatori (34,2%) il terzo risultato assoluto da sempre (preceduto da “La vampa di agosto”e “Gli arancini di Montalbano”) per il personaggio ormai datato 1999. Non sappiamo dirvi perché, ma la suggestione che ci ha rimandato è quella che subivamo da ragazzini quando, prima della visione delle puntate dell’Odissea, sullo schermo compariva Ungaretti a spiegarne il significato. Detto questo (che ci ricordiamo in tre), in un periodo di sconvolgimenti sociali ed economici “Il commissario Montalbano”, televisivamente parlando, rappresenta una certezza, non si tradisce e non tradisce i suoi telespettatori. L’unico che, in una qualche misura, si è evoluto è Catarella, che riesce a smanettare sul computer superando qualunque ostacolo linguistico. Magari, però, che per fiction lo mostrassero un po’ più intento al lavoro, quantomeno per dare un buon esempio a quei tanti pubblici impiegati che passano ore a giocare in ufficio. Insomma, dopo 14 anni Montalbano quasi non è più un personaggio di fantasia, ma un’entità che vive una vita parallela in quel di Vigata, dove, ogni tanto, si apre la finestra tv. È un uomo fuori dal tempo, perché i minimi rimandi alla contemporaneità (Livia per telefono gli comunica che nel suo ufficio, causa crisi, stanno procedendo a vari licenziamenti), restano comunque scollati dalla realtà. Ed è questo il pregio e il limite del prodotto. I gialli del Commissario Montalbano sono piccole oasi di racconto puro che la tv riesce a rendere al meglio delle sue potenzialità, ricostruendo un contesto scenografico e sociale tanto perfetto e calibrato quanto, alla fine –dopo, appunto, 14 anni –divenuto un po’ opaco e polveroso.
Donatella Cuomo
 
 

l'Espresso, 17.4.2013
Gli antennati
La paralisi di Montalbano

No, non c’entra nulla o quasi il fascino della cara Sicilia, con i suoi barocchismi arditi e la sua luce calda e affettuosa che tutto rende amabile e seducente.
Sarebbe un frivolo errore, credere che sia soltanto la cartolina trinacria, a produrre i cumuli di ascolti che tanto esaltano Raiuno (il lunedì sera, alle 21.10) quando appaiono Zingaretti e compagni.
Il segreto dell’affetto con cui i teleitaliani seguono le camilleidi, piuttosto, sta nel fascino della paralisi temporale.
Fermo, immobile, come già un tempo Guzzanti disse del signor Prodi, “Il commissario Montalbano” abbaglia per la sua fissità irreale:
distaccata dalle vicende orgasmiche dell’attuale politica, sgombra dal disagio di una nazione ormai ai piedi -sporchi- di pochi e bolsi padroni.
Qui invece, nelle lande della Camilleria, tutto riluce come una volta, agile da fruire e comprendere.
Gli uomini, ad esempio:
sono de panza e maschilisti, abbastanza per riportarci a suggestioni anni Cinquanta.
E le donne?
le donne attorno a Montalbano sono fimmine a tutto tondo, sia che esprimano fascino indigeno, sia che calino dal nord come la fidanzata -Livia- del commissario.
Non ci sono sorprese, da queste parti.
Anche gli assassini, che comunque delinquenti restano, uccidono secondo limpide logiche, che nulla hanno a che spartire con le spregiudicatezze della malavita odierna.
«Mimì!!!!», urla Montalbano al suo vice quando qualcosa gira storto.
Ed è anch’essa la strigliata di un antico capo ufficio, bonaria oltre i confini delle reciproche ragioni.
Quanto basta, nell’insieme, per consentire agli sceneggiatori di correre lieti, rimischiando sempre gli stessi ingredienti sempre negli stessi dosaggi.
E limitandosi, di tanto in tanto, a qualche riferimento contemporaneo.
Non a caso, nella puntata di lunedì, si accennava ai problemi che Livia ha incrociato sul posto di lavoro; e poco più in là è comparsa anche la parola «crisi», come atto dovuto.
Niente comunque che disturbi la grande quiete, dove il massimo dell’imprevisto è costituito dai dialoghi tra Montalbano e il sottoposto Catarella:
un gioco alla Franco Franchi in cui l’agente confonde chi è «in licenza» con un «licenziato», il cancello di «accesso» con quello di un «cesso», e il problema di un «furto» con quello di un «frutto».
Bentornata, candida leggerezza.
Bentornato, solito Montalbano.
Riccardo Bocca
 
 

Avvenire, 17.4.2013
Perché piace tanto Montalbano

Un previsto successo, quello del Montalbano di ritorno, in Il sorriso di Angelica, pronto a tradurre in narrazione visiva l'ennesima e incredibile storia di un ottuagenario inventivo e iperprolifico, Andrea Camilleri. Un'audience, su Rai1, di 9.630.000 spettatori, share 34,19%, in una serata ricca peraltro di notizie e tensioni, lunedì sera. «Perché?» ci si domanda. E le motivazioni di tale seguito possono esser proposte sotto due aspetti. Quello che spinge lo spettatore a non "scanalare", anche se ha scorto notizie tragiche su altre reti: cioè l'affezione per il personaggio, che ha conquistato dal 1999 un pubblico trasversale. E poi la rassicurante continuità della situazione e dei personaggi, fedeltà a uomini e cose, abitudini e luoghi che sono, per ognuno, elementi della sicurezza del vivere. Il che crea la familiarità in cui ci si avvoltola come in una confortevole coperta: "si sa" con chi si ha a che fare, non ci sono tradimenti. E infine c'è l'apprezzamento, che fa sentire allo spettatore di aver guadagnato e non perso il suo tempo. Ma ci sono altri dati, a confortare e garantire il successo: la qualità della realizzazione, dalla regia di Alberto Sironi, padrino solerte, ai luoghi di rassicurante fascino; dalla personalità imponente e anche scabrosa (non è sempre un difetto) del protagonista, alla malìa della interprete seduttiva, Margaret Madè, a gara con la (rinnovata) fidanzata ufficiale del commissario, simbolo di paziente fedeltà. E su tutto domina, con mussoliniane nuotate a bracciate vigorose nel mar di Vigata, lo Zingaretti italico, scorbutico e catturante, non tanto sicuro di sé ma di quanto fanno con lui i collaboratori, secondo un lodevole gioco di squadra, e c'è appunto il collaudato team dei caratteristi, ognuno protagonista a modo suo, con varie intonazioni di stile. E c'è, insomma, un'Italia sommessa ma forte di carattere, con le sue tradizioni, case, cibi e modi che del piccolo mondo provincale fanno ritratto: «e il ritrovarsi è dolce» in ciò che siamo.
Mirella Poggialini
 
 

La Sicilia (Ragusa), 17.4.2013
Quell'irresistibile «savoir faire» di Montalbano
E' record di ascolti per la serie televisiva dedicata alle nuove avventure del commissario nato dalla penna di Andrea Camilleri

Ma quanto ci piace Montalbano? Molto, anzi moltissimo. E sono tante le ragioni per cui il commissario più siciliano d'Italia incanta ancora i telespettatori della penisola. "Il sorriso di Angelica", il primo di quattro episodi inediti del "Commissario Montalbano", ha fatto registrare ieri sera su Raiuno una media di 9.630.000 telespettatori. Un successo che equivale al 34,19% di share. Un trionfo, dunque, di marca siciliana, o per meglio dire, ragusana. Il personaggio nato dalla penna fertile dello scrittore agrigentino Andrea Camilleri, vede operare il suo commissariato in una immaginaria cittadina. Ma, nella finzione della fiction, "Vigata", "Monte Lusa", "Marinella", sono in realtà le piazze di Ragusa, le sue viuzze. Sono i paesaggi barocchi di Modica, i lungomare di Donnalucata, Marina di Modica. E' soprattutto la casa di Punta Secca, piccola frazione del già piccolo comune di Santa Croce Camarina. Un luogo che è divenuto negli anni quasi una meta di pellegrinaggio per i fans di Salvo Montalbano. Una manna dal cielo per la promozione turistica di una provincia che proprio non poteva sparare, dal 1999 ad oggi, di potere godere di un testimonial così straordinariamente famoso. Sono 65 i paesi che hanno mandato in onda le indagini del commissario, compresa la britannica Bbc. Eppure la sensazione resta ancora quella di un'occasione non ancora sfruttata al meglio dal comparto turistico.
Basti pensare a quanto poco sia bastato alla Puglia per mettere in atto un circuito molto redditizio e poggiato proprio sul consenso popolare di fiction, non ultima quella dedicata a Domenico Modugno.
"È vero - conferma Rosario Dibennardo, presidente provinciale di Federalberghi e presidente della Soaco - abbiamo sfruttato solo a tratti la notorietà che ci deriva dal successo di Salvo Montalbano. Ma da adesso in poi le cose cambieranno". Snodo centrale, infatti, appare la prossima apertura dell'aeroporto di Comiso. "Dobbiamo andare nei principali paesi in cui va in onda la serie tv - spiega Dibennardo - e tenere delle conferenze stampa di presentazione del nostro territorio. Dunque invitare i più importanti tour operator a soggiornare da noi per qualche giorno. La Federalberghi è disposta a farlo gratuitamente. Molti colleghi hanno fatto sforzi economici molto notevoli per qualificare le proprie strutture ed avere anche un personale pronto ad offrire il massimo alla clientela. Ci auguriamo che anche gli enti pubblici possano sostenere questo investimento. La funzionalità dell'aeroporto renderà tutto molto più semplice".
Un ruolo, quello dei Comuni, che potrebbe essere utile per pagare i primi viaggi esplorativi dei tour operator e per mantenere alte le possibilità di usufruire ad ogni ora di chiese e musei per i futuri visitatori. "Il turista viene volentieri - spiega il presidente di Federalberghi - ma poi deve trovare le cose da fare. I luoghi d'arte devono essere fruibili nel più ampio arco di tempo possibile. Come Soaco siamo anche pronti a creare un pacchetto unico per chi atterra a Comiso, ma a questo punto spetta alla politica produrre uno sforzo in più per non determinare ulteriori ritardi o inefficienze. Chi vede la fiction e viene informato del fatto che quei luoghi sono reali e si trovano in provincia di Ragusa, spesso ci dice che si tratta di posti bellissimi, ma irraggiungibili".
Luoghi d'incanto e di fascinazioni cinematografiche che hanno raggiunto il mondo intero. Da "Divorzio all'italiana" di Pietro Germi a "L'uomo delle stelle" di Giuseppe Tornatore, passando per il "Perduto amor" di Franco Battiato e per innumerevoli fiction. Ragusa, insomma, luogo ideale per il cinema.
"Ma non può essere solo questo - sottolinea Dibennardo - l'unico canale per pensare di promuovere il territorio. Spiace rilevare come la Film Commission iblea non abbia pensato di coinvolgerci in nessuna delle sue attività. La popolarità della provincia iblea deriva senza dubbio dal cinema e dalla televisione, ma non possiamo dimenticare il patrimonio riconosciuto dall'Unesco e l'immenso patrimonio storico, culturale ed enogastronomico sul quale possiamo fare leva per dare maggiore slancio al turismo. Il rinnovato successo di Montalbano capita in un momento propizio e può esserci utile per fare capire al massimo numero di persone quanto sia bella la provincia di Ragusa. Ma noi tutti dobbiamo lavorare per rendere agevole l'arrivo in questo territorio e piacevole il soggiornare dei turisti".
Intanto non ci resta che aspettare la messa in onda, sempre i lunedì su Rai Uno, delle restanti avventure del nostro commissario.
Antonio La Monica
 
 
L'Auditel
In 10 milioni a Vigata

Straordinario risultato per "Il commissario Montalbano" trasmesso su Raiuno lunedì sera, che ha stravinto il prime time avendo ottenuto 9 milioni 630 mila spettatori e uno share del 34.19. L'episodio "Il sorriso di Angelica" si colloca al terzo posto nella classifica generale di Montalbano dopo "Gli arancini di Montalbano" che, nel 2002, ottenne 9 milioni 892 mila e il 34.45, e "Gatto e cardellino" che, sempre nel 2002, fu visto da 9 milioni 794 mila con il 32.84. "Il risultato record del commissario Montalbano, ha confermato l'affetto del pubblico verso il personaggio creato da Andrea Camilleri e interpretato da Luca Zingaretti". Lo sottolinea Eleonora Andreatta, direttore di Rai Fiction, rilevando che quella di Montalbano "è una figura ormai popolare in tanti paesi del mondo, che sa però mantenere un legame forte con il pubblico italiano, perché sa confrontarsi con l'Italia di oggi, con le sue difficoltà, economiche e non solo, e impersonare una richiesta di coraggio, rettitudine, e riscatto: un eroe civile che sa impersonare anche - tra le inchieste poliziesche, gli elementi di commedia e quelli di riflessione - il carattere e la forza per andare avanti con la schiena diritta".
 
 
I commenti dei «colleghi» di Salvo Montalbano
«Una fiction sempre più legata alla realtà»

Anche i personaggi della fantasia sono ancorati alla realtà e, talvolta, piacciono di più proprio per questo. Sembra essere il caso del commissario Salvo Montalbano. Il suo "papà", Andrea Camilleri, lo consegna ai lettori decisamente allineato ai problemi contemporanei, malinconico, forse stanco.
Lo hanno notato in molti, dopo aver visto la puntata di lunedì sera. Montalbano e i suoi collaboratori sono consapevoli che anche la Polizia deve fare i conti con la crisi, con le carenze di fondi e di organico. Ma cosa ne pensano i poliziotti veri? "Tutti i settori sono in sofferenza - spiega il questore di Ragusa, Giuseppe Gammino - e non vedo perché non dovrebbe esserlo anche la Polizia. Non deve, tuttavia, essere questo un motivo per abbassare la guardia. Non dobbiamo stare qui a piangere, ma continuare a lavorare". Il "collega" Montalbano, del resto, sembra pronto ad andare avanti. "Ma non è eroismo - conclude il questore - è solo senso del dovere. Se anche dovessimo andare di pattuglia con le biciclette, piuttosto che in automobile, vorrebbe dire che avremmo più tempo per osservare quel che ci circonda. Detto questo, il successo della fiction è per tutte le forze dell'ordine un gran bel regalo perché pubblicizza lo sforzo che quotidianamente produciamo".
"L'opera letteraria e televisiva - aggiunge Francesco Marino, dirigente della Squadra Mobile - resta sempre di straordinaria bellezza. Ho avuto modo di collaborare con i curatori della fiction dando loro, negli anni scorsi, supporto logistico e consulenza. Posso affermare che è un prodotto realizzato con la massima cura e rispetto. Dal punto di vista delle indagini, inoltre, rilevo che non si tratta di una produzione di pura fantasia, ma ci sono vari elementi che possono anche corrispondere alla realtà".
Una realtà che parla anche dei piccoli problemi cui deve far fronte la Polizia, spesso costretta ad organici ridotti, o a dovere usare mezzi di fortuna. "Nell'opera - conferma Marino - ho notato elementi di ironia sana e toccante. Mi è parsa una presa d'atto di una situazione non semplice. Mi piace rilevare, tuttavia, che il personaggio Montalbano ed i suoi collaboratori non cercano scuse, ma producono sempre un grande sforzo al servizio delle indagini. È quanto, nella realtà, cerchiamo di fare ogni giorno anche noi. I tagli alla spesa pubblica non possono valere come giustificazione a non lavorare con scrupolo e coscienza. Il livello di tutela e difesa del territorio deve rimanere comunque molto alto. Sia in una realtà tranquilla, come Ragusa, che in province decisamente più a rischio di degrado. Anzi, è proprio in momenti di crisi e di buio che non si deve abbassare la guardia perché crescono le tentazioni ad agire illegalmente".
Dunque Montalbano "fiction" ma non troppo. Per raccontare un lavoro duro e di certo non semplice. Un lavoro che ogni giorno fanno centinaia di bravi poliziotti.
a. l. m.
 
 

La Sicilia, 17.4.2013
Visto in tv
I colori dell’Isola illuminano la fiction

Bastano i colori della Sicilia per rendere diverso un telefilm. Il successo de "Il Commissario Montalbano" forse è tutto nella luce dell'Isola, nei suoi ambienti dolci e barocchi, in apparenza lineari ma contorti dentro. Tant'è che quando il regista perde di vista questi elementi la fiction diventa una delle tante. Cerchiamo di capirci: non è che Montalbano sia un capolavoro, ma è dal confronto con la mediocrità delle altre produzioni Rai e Mediaset che ne esce vincitore. Affastellato di oggetti inutili, come l'introduzione di Camilleri, e con la pubblicità della carta igienica che entra nel disegno della spiaggia di Marinella, torna Luca Zingaretti che strada facendo sta "macchiettando" sempre più il personaggio, mentre regista e sceneggiatori lo rendono meno pensieroso e riflessivo (da romanzi non belli). Ci piaceva la sua solitudine, il suo stare silenzioso. Fatti che ne "Il sorriso di Angelica" vengono a mancare. E' la sicurezza del prodotto che rende spavaldi i produttori mentre la qualità di abbassa. Aggiungo che nelle altre edizione un folto cast di caratteristi dava sangue vivo al telefilm. E che sangue! Secondo fondamentale punto di forza, del successo. Quel cast che il siciliano non lo storpiava come i protagonisti, ma lo lasciava uscire dalla schermo naturalmente. Parlando di attori. Purtroppo non è detto che la bellezza sia un passante per una buona recitazione. Così le donne, tranne la signora "curtigghiara" che dà informazioni su tutti, scalano punti al prodotto perché è la recitazione che esalta la bellezza non il contrario. Comunque il seguito è tutto da vedere.
Filippo Arriva
 
 

La Sicilia, 17.4.2013
Fenomeno Montalbano
Margareth Madè. «Così ho sedotto il commissario»
«Ma non sono una femme fatale, mi avvolgo nel mistero»
«E’ stato bello ritornare nei luoghi della mia infanzia»
L’intervista. L’attrice di Paternò, ma pachinese d’adozione, lanciata da Tornatore

Adorato da un pubblico fedelissimo. Immerso nella Sicilia che vorremmo sempre ammirare. Coraggioso e tenerone. "Masculo" pieno di debolezze che fanno sognare, o protestare, le numerose sue fan. Poliziotto eroico innamorato della vita che sceglie sempre la sua felicità. Montalbano non tradisce mai. Ogni ritorno, da giovane e persino in replica, fa strage di ascolti. E racconta un pezzo del nostro mondo: il piacere del cibo e le difficoltà economiche, la vita di coppia e le sue crisi (magari di mezza età) segnate nell'episodio di lunedì dalla passione per l'irresistibile Angelica, la sensuale e bellissima Margareth Madè. L'attrice e modella siciliana, volto intenso, occhi e sorriso che incantano, gesti e falcata elegante, poco più che trentenne, nata a Paternò, cresciuta a Marzamemi, lanciata da Tornatore in Baaria, già in alcune fiction Rai, come La mia casa è piena di specchi in cui interpretava Sofia Loren, è la protagonista femminile del primo dei quattro film, l'Angelica del titolo che fa perdere la testa al commissario.
«E' stata un'esperienza entusiasmante per me che sono siciliana - racconta - Sono sempre stata una lettrice appassionata di Camilleri e un'ammiratrice di Montalbano. La storia è stata ambientata in quella parte della Sicilia dove ho vissuto gli anni della mia infanzia e della mia adolescenza: naturale che mi sia piaciuto prendere parte a questo film e rivivere quei luoghi con gli occhi di oggi». A Pachino vive la sua famiglia, «e appena posso torno, perché lì ci sono le mie radici», ha raccontato più volte.
Il segreto dell'enorme successo di Montalbano? Per la Madè, oltre che «nella bravura di regista e sceneggiatori», sta «principalmente nell'inventiva di Camilleri e nella capacità di Zingaretti di dare vita ad un personaggio reale, autentico, con i suoi pregi e i suoi difetti». E sul set, spiega, «è stato facile inserirsi in una équipe di attori già rodata da anni di lavoro comune».
La fiction promuove una Sicilia di strabiliante bellezza - il meraviglioso barocco del Ragusano, spiagge, scorci, tonnare, ville nobiliari e deliziose case di villeggiatura sul mare, cittadine intagliate dalla luce - in ben 65 Paesi. «Uno dei meriti della serie - prosegue l'attrice - è quello di proporre luoghi incantevoli, che anche molti visitatori della Sicilia non conoscono o trascurano di frequentare. Mi hanno raccontato che durante la stagione turistica, il luogo dove si trova la casa televisiva di Montalbano è oggetto di un vero e proprio pellegrinaggio».
Con la sua Angelica aveva detto di avere in comune «la parte sognante, solare, la malinconia nello sguardo, ma non la capacità seduttiva. Nella vita non sono una femme fatale. Il mio personaggio ricorda a Montalbano l'Angelica dell'Orlando furioso. E' una donna che tenta di sedurre il commissario sempre un po' rigido, schivo».
Ma stavolta cede e tradisce la fidanzata storica. Una bella responsabilità con tutte le fan di Livia... «Mi pare che anche in passato Montalbano non sia stato un modello di fedeltà! - sorride l'attrice - Sono le debolezze di un autentico protagonista. E poi in fondo... perde la testa per me... », conclude scherzando.
Il suo segreto della seduzione? «Lasciare una parte di sé avvolta nel mistero, non svelarsi mai completamente».
[…]
Ombretta Grasso
 
 

La Sicilia, 17.4.2013
L’occasione mancata
“Mea culpa” nel Ragusano: «Non siamo riusciti a creare un circuito di ricchezza e di indotto»

Ragusa. Fino ad oggi ha portato in provincia di Ragusa più turisti lui che non l’aeroporto di Comiso. Bella forza, si potrebbe obiettare: l’aeroporto ancora non esiste. Ma, a ben vedere, neanche il commissario Montalbano esiste. È un prodotto della fantasia. Della letteratura prima, della televisione dopo. Ma il fatto è che la Sicilia di Montalbano, quella raccontata dalla fiction, ha il grande merito di rendere da sempre protagonisti i luoghi degli Iblei.
Sempre in primo piano, al pari degli attori, al pari delle avventure che scorrono in video. Sono in molti a chiedersi cosa ne sarebbe di Montalbano e soci se non si trovassero ad operare immersi nel barocco, nel verde e nelle pietre delle cave, in terrazze che regalano scorci immaginifici di questa Sicilia inventata, ma forse proprio per questo più reale di quella vera. Si chiamano “Vigata”, “Monte Lusa”, “Marinella”, ma nella realtà sono le piazze di Ragusa, le sue cave, sono i paesaggi barocchi di Modica, i lungomare incantanti di Donnalucata e Marina di Modica. E soprattutto la casa di Punta Secca, piccola frazione del già piccolo comune di Santa Croce Camarina. Un luogo che è divenuto negli anni meta di pellegrinaggio per i fan di Salvo Montalbano. Tutti desiderosi di immortalare con una foto quel balcone che si affaccia sul mare.
Una manna dal cielo per la promozione turistica di una provincia che proprio non poteva sperare, dal 1999 ad oggi, di potere godere di un testimonial così straordinariamente famoso. Eppure resta il senso di un’occasione sprecata.
«È vero – conferma Rosario Dibennardo, presidente provinciale di Federalberghi e presidente della Soaco – abbiamo sfruttato solo a tratti la notorietà che ci deriva dal successo di Salvo Montalbano. Ma da adesso in poi le cose cambieranno ». Snodo centrale, infatti, appare la prossima apertura dell’aeroporto di Comiso. «Dobbiamo andare nei principali Paesi in cui va in onda la serie tv – spiega Dibennardo – e tenere delle conferenze stampa di presentazione del nostro territorio. Dunque invitare i più importanti tour operator a soggiornare da noi per qualche giorno. Chi vede la fiction e viene informato del fatto che quei luoghi sono reali e si trovano in provincia di Ragusa, spesso ci dice che si tratta di posti bellissimi, ma irraggiungibili».
Il barocco splende nella sua imponente struttura, così come la semplicità delle case lungo il mare sembrano invitare gli spettatori al viaggio verso questa piccola parte dell’isola. «E’ difficile destagionalizzare - fa rilevare Gianni Gulino, presidente dell’associazione immobiliaristi iblei - lungo una costa fatta solo di seconde case e con pochissimi alberghi e scarsità di servizi».
Una riflessione appare sufficiente. Chi ha a cuore le sorti del turismo faticherà molto a capire come, proprio a Punta Secca non esista ancora un solo albergo capace di ospitare i turisti. Così come non esistono percorsi guidati e trasporti per un “Montalbano tour”. Incredibile ma vero. Amara l’ironia che mette in campo Sergio Guastella, del Movimento civico “Città” e candidato a sindaco nelle scorse elezioni amministrative. «Tra qualche decennio – riflette – i giapponesi ci studieranno come fenomeno quasi incomprensibile. Come mai noi ragusani non siamo riusciti a creare un circuito di ricchezza e di indotto grazie a questa incredibile botta di fortuna che ci porta periodicamente alla ribalta nazionale? ». Ecco un mistero in più tutto da risolvere per il nostro caro Montalbano.
Antonio La Monica
 
 

Tv zoom, 17.4.2013
Angelo Russo: «In 15 anni Montalbano mi ha dato tanta popolarità. Spero non cambi mai»

È uno di quei personaggi secondari, ma fondamentali, uno senza il quale Montalbano non sarebbe Montalbano. D'altronde Andrea Camilleri non fa nulla per caso. E se ha scelto di infilare nei suoi racconti Catarella, uno che sembra scemo, ma scemo non è, un motivo ci sarà: il suo personaggio semplice e giocherellone esalta il carattere ironico di un Commissario burbero e silenzioso. E' un po' il suo alter ego, quello che gioca alla playstation nella mezz'ora di pausa invece di cercare ladri e assassini come Montalbano è sempre costretto a fare. A interpretare da 15 anni Catarella è Angelo Russo, siciliano di Ragusa. Basta parlarci per capire che in fondo tra lui e Catarella non c'è poi tutta questa gran differenza. Scherza, fa le battute, è ironico, non si prende sul serio e soprattutto parla in quel siciliano stretto difficile, a volte, da tradurre italiano corretto.
Catarella è Angelo Russo. E Angelo Russo è Catarella. Un connubio ormai solido. «Catarella in ogni episodio mi sembra sempre più matto – confessa Russo – In questi ulteriori quattro romanzi Camilleri ha dato il meglio di sé».
Come fa secondo lei Camilleri a trovare spunti sempre nuovi?
«Non ne ho idea, so però che non sarebbe Camilleri se non lo facesse. Sa scrivere troppo bene e mettere ogni personaggio al punto giusto».
Cosa le ha dato Catarella in questi 15 anni di convivenza?
«Mi ha fatto conoscere al grande pubblico anche a livello internazionale. Gli devo molto e spero di saperlo rappresentare sempre bene. A pensarci bene già il nome, Catarella, è di per sé strano, ha un suono particolare, non esiste, io non ho mai conosciuto nessuno che si chiama così».
In cosa le assomiglia?
«In tutto, sono un giocherellone come lui, sono sempre sorridente, nonostante la vita sia amara».
Perché la vita è amara?
«A prescindere da tutto penso sia meglio sempre sorridere, vedere una persona pensierosa, ma sorridente, è comunque meglio».
Come sono passati questi 15 anni con Montalbano per lei?
«Tutto il cast è nato con Montalbano, il regista, Alberto Sironi è un milanese che sa mettere tutti a proprio agio. Sono cambiati piuttosto i luoghi i cui Montalbano viene girato».
In che modo?
«Io sono di Ragusa, dove Vigata è ambientata. Montalbano le ha dato tanta popolarità, prima era un posto di mare dove vivevano una decina di pescatori, ora vai lì e un caffè lo paghi un euro e 80, hanno intitolato persino una piazzetta a Montalbano. Per noi che conosciamo quei luoghi è francamente troppo».
Pensa che la Sicilia abbia sfruttato troppo la fama di Montalbano?
«Prima compravi una villetta a 4000 euro al massimo, ora ti affittano un appartamento a 700 euro a settimana, ma dico siamo matti?».
Il potere della televisione…
«Potere? In Italia c'è povertà, io con 800 euro ci vivo un mese. Si sono persino inventati la pizza Montalbano, non so nemmeno che ingredienti ci mettano, so solo che costa quindici euro. Una follia, una cosa di cui, da siciliano, un po' mi vergogno».
Tiziana Leone
 
 

Il Fatto Quotidiano, 17.4.2013
Stereotipi femminili: le donne di Montalbano

Lunedì sera assieme ad altri milioni di concittadini (35 % di share) ho seguito la puntata del giallo tratto dai libri di Camilleri.
Come psicoterapeuta mi ha colpito notare come le due principali figure femminili rappresentino il classico stereotipo della modella selezionata per le sfilate di alta moda con una palese discordanza rispetto alla descrizione che l’autore tratteggia nel libro. In entrambi i casi si tratta di ragazze molto più alte della media con un corpo magrissimo, assenza di un minimo di rotondità tipicamente femminile. Non è una critica alle due brave attrici ma al sistema manipolatorio della pubblicità che attraverso le sfilate di moda, le attrici dei film di successo, le veline o letterine televisive impone il modello culturale della ragazza anoressica/bulimica.
Da ormai trenta anni noi operatori del settore psicologico assistiamo a una vera e propria epidemia di problematiche relative all’immagine corporea e ai disturbi della condotta alimentare. Milioni di giovani e meno giovani donne soffrono atrocemente perché si sentono continuamente inadeguate rispetto al modello culturale prevalente. Fino a dieci anni or sono prevalevano le anoressiche che arrivavano a corpi scheletrici e alla necessità dell’ospedalizzazione. Oggi la stragrande maggioranza delle persone che soffrono di questo disturbo sono bulimiche. Si tratta di persone che si sottopongono a perenni diete ferree ma che poi, inevitabilmente, arrivano a cedere facendo delle abbuffate soprattutto serali o notturne. Per cercare di ovviare all’eccesso di cibo ingerito, spesso la quantità è talmente grande da determinare un vero e proprio rischio per lo stomaco, lo stratagemma utilizzato è il vomito autoindotto. Dopo alcuni mesi diventano così brave a determinarsi il vomito che possono farlo in pochissimi minuti. Una paziente mi racconta che va a cena con amici, mangia primo, secondo e dolce, suscitando le invidie delle amiche che le dicono “se io mangiassi come te sarei cento chili”, per poi andare in bagno e in due minuti vomitare tutto nella tazza del water.
Tutti i giorni i mezzi di informazione di massa ci propinano immagini di corpi da desiderare che sono assolutamente impossibili da emulare. La gente normale non ha gli stessi geni dei modelli e delle modelle televisive che sono proprio state selezionate per la loro particolarità. Oltre a questo la gente normale non può dedicare quattro o cinque ore al giorno alla cura del proprio corpo come è abitudine degli sportivi o dei divi dello spettacolo. A dispetto di ciò la tendenza delle pubblicità che declamano la bellezza della donna e dell’uomo magri è assolutamente invadente e opprimente. Oltre alla pubblicità esplicita c’è anche una persuasione implicita, a volte nascosta, per cui l’essere magri è considerato positivo. Ad esempio in un telefilm nel 99% dei casi il personaggio cattivo è sovrappeso o obeso mentre il buono magro ed atletico. Appare strano che la pubblicità indirizzata verso persone normali invece di rappresentare proprio la normalità tenda a enfatizzare immagini magre e fisici impossibili da mantenere, se non dedicando la gran parte della propria vita a questo scopo.
La spiegazione terribile, ma purtroppo tremendamente vera, è che i pubblicitari hanno capito che il miglior compratore è la persona Moderatamente Insoddisfatta. Se una persona è molto insoddisfatta o depressa non avrà voglia di nulla e sarà chiusa nel proprio dolore. Se viceversa sarà felice non sentirà il bisogno di oggetti o prodotti. La persona moderatamente insoddisfatta invece è il perfetto consumatore perché sente dentro di sé che c’è qualcosa che non lo soddisfa appieno, ha energie e volontà di cambiare le cose e cade nel trabocchetto psicologico di ritenere che comprando certi oggetti o servizi riuscirà a colmare la sua insoddisfazione. Questo puntualmente per un attimo succede e, quindi, la persona moderatamente insoddisfatta per qualche momento si sentirà appagata, ma immancabilmente questa sensazione svanisce anche perché l’insoddisfazione non è legata alla mancanza di qualcosa ma ad un vissuto interiore.
Cosa pensano i lettori degli stereotipi femminili presenti nelle pubblicità e nel telefilm di Montalbano?
Luciano Casolari
 
 

Il Giornale d’Italia, 17.4.2013
Montalbano sono. Ma più noioso
Inizia in maniera deludente la nuova serie del commissario di Vigata

“Montalbano sono”. E sono anche un po’ meno visto e parecchio più noioso. Dopo la prima puntata della nuova serie del Commissario Montalbano, trasmessa lunedì sera da Rai Uno, non è tutto oro quello che luccica. Certo, i 9 milioni e passa di spettatori per il primo dei quattro nuovi episodi non sono noccioline. Ma neanche c’è da stappare bottiglie di champagne come oggi sicuramente faranno – vogliamo scommetterci? – giornali e rotocalchi tv delle vite in diretta. Nonostante il battage del lancio, infatti, il nuovo Montalbano non ha neanche sfiorato il recente successo della fiction su Domenico Modugno “Volare” che, grazie anche all’interpretazione di Beppe Fiorello, aveva fatto più di 11 milioni di spettatori. E lo stesso Montalbano era andato addirittura meglio in altri due episodi di altrettante serie precedenti. Insomma, c’hanno rotto i cabbasisi per un paio di mesi con questi nuovi episodi, compreso il pistolotto iniziale di Andrea Camilleri, ma poi, a dirla tutta, è andata così così. E la concorrenza sulle altre reti non era così spietata, anzi: la Rai ovviamente ha fatto muro attorno al commissario di Vigata, proponendo uno sconosciuto film poliziesco e un documentario su Sandro Pertini che sì e no l’avranno visto i socialisti rimasti, con maxi-schermo montato in una cabina telefonica. Mediaset ha invece rifilato l’ennesima replica de “Il diavolo veste Prada”, un telefilm della serie “Arrow” (alzi la mano chi sa di cosa si tratti) e la “Quinta colonna” di Paolo Del Debbio, programma di attualità decente ma dagli ascolti bassini, come il “Piazza pulita” su La 7. Certo, c’era anche Lazio-Juve, ma solo per gli abbonati Sky.
Ma Montalbano ha deluso, in questo primo episodio, soprattutto per la lentezza narrativa: alla terza scena anche lo scemo del villaggio aveva indovinato che la colpevole era la bellona di turno. Luca Zingaretti, poi, è apparso un po’… imbolsito, sempre meno siculo e parecchio meno palestrato (la sua vecchia-nuova fidanzata Livia, inoltre, lo fa sfigurare parecchio), con alcune finzioni sceniche rimaste appesa alla penna degli sceneggiatori, come le immagini di un Montalbano di 15 anni prima praticamente identico a quello di oggi. Resta solo Catarella con la sua macchietta. Anche se Franco Franchi era un’altra cosa.
Igor Traboni
 
 

Tribune de Géneve, 17.4.2013
Andrea Camilleri fait arriver en Sicile «Le neveu du Négus»
LIVRES DE PRINTEMPS (16) Né en 1925, le prolifique auteur propose un roman historique drôle, leste et très politique. Il s’agit là d’une de ses grandes réussites.

Nous sommes en 1929 en Sicile, dans la ville de Vigàta. La bourgade endormie est secouée par une étonnante nouvelle. Un neveu du Négus, autrement dit de l’empereur d’Ethiopie, va résider là. Il sera élève de l’Ecole locale d’ingénieurs des mines.
Tout cela pose des problèmes. Pas de niveau, sans doute. Le prince a fait ses écoles en Italie et maîtrise parfaitement la langue. Mais il est Noir, du moins aux yeux de l’époque. Les Ethiopiens actuels ne seraient sans doute pas très contents de se voir ressenti de cette couleur. Il occasionnera ensuite des frais. L’honneur de l’accueillir va se payer. Et ce sera vite très cher. Ghrané Solassié est non seulement fornicateur, mais joueur et dépensier.
Enjeux diplomatiques
Seulement voilà! Il y a des enjeux diplomatiques. Mussolini, au pouvoir depuis sept ans, doit recevoir à Rome d’importants ras éthiopiens. Des gens avec lesquels la famille de Ghrané est au plus mal. Mais on pourra faire plier le futur ingénieur en le payant grassement. Le pseudo-Noir, qui a bien compris les enjeux, monnaie une lettre aimable, tout en vendant ses charmes à d’autres élèves de l’école. La situation devient plus que chaude à Vigàta…
Le seul nom du lieu dévoile le nom de l’auteur. Il s’agit bien sûr d’Andrea Camilleri, né en 1925. Ce dernier brosse sous ce nom un portrait coloré de sa ville natale de Porto Empedocle depuis des années. Il a si bien fait connaître la cité de par le monde que le maire a récemment proposé de rebaptiser l’agglomération Porto Empedocle-Vigàta. On ignore ce qu’en pense depuis l’au-delà l’autre enfant célèbre du pays. Un certain Luigi Pirandello…
Documents inventés
Andrea Camilieri, qui est venu à la littérature sur le tard, donne à un rythme effréné toutes sortes d’ouvrages. Il y a d’abord les polars. C’est le père du célèbre commissaire Montalbano. L’homme publie par ailleurs des ouvrages historiques sérieux et des romans se situant naguère dans la ville de Vigàta. «Le neveu du Négus» fait évidemment partie des derniers.
Dans un sous-classement, il faudrait par ailleurs le ranger dans la série des faux documents empilés. Il n’y a pas ici de narration linéaire. Les textes sont tous des documents officiels ou des conversations privées en dialecte, dont Camilleri constitue évidemment toujours l’auteur. La chose avait triomphé avec «La trahison de Judas» ou «La concession du téléphone». Qu’y avait-il de plus tentant que de renouveler l’exercice? Autour du prince, qui n’a jamais la parole, l’écrivain peut ainsi montrer toutes les lâchetés, toutes les démissions et tous les compromis de ses concitoyens sous le fascisme.
Base historique
Mais attention! L’historien pointe le nez dans cet ouvrage particulièrement enlevé, même si la traduction aplatit forcément la langue. Un prince Brhané Silassié, neveu du Négus Haïssé Sélassié, a bien séjourné à Caltanissetta entre 1929 et 1932. Il est reparti en Ethiopie avec un diplôme d’expert minier. Effectivement très dépensier, il y est tombé dans la misère. Sans travail après l’invasion de l’Ethiopie par Mussolini en 1936, il a alors été aidé par un de ses anciens condisciples siciliens. Un homme qu’il tirera en retour d’embarras lors de la libération de l’Ethiopie.
Mais ceci est une autre histoire, qui aurait pu donner un autre roman…
Pratique
«Le neveu du Négus», d’Andrea Camilleri, traduit de l’italien par Dominique Vittoz, aux Editions Fayard, 251 pages.
Etienne Dumont
 
 

Il Messaggero, 18.4.2013
Per Camilleri un libro in tre lingue

Oggi all’Ambasciata d’Irlanda sarà annunciata la pubblicazione di un volume di e su Andrea Camilleri, scritto in tre lingue (italiano, inglese e gaelico) e intitolato Camilleri and Ireland, a cura di Eric Haywood,capo della sezione di Italianistica dell’University College di Dublino e direttore della Ucd Foundation for Italian Studies.
Saranno presenti lo scrittore siciliano e il curatore Haywood.
Il libro comprende, tra l’altro, pagine scelte del romanzo storico Un filo di fumo, la prima opera in assoluto di Camilleri ad essere stata tradotta in gaelico. I brani avranno doppia traduzione, quella in gaelico e quella in inglese. E’ una première anche il fatto che esca in inglese un’opera al cui centro non c’è il commissario Montalbano.
 
 

DavideMaggio.it, 18.4.2013
Il Commissario Montalbano: tutti gli ascolti dal 1999 ad oggi

Il Commissario Montalbano è tornato in tv ed è subito record d’ascolti. Il primo film dal titolo Il sorriso di Angelica, con protagonista femminile Margareth Madè ha infatti ottenuto una media di 9.630.000 telespettatori, per uno share del 34,19%. La serie tv diretta da Alberto Sironi e interpretata da Luca Zingaretti, si conferma ancora una volta uno degli appuntamenti più attesi e seguiti del piccolo schermo, dimostrando di non soffrire assolutamente il peso degli anni.
Ne sono passati già 14 anni da quel giovedì 6 maggio 1999, quando sugli schermi di Rai2 partivano le avventure televisive del commissario ideato da Andrea Camilleri. Il primo film (Il ladro di merendine) vince subito la sfida auditel conquistando 6.251.000 spettatori (share del 24,45%) a fronte dei 4 milioni 430 mila (17,50%) raccolti da Canale5 con la fiction L’Ispettore Giusti interpretata da Enrico Montesano. La settimana successiva, il 13 maggio, il secondo e ultimo appuntamento La chiave di violino incrementa ulteriormente gli ascolti, portando a casa ben 6.810.000 telespettatori e il 27,31% di share, battendo il film Casper, in onda su Canale 5 (5.522.000 telespettatori e il 21,87% di share).
Il successo di pubblico sempre crescente porta a realizzare a stretto giro due nuovi episodi, trasmessi sempre dalla seconda rete Rai ad un anno esatto di distanza. L’episodio intitolato La forma dell’acqua, in onda il 2 maggio 2000, ottiene 6.476.000 spettatori e il 24,15% di share, mentre Il cane di terracotta, in onda il 9 maggio, totalizza 6.397.000 spettatori e il 23,97% di share. Altri due film arrivano sempre su Rai2 nel maggio 2001. Con l’episodio La gita a Tindari, in onda il 9 maggio, il Commissario raggiunge ben 7.357.000 spettatori e il 29,65% di share, mentre l’episodio Tocco d’artista, in onda il 16 maggio, porta a casa 6.311.000 spettatori e il 23,75% di share.
Il successo è tale, che nell’autunno del 2002 la fiction lascia Rai 2 per passare a Rai1. Il primo episodio (Il senso del tatto) viene seguito la sera del 28 ottobre da 9 milioni 352 mila telespettatori con il 33,51% di share, e batte il rivale Antonio Banderas che su Canale 5 interpreta «La Maschera di Zorro» (6 milioni 436 mila, share 26,60%). Il secondo episodio Gli arancini di Montalbano, trasmesso il 4 novembre, segna invece  il  record storico in valori assoluti: ben  9.892.000 spettatori con il 34,45% di share. Il gradimento del pubblico è confermato anche l’11 novembre con L’odore della notte (8.673.000 spettatori e il  30,37% di share) e il 18 novembre con Il gatto e il cardellino (9.795.000 spettatori e il 32,84% di share).
Il Commissario è ormai uno dei personaggi più amati del piccolo schermo, e nell‘autunno del 2005 Rai1 decide di inaugurare la stagione tv proponendo altri due film. Il 22 settembre va in onda Il giro di boa, seguito da 8.800.000 spettatori e il 33,24% di share. Il 29 settembre è invece la volta di Par condicio, seguito da 8.464.000 spettatori e il 31,77% di share. Altri due film vengono invece trasmessi nella primavera del 2006: il 7 marzo tocca a La pazienza del ragno che totalizza 8.241.000 spettatori e il 30,44% di share. Il 13 marzo è la volta de Il gioco delle tre carte, seguito da 8.850.000 spettatori e il 31,79% di share.
Nell’autunno del 2008 arrivano altri 4 episodi che, nonostante la messa in onda contro le corazzate de L’isola dei Famosi e Zelig, confermano il successo di pubblico. L’episodio La vampa d’agosto ottiene ben 9.219.000 e il 37,50% di share, Le ali della sfinge viene seguito da 8.721.000 e il 30,97% di share, La pista di sabbia da 7.585.000, share del 27,26%, ed infine La luna di carta da 8.209.000 share 28,98%.
Ascolti ottimi ed in continua crescita anche per gli ultimi 4 film andati in onda nella primavera del 2011 contro il Grande Fratello. L’episodio Il campo del vasaio ottenne una media di 9.561.000 telespettatori e il 32.60 % di share. La danza del gabbiano portò a casa 9.032.000 spettatori (31.21%), La caccia al tesoro venne seguito da una media di 9.293.000 spettatori (31.37%), mentre L’età del dubbio si aggiudicò la serata con 9.295.000 spettatori (32.45%).
Un successo incontrastato, testimoniato anche dall’ottimo riscontro delle numerose repliche, vera panacea di Rai1 quando vi è bisogno di risollevare le medie di ascolto o contrastare gli ascolti della concorrenza. Basti pensare che in 14 anni i 22 episodi della serie hanno ottenuto ben 103 passaggi tv.
Salvatore Cau
 
 

ASCA, 18.4.2013
Tv/Cinema: Carlo Degli Esposti re dei produttori televisivi

Roma - Dopo la conferma di ascolti e share per un prodotto come ”Il Commissario Montalbano” amato in Italia e venduto nel mondo in 62 paesi (terzo ascolto della stagione tv - dopo le due puntate di ”Volare” - con 9.6 milioni di telespettatori e il 34.19 di share), Carlo Degli Esposti continua a produrre fiction di successo alternando cinema d’autore. Per la tv dopo ”Il Commissario Montalbano” tornera’ nel 2014 ”Il giovane Montalbano” […].
 
 

RagusaNews, 18.4.2013
Il treno barocco diventa Treno Montalbano?
Conferenza di servizio a Palermo

Palermo - Convocata dall'Assessore alla viabilità della Regione Siciliana, Dr. Antonino Bartolotta, si è tenuta a Palermo, presso la sede di Via Leonardo da Vinci, una riunione propedeutica alla programmazione del "Treno Barocco" edizione 2013.
A rappresentare il Comune di Scicli, unitamente ai rappresentanti degli enti territoriali locali e provinciali interessati, il Sindaco di Scicli Dr. Franco Susino e il neo-responsabile del Servizio Turismo Prof. Luigi Nifosì, con l'importante supporto dell'On.le Orazio Ragusa.
Era presente per Trenitalia il Dirigente Ing. Francesco Costantino.
Nell'occasione, l'Assessore Bartolotta, unitamente alla collega del Settore Attività Culturali e  Beni Monumentali Dr.ssa Maria Rita Sgarlata, ha ribadito l'importanza dell'iniziativa non solo per il distretto territoriale e turistico del Val di Noto ma per l'intera isola: indubbia per tutti la validità del treno che vede nell'originalità della formula un valore aggiunto senza eguali nel campo dell'offerta turistico-culturale siciliana.
I funzionari dell'Assessorato hanno reso noti i numeri dell'ultima edizione, quella del 2011, visto che lo scorso hanno il Treno Barocco è rimasto fermo al palo. Nell'ultima edizione, e vale a dire tra il 23 marzo e la fine del mese di ottobre 2011 si sono svolte oltre trenta corse che hanno visto ben 2783 viaggiatori paganti: quasi tutte le corse hanno registrato il "sold out", cioè il pieno dei 135 posti a disposizione per corsa.
Il tema centrale e nodale dell'incontro è stato quello del budget a disposizione per la realizzazione del progetto che vede un costo ammortizzato solo in parte dai proventi della vendita dei biglietti. Costo che la Regione Siciliana ha difficoltà a coprire per il corrente anno a garanzia dello stesso numero di corse effettuato nelle precedenti edizioni. Attesi i ben noti tagli ai capitoli di bilancio che a cascata, dalla Regione si sono riversati su Province e Comuni, è palese che non esistono margini per ipotesi di partecipazione alla spesa da parte degli Enti Locali interessati delle due province, ovvero Siracusa e Ragusa. Ipotesi subito bocciata dai rappresentanti di Comuni e Province.
Dopo ampia discussione la valutazione comune che si è venuta a determinare è stata quella di dare incarico al funzionario di Trenitalia di formulare una ipotesi/preventivo che preveda le corse su un periodo ristretto ai soli mesi di giugno-agosto o giugno-settembre, per non più di 12 settimane. Il mandato esplorativo affidato implica anche l’ipotesi di sondare se Trenitalia possa essere sponsor all'edizione 2013. Da parte di alcuni degli intervenuti è stata altresì avanzata la proposta di mutare il nome dell'iniziativa in "Treno di Montalbano".
Per la definizione del tema, anche in ordine al perfezionamento di alcuni aspetti logistici e organizzativi, si aspettano le nuove da parte di Trenitalia.
 
 

Il Messaggero, 19.4.2013
Camilleri l’irlandese

All’ambasciata d’Irlanda ieri è stato presentato il libro “Camilleri e l’Irlanda”, omaggio al celebre scrittore siciliano per celebrare la laurea honoris causa conferitagli dall’University College Dublin
 
 

Tv Talk, 20.4.2013
La seduzione di Montalbano
Cliccare per vedere il video

Grande ritorno del commissario più amato della tv, con il primo dei quattro film previsti per questa stagione, su Rai1, dal titolo Il ritorno di Angelica.
Vediamone  alcuni stralci, più l'intervista allo scrittore Andrea Camilleri e all'interprete Luca Zingaretti.
 
 

Il Giornale di Ragusa, 20.4.2013
Ci scrive Nanni Nigito, presidente Associazione Go Green Sicily
"Il treno Montalbano è una nostra invenzione già da tre anni"

Spett.le redazione,
è con grande stupore e pari rammarico che ho appreso dell’ennesimo tentativo – non ho ancora capito di chi – di appropriarsi di un’idea altrui; in particolare, mi riferisco alla proposta volta a trasformare il “Treno del Barocco” in “Treno di Montalbano”.
A tal proposito, mi preme precisare, per chi non lo sapesse, che il “Treno di Montalbano”, nato circa tre anni fa da un’idea dell’associazione Go Green Sicily, di cui sono il presidente, consisteva in un viaggio nei luoghi della fiction, reso ancora più suggestivo dall’utilizzo del treno di linea Siracusa - Scicli. I viaggiatori venivano così condotti nella Vigata cinematografica, dove oltre a visitare la stanza del Questore, gli esterni della Questura, la casa di Montalbano e la Fornace Penna (la ben nota “Mannara” della serie televisiva), potevano apprezzare la cucina del Commissario (gli arancini e la pasta con le sarde, solo per fare qualche esempio). Si trattava – secondo i turisti che vi hanno partecipato – di un’esperienza unica, in grado di unire il fascino dimenticato del treno alla perenne attrattiva che il nostro paesaggio e i nostri luoghi esercitano su tutti coloro che vengono da fuori.
Vorrei peraltro sottolineare che, per la realizzazione di questo progetto, non sono mai state utilizzate risorse pubbliche, in quanto i costi del biglietto del treno e del pranzo erano a carico dei turisti; inoltre, la diffusione dell’iniziativa è avvenuta tramite la rete, prima fonte di informazione per ogni turista che voglia organizzare una vacanza. E’ solo grazie alla nostra passione per il territorio che è stato dunque possibile realizzare un’idea apprezzata da più parti: il “Treno di Montalbano” è in effetti risultato vincitore ad Assisi del Premio Cultura Unesco 2011 e ha altresì sollevato l’interessamento della stampa nazionale (mi sia consentito rinviare all’articolo pubblicato sul settimanale Gente nell’agosto del 2012, in cui la giornalista Roberta Spadotto dedica ben quattro pagine alla nostra iniziativa), oltre ad aver ricevuto diverse recensioni positive su Tripadvisor.
Pertanto, non accettiamo che, dopo il successo da noi riscosso, altri utilizzino la nostra idea, alla cui realizzazione abbiamo dedicato tempo e fatica, senza chiedere niente a nessuno. Siamo allo stesso tempo profondamente convinti che, con una buona comunicazione e magari potenziando con un’altra carrozza il treno di linea, si possa realizzare un ambizioso progetto turistico, che fa conoscere la bellezza dei nostri luoghi senza gravare sulle risorse pubbliche. Ciò che occorre, dunque, è un maggior spirito imprenditoriale e un buon piano di marketing, il resto è superfluo.
Nanni Nigito, Presidente Associazione Go Green Sicily
 
 

l’Unità, 21.4.2013
Topalbano diventa un fumetto per Disney
Il commissario di Camilleri si trasforma in Topolino per dare la caccia ai rapitori di Minnie

L'attore Luca Zingaretti ha un nuovo e temibile concorrente nella sua interpretazione del celebre commissario Salvo Montalbano. Se state già delineando ipotesi su nomi di attori celebri, fermatevi, siete fuori strada. Non del mondo della fiction stiamo parlando ma della dimensione dei fumetti e che fumetti! Pensate all'apice, alla Walt Disney e a Topolino, ed ecco che così si entra nella nuova avventura di Montalbano, trasformato in Topalbano. La notizia era già stata anticipata su l'Unità, ma questa volta è stata realizzata, si trova nelle edicole, è una storia della Disney: «Topolino e la promessa del gatto». Per Andrea Camilleri è una nuova consacrazione. Quando fu contattato dalla Disney, diede volentieri la sua autorizzazione all'operazione culturale, aveva intuito subito l'importanza dell'evento. Così il suo personaggio entra a far parte dell'immaginario fumettistico, accanto al mito di diverse generazioni di lettori: Topolino. Ma non è tutto. Vi entra a far parte anche Camilleri non solo in quanto scrittore-inventore di Montalbano, ma anche come figura ispiratrice di un personaggio, il signor Patò (evidente citazione di un celebre romanzo storico camilleriano, trasposto in film dal regista Rocco Mortelliti,. Ed è proprio Patò ad accogliere Topolino. Non potevano mancare le visite alla Valle dei Templi di Agrigento e ai luoghi di mare del Sud della Sicilia, famosi a livello mondiale, ma ben presto la vacanza si trasforma in un giallo. Minnie sparisce, viene rapita.
La situazione appare complicata, per sbrogliare l'intricata matassa occorre l'intervento del commissario Topalbano, ispirato al commissario per stile, etica e intuito “sbirresco” come direbbero alcuni personaggi minori dei romanzi camilleriani. Ed ovviamente anche Topalbano ha una fidanzata che non sposa mai. Con la supervisione di Andrea Camilleri, i testi di Francesco Artibani, i disegni di Giorgio Cavazzano, i colori di Mirka Andolfo, sono ben armonizzati e danno un fluido ritmo narrativo al testo. Nel giallo in versione comics, «Vigàta» diventa «Vigatta», indovinate chi è Quaquarella?
Salvo Fallica
 
 

La Repubblica TV, 22.4.2013
Stasera torna Montalbano, la clip in anteprima

E' tornato e ha fatto subito il boom. Lunedì scorso, il primo episodio della nuova stagione di "Il commissario Montalbano", "Il sorriso di Angelica", ha registrato 9 milioni e 600 mila spettatori e il 34% di share. Stasera su RaiUno alle 21.10 il secondo episodio, con Barbora Bobulova accanto a Luca Zingaretti. Montalbano deve scoprire perché una bomba di basso potenziale è stata fatta esplodere davanti alla porta di un magazzino. Si pensa a una minaccia per un pizzo non pagato, ma il commissario non è affatto convinto. Ecco in anteprima alcune sequenze di "Il gioco degli specchi"
 
 

TV Sorrisi e Canzoni, 22.4.2013
Montalbano, tutti gli uomini del commissario: pregi e difetti di Mimì, Fazio, Galluzzo e Catarella
Gli attori che affiancano Luca Zingaretti raccontano i personaggi che li hanno resi famosi. Tanto che uno di loro sta pensando a uno spin-off della fortunata fiction di Raiuno…

Mimì: l’insostituibile vice e amico
Chi è Mimì?
«Un “fedele fimminaro”» spiega Cesare Bocci (55). «Sembra una contraddizione in termini, ma non lo è: lui è fedele in amore alla sua Beba, ma è fedele anche alla sua filosofia “ogni lasciata è persa”!».
Il suo rapporto con Salvo?
«Sono come Sandra e Raimondo. Chi è Sandra e chi Raimondo lo decidono i lettori… La loro è un’amicizia di lunga data ma mai scontata, che si rinnova ogni volta nei battibecchi. Negli anni ho imparato ad apprezzare i loro scontri perché sono sempre costruttivi».
Il pregio di Mimì?
«Intelligente e un gran lavoratore».
Un difetto?
«È impetuoso, dovrebbe ragionare di più perché poi rischia di strafare».
Cosa le ha dato Montalbano?
«Mi ha portato in giro per il mondo, con la popolarità che ne consegue. Una tappa fondamentale della mia carriera».
La frase tipica di Mimì?
«Lui arriva sempre un attimo in ritardo e trova Salvo e Fazio che “inciuciano”. Allora dice: “Se vi degnate di far capire anche a me…”».
Ricordi di set?
«Le magnifiche cene del regista Alberto Sironi, cuoco eccellente. La sua pasta con i frutti di mare è superlativa. Da Luca invece si mangiavano affettati. In cucina proprio non sa da che parte cominciare…!».
I suoi impegni oltre a Montalbano?
«Sono sul set di “Una grande famiglia 2” e in autunno torno a teatro».
Fazio: il fedelissimo braccio destro
Chi è Fazio?
«L’uomo di fiducia del commissario» dice Peppino Mazzotta (41).
Come si rapporta con Salvo?
«C’è un legame di affetto».
Il pregio di Fazio? «La lealtà e un grande senso della giustizia. E poi non si arrende finché non è soddisfatto del lavoro che ha svolto».
Un difetto?
«Forse è un po’ troppo timido nei confronti della vita. Ma se fosse sfrontato, non sarebbe Fazio».
Cosa le ha dato Montalbano?
«La possibilità di trascorrere periodi bellissimi in luoghi meravigliosi e di lavorare serenamente con un gruppo affiatato. E poi l’affetto della gente. Prima di questo ruolo non ero conosciuto e adesso tutti mi identificano con Fazio. Per la strada è proprio così che mi chiamano».
La frase-tormentone di Fazio?
«Finora la sua caratteristica erano i “pizzini”, appunti nei quali ricostruiva i casi. Negli ultimi quattro film c’è un’evoluzione nell’efficienza di Fazio, riesce perfino ad anticipare gli ordini di Salvo. Ogni volta che il commissario gli dice “fai questo”, Fazio risponde “già fatto!”».
Aneddoti di set?
«Giriamo sempre in primavera e inizio estate e ricordo, durante le pause, quelle indimenticabili giornate al mare tutti insieme».
Progetti?
«Sono in tournée con Luca Zingaretti nella pièce “Torre d’avorio“. E anche lì faccio un suo sottoposto, interpreto un tenente».
Galluzzo: il vero uomo d’azione
Chi è Galluzzo?
«Un poliziotto emotivo» lo descrive Davide Lo Verde (49). «Ha il grilletto facile, guida in modo a dir poco disinvolto, ma in fondo è uno di cui ci si può fidare».
Il suo rapporto con Salvo?
«Ha sempre paura di essere rimproverato dal commissario, verso cui nutre un’ammirazione sfrenata, per il suo temperamento vulcanico. Ma in fondo i rimproveri di Salvo sono bonari e affettuosi».
Il pregio di Galluzzo?
«È una persona sincera. Se spara non è perché è un violento, ma per un eccesso di zelo. Se corre con la macchina e rischia di investire qualcuno è solo perché vuole arrivare il prima possibile sul luogo del delitto… I suoi errori nascono proprio dalla troppa passione che mette nel suo lavoro».
Il difetto?
«Non ha la giusta misura».
Cosa le ha dato Montalbano?
«Tanto. Dal punto di vista professionale, la fortuna di avere lavorato in una serie di grande successo con colleghi bravissimi. Dal punto di vista umano, il rapporto di amicizia che si è creato tra tutti noi. E poi, pur essendo di Catania, ho scoperto una parte della Sicilia meravigliosa che prima non conoscevo».
L’aspetto di Galluzzo che più si diverte a interpretare?
«Quando sbaglia e viene rimproverato da Salvo».
I suoi impegni professionali?
«Un progetto televisivo che sta per partire: incrociamo le dita».
Catarella: il «piantone» pasticcione
Chi è Catarella?
«Un poliziotto sempliciotto che non tradirebbe mai un collega, né la divisa» spiega Angelo Russo (51). «In ogni commissariato italiano c’è un piantone Catarella che dice: “La guardiola è mia e nessuno può occuparla!“».
Com’è il rapporto tra Catarella e Salvo?
«Il mio personaggio si lancerebbe nel fuoco per il commissario, prende alla lettera tutto quello che gli viene detto e ordinato».
Un pregio di Catarella?
«È fedele alla parola data. Per lui l’amicizia viene prima di tutto».
Un difetto?
«È troppo ingenuo. Crede sempre alla parola di tutti».
Cosa le ha dato questa serie?
«Tante risate. Anche perché non esco mai dal personaggio. Per strada tutti mi riconoscono e mi chiamano Gargamella, Gagarella. Io stesso parlo il “catarellese” e rispondo “Di pirsona pirsonalmente Catarella sono!”».
Cosa la diverte di Catarella?
«Il suo aspetto pulito, giocoso e fanciullesco».
La sua frase celebre?
«Domando perdonanza e comprensione dottore: mi scappò (la porta!)».
I suoi progetti professionali?
«Una tournée teatrale in Sicilia con Marcello Perracchio (il dottor Pasquano della serie). E poi forse “Le avventure di Catarella”, una sorta di spin-off di Montalbano. Un’idea alla quale sto lavorando».
Stefania Zizzari
 
 

TVblog.it, 22.4.2013
Il commissario Montalbano - Angelo Russo a TvBlog: "Catarella invecchia ma rimane sempre bambino"
TvBlog intervista Angelo Russo che, ne Il commissario Montalbano, interpreta da 15 anni il simpaticissimo agente Catarella e che sa divertire grandi e piccini.

Questa sera va in onda il secondo dei quattro nuovi film previsti per quest’anno de Il commissario Montalbano. Dopo aver intervistato nei giorni scorsi due tra gli storici protagonisti della serie, Cesare Bocci (Mimì Augello) e Peppino Mazzotta (Fazio), e oggi la volta di un altro attore di vecchio corso di Montalbano, Angelo Russo, che interpreta l’amatissimo agente Catarella, il divertente e strampalato centralinista del commissariato di Vigata. Incontro per la prima volta Angelo alla conferenza stampa di presentazione della fiction, ed è proprio come te lo immagini: simpatico, disponibile, quasi un uomo d’altri tempi. Rimaniamo d’accordo di sentirci qualche giorno dopo, con calma e senza la confusione della conferenza stampa, e ho il piacere di passare un po’ di tempo al telefono con lui, ma anche con Catarella e la sua voce, e il divertimento è assicurato.
Questa volta il personaggio di Catarella dal punto di vista comico è forse un po’ più ‘marcato’. Da cosa nasce questa esigenza? Serve forse a stemperare la cupezza delle nuove trame?
"È vero che il mio personaggio quest’anno è un po’ più marcato, ma non c’è un’esigenza precisa. Diciamo che è un personaggio che mi sento cucito addosso in questo modo. Poi ogni volta che dobbiamo girare noi del cast e della produzione ci riuniamo e decidiamo cosa fare, e questa volta si è deciso di impostare Catarella in questa maniera, forse anche credendoci di più."
Se penso a Catarella mi viene in mente la porta che sbatte e ‘domando pirdono e pirdonanza’. A te?
"Sì, quello della porta è un classico, la frase “Domando pirdonanza per la botta, dottori, ma la porta mi scappò” è identificativa di Catarella, un ragazzo sempliciotto che tale rimane nel corso degli anni. E poi c’è la sua innata ‘bravura’ nello storpiare i nomi."
A proposito di questo, cosa è cambiato in Catarella nel corso degli anni, a parte l’età?
"La caratteristica di Catarella è che nonostante cresca d’età, rimane sempre con la stessa mente giovane e frizzante, un bambino nel corpo di un adulto. Sul lavoro però Catarella è cambiato, è cresciuto, cerca sempre di migliorarsi, così come io cerco ogni volta di migliorare questo personaggio, di fargli fare un passo in avanti, per far sì che possa piacere a tutti, dai bambini agli anziani. Catarella comunque rimane un giocherellone, un combina guai."
Catarella non è solo una macchietta, uno che sbaglia tutti i nomi e che sbatte le porte: nel corso degli anni lo abbiamo scoperto esperto di informatica (il più bravo del corso) e pure attore teatrale. Quale è l’aspetto di Catarella che più ti piace?
"Sì, è vero. Catarella ha trovato la sua strada nell’informatica, grazie alla sua passione per il computer. Agatino è dotato di mille sfaccettature, tante che non si contano sulle dita di due mani, anche se rimane il poliziotto sempliciotto di sempre, quello della guardiola, ma sempre fedele al corpo, alla divisa, ai gradi, ai superiori. Questo è forse quello che mi piace di più, questo suo essere fedele alla Patria, alla polizia, agli amici."
Catarella è un personaggio che ci fa ridere tantissimo, ma che ha avuto nel corso dei film anche momenti di grande tenerezza, soprattutto nel suo rapporto con il commissario, no?
"Sì, è vero. Catarella per il suo commissario sarebbe disposto anche a buttarsi nel fuoco e più di una volta abbiamo assistito a questo rapporto che nel corso degli anni si è venuto a creare tra i due, dove Agatino è sempre ligio al dovere e alla fedeltà per Montalbano, con momenti anche molto teneri.
Ho letto in una tua vecchia intervista che non leggi mai i libri di Camilleri prima di girare. È vero?
"Verissimo. A me piace leggere il copione per farmi un’idea del personaggio, ma poi amo improvvisare, rendendolo mio. In caso contrario, sarebbe una parte già fatta, dove di mio non ci sarebbe nulla. Il libro lo leggo dopo aver visto il film, per capire se abbiamo fatto un buon lavoro, se abbiamo reso l’idea. Ogni volta che giriamo ci regalano i libri di Camilleri, e io ho proprio questa abitudine di conservarli e leggerli dopo."
Per te che sei siciliano, cosa significa lavorare in Montalbano, un prodotto che, oltre a parlare dei problemi della tua terra ne esalta anche gli aspetti migliori, come la cucina, la solidarietà tra gli uomini, le bellezze paesaggistiche?
"Della Sicilia si parla sempre e solo per mafia, ma noi sappiamo che non è così, o non è solo questo. La Sicilia è profumo d’arancio, cucina prelibata, paesaggi mozzafiato e Camilleri questo lo rappresenta benissimo. Io nasco a Ragusa eppure la bellezza delle mie zone l’ho apprezzata di più proprio con Montalbano, perché accade spesso che quando tanta bellezza ce l’hai da sempre sotto gli occhi poi non la valorizzi abbastanza."
Come vivi il fatto che il tuo Catarella, insieme a Montalbano, è visto e amato in 65 Paesi, praticamente in tutto il mondo?
"È una cosa bellissima, perché dal nulla, da una città sperduta come Ragusa, arrivi poi nelle case di tutto il mondo. Tre o quattro anni fa sono stato ospite in Germania per Miss Italia nel mondo e ho trovato 2 o 3 mila fan di Montalbano che mi hanno abbracciato e fatto i complimenti, e c’era chi mi ringraziava per aver mostrato un altro volto della Sicilia, chi mi diceva che assomigliavo a Franco Franchi…"
A questo proposito mi viene da chiederti se è vero che ti ispiri a Franco Franchi nel fare Catarella…
"Sì, è verissimo. Io amo tantissimo Franco Franchi, ci ho lavorato anche con lui. Il mio personaggio è un misto tra un mimo di Franco Franchi e una voce ansimata come quella di Nino Terzi. La mia voce è un misto tra quella di Terzi e la mia, miscelate, unita alla smorfia, al mimo del grandissimo maestro Franco Franchi (e qui scatta una fantastica chicca con la voce di Catarella, ndr)."
Daniela Bellu
 
 

Il Messaggero, 23.4.2013
Sussurri e grida
Il felice matrimonio tra Montalbano e Zingaretti

Difficile, di questi tempi, avere in televisione il successo che ha segnato il ritorno in video delle avventure del Commissario Montalbano. La prima puntata ha superato il 34%di share e i 9 milioni di ascoltatori di media. Merito, certamente, di questo fortunato incontro tra il grande scrittore Andrea Camilleri e l’altrettanto grande attore Luca Zingaretti. Incontro felice, ripeto, che ha stabilito, negli anni, un rapporto di parentela con i telespettatori, per cui, il ricomparire di Montalbano, è come la visita di un amico che non vedevi da tempo.
Le storie sono scritte molto bene sia nei soggetti come nelle sceneggiature e poi l’incontro tra il personaggio Montalbano e l’interprete Luca Zingaretti. Non so quanto Zingaretti sia totalmente se stesso o quanto abbia in parte ceduto a Montalbano: ogni tanto, ma di rado, si vedono matrimoni felici. Voglio ricordare che le storie del Commissario Montalbano, negli anni, sono state vendute a moltissime televisioni straniere, un po’ come è accaduto in passato per La Piovra. E’ evidente che noi italiani, quando raccontiamo cose che ci riguardano da vicino, come la lotta alla criminalità organizzata, siamo più credibili, si capisce che parliamo di cose che conosciamo. Si aggiunga, per il successo di Montalbano, il lavoro di scrittura ed invenzione del linguaggio di Andrea Camilleri. Soltanto questo, meriterebbe una memoria imperitura.
Chissà se in Rai hanno stipulato un’assicurazione per quando Camilleri non avrà più la voglia o la fantasia di scrivere ancora avventure di Montalbano. C’è da dire, comunque, che talvolta questa serie fortunata ha visto le repliche andare ancor meglio dei debutti.
Maurizio Costanzo
 
 

TTG Italia, 23.4.2013
Il sole di Svevia
Montalbano sono, e anche un po' Catarella

Ci provo in tutti i modi ma, malgrado il mio italiano parlato non sia messo proprio male, è più forte di me, mi scappa sempre di dire "io Salvo, sono!!!".
E poi mi scrivono pure e me lo dicono: "Quando leggo le tue mail mi sembra di sentire l'accento di Salvo Montalbano".
Niente, la sicilianità è radicata, è viscerale, come un'aura, nel bene e nel male, viene fuori, è visibile, è ascoltabile, si odora. Camilleri, poi, ci mette del suo per propagandare le peculiarità di questa quasi-etnia (e lo dico con orgoglio), di questa profonda radice culturale che affonda nell'isola centro del Mediterraneo.
Ammetto che seguo parola per parola la fiction di Rai Uno, ma è l'unica, l'unica che riesce a prendermi, proprio perché è unica nel suo genere.
Innanzitutto perché amo i gialli e i thriller e colgo tutti gli indizi perché voglio risolvere anche io il caso e poi perché, al contrario di tutte le altre fiction di mamma Rai, marcatamente indirizzate a un pubblico femminile, Montalbano è un telefilm maschio.
Vi prego, non ci leggete una sorta di misoginia, anzi: le donne nei romanzi dell'Andrea siculo sono condizione necessaria, ma non sufficiente, come in alcuni teoremi matematici, allo svolgimento della trama e all'espressione del carattere dei personaggi.
Non solo: sono anche parte integrante e indispensabile nella soluzione dei casi, quando non sono complici o addirittura colpevoli.
Ma il vero protagonista del romanzo non è Salvo Montalbano, bensì Camilleri stesso, il siciliano Camilleri; Salvo è solo il suo alter ego, che sintetizza solo alcuni aspetti dell'uomo siciliano.
Nel laboratorio etnico-culturale che è il romanzo, i caratteri della psicologia e fisiologia maschile sono estremamente semplificati e 'assegnati', come nel pantheon greco, ai singoli personaggi.
Anche i messaggi sono semplici, diretti, poco emotivi anche se pieni della passionalità siciliana.
Più o meno, in maniera più o meno marcata, ogni siciliano può riconoscersi nel complesso di tutti i personaggi della fiction messi insieme.
Siamo in maniera diversa tutti un po' logici e pacati come Salvo e, come lui, diventiamo una bestia se le cose che non ci piacciono o superano un certo limite; lavoratori come Fazio, oppure a volte 'femminari' come Mimì Augello.
Se ci capita agiamo senza pensare come Galluzzo e spariamo nel mucchio, siamo appassionati di informatica come Catarella con la sua 'chiave di pass' (la password) e ci piace giocare con i videogiochi con il 'gioisticchio', almeno a partire dalle generazioni che hanno conosciuto gli anni Ottanta e Novanta, e come Catarella, devo ammetterlo, a volte siamo proprio imbranati.
Ogni personaggio femminile aggiunge il complemento fondamentale alla ricetta: la mamma, la compagna, la pettegola, la sciupafamiglie, la donna angelicata, la cuoca, tutte contribuiscono in maniera attiva e distintiva alla storia, ma da sole non basterebbero assolutamente.
La fantasia nelle relazioni, soprattutto l'erotismo più o meno svelato, ha tutto l'imprinting dell'autore e della sua cultura, non ci sono dubbi.
E come rinunciare, poi, agli arancini al ragù di Adelina, sinfonia di sapori mediterranei, o ai cannoli alla ricotta? Tutto è apologia della splendida cucina siciliana.
La Sicilia della scenografia è tutta lì: il barocco, le case di tufo, i terreni aridi al sole estivo, le mulattiere, il blu cobalto del mare e l'immancabile sole su un cielo azzurro, il cui sorriso è ciò che veramente rimpiange ogni siciliano che per qualunque motivo si allontana dalla propria terra.
L'ambiente sociale è, però, estremizzato al limite della simbologia e le case dai soffitti alti, gli arredi barocchi e i tendaggi pesanti, come si vedono nella fiction, non sono più così da decenni; lo erano quelle della Sicilia nobilotta di un tempo, e chiedete a qualunque maschio siciliano se ha tanta voglia di andare in giro su una Fiat Tipo scassata: vedete cosa vi risponde.
Se alla sicilianità può essere associato un colore, passatemelo, ci metterei un rosso intenso e passionale come il colore del vino Nero d'Avola o del Cerasuolo di Vittoria, e quello del sangue che nel bene o nel male, di eroi e di antieroi, questa terra continua ad assorbire senza sazietà.
Salvatore Miano
 
 

ANSA, 23.4.2013
Montalbano 10 mln, piu' visto di sempre
Il gioco degli specchi a top film tv personaggio Luca Zingaretti

Roma - Montalbano supera se stesso: ieri sera su Rai1, Il gioco degli specchi, ha sfiorato i 10 milioni di spettatori risultando l'episodio del Commissario Montalbano piu' visto di sempre. Nove milioni 948 mila sono stati gli spettatori con il 35,17% per il tv movie prodotto dalla Palomar con Rai Fiction, diretto da Alberto Sironi e tratto dal giallo di Andrea Camilleri, con protagonista Luca Zingaretti e guest star di puntata Barbora Bobulova.
 
 

Entertainment & Stars, 23.4.2013
Ascolti tv 22 Aprile, Il Commissario Montalbano non ha rivali

Gli ascolti tv di ieri, lunedì 22 Aprile 2013, hanno un solo vincitore: Il Commissario Montalbano. La fiction di Rai 1 con Luca Zingaretti è stato il programma più visto in assoluto del prime time di ieri. Il secondo episodio della nuova serie de Il Commissario Montalbano, dal titolo Il gioco degli specchi, è stata vista da quasi 10 milioni di telespettatori raggiungendo uno share pari al 35,17%. Staccati di molti punti percentuali tutti gli altri programmi della serata.
[…]
Paola Gioia
 
 

Famiglia Cristiana, 23.4.2013
Le confessioni di Zingaretti
Mentre il suo commissario fa il boom di ascolti in Tv, il popolare attore parla delle sue tante identità: calciatore mancato, marito e padre felice, fratello di un uomo politico.

«Ciao papà!». La voce di una bambina irrompe improvvisa durante la telefonata. «Mi scusi, è mia figlia Emma. Siamo al supermercato», spiega Luca Zingaretti, felice di poter fare il papà tra una replica e l’altra di La torre d’avorio, spettacolo teatrale di cui è regista e protagonista. Ben diverso è l’umore del personaggio che gli ha dato la notorietà, il commissario Montalbano. Il poliziotto nato dalla penna di Andrea Camilleri, con i nuovi episodi sta sbancando l'auditel a colpi di 10 milioni di spettatori a puntata, ma in Tv, appare sempre più disilluso, amareggiato, che a un certo punto si chiede: «Che Paese è diventato il nostro?». «Camilleri nei suoi romanzi ha sempre raccontato l’attualità», spiega l’attore. «Con gli anni le sue storie sono diventate più crude perché sono figlie dell’imbarbarimento dei nostri tempi». Eppure Montalbano nonostante tutto resiste, «come i poliziotti veri che incontro e che dicono di riconoscersi molto in lui, nel suo malumore, per non poter svolgere come vorrebbero il proprio lavoro perché non hanno i mezzi necessari ma soprattutto perché, nell’unico Paese al mondo che deve fronteggiare ben quattro organizzazioni criminali, si sentono poco supportati o addirittura ostacolati dalle autorità».
Nei nuovi casi da risolvere, il commissario ritrova i suo fedeli colleghi Cesare Bocci (Mimì Augello), Angelo Russo (Catarella) e Peppino Mazzotta (Fazio), che Zingaretti ha voluto con sé anche a teatro: «Ci tengo molto che venga sottolineato, perché Peppino, oltre che un caro amico, è un attore straordinario che meriterebbe molto di più». Torna anche la storica fidanzata genovese Livia, che però cambia volto: al posto dell’austriaca Katharina Böhm arriva la svedese Lina Perned: «Anche lei non è italiana perché per Camilleri le donne del Nord sono tutte così, “esotiche”», scherza Zingaretti. Anche stavolta non riuscirà a portare all’altare il suo commissario e quindi prepariamoci a vedere nuove litigate tra i due, o meglio sciarriatine.
E dire che l’età per Montalbano inizia a farsi sentire, tanto che in uno dei romanzi da cui è stato tratto uno dei quattro nuovi film Tv il commissario, dopo aver scavalcato una rete, viene colto da infarto. Ma questa scena non la vedremo «perché io sono più giovane di lui e sarebbe stato ridicolo», precisa l’attore con orgoglio. «Io sono uno sportivo. Se non fossi diventato attore, forse sarei stato un calciatore, ma non ho mai smesso di giocare. A volte, quando vedo dei bambini in strada con un pallone non resisto e chiedo se posso unirmi a loro. Con un gruppo di amici, attori e non, ho poi creato una squadra, Fuori dal set, con cui organizziamo ogni tanto delle partite per beneficenza: l’ultima l’abbiamo giocata per sostenere Sergio Isabella, un ex calciatore che lotta con grande coraggio contro la sclerosi laterale amiotrofica».
A proposito di gioventù, chiediamo a Zingaretti se ha visto Il giovane Montalbano interpretato da Michele Riondino, di cui quasi sicuramente sarà girata la seconda serie. «No, quando è andato in onda ero impegnato su un set e comunque io guardo molto poco la Tv. Se temo la concorrenza? E perché? Io sono Montalbano, senza aggettivi». Il commissario per Zingaretti è «come un vecchio amico che vado a trovare ogni tre anni. E finché Andrea Camilleri continuerà a scrivere storie sempre più belle su di lui, non mi stancherò di interpretarlo». Una cosa li accomuna: la passione per la cucina siciliana. «Ogni volta mi prometto di resistere, ma alla fine non ce la faccio e torno a casa con sei chili in più». E poi c’è l’amore per i luoghi dove la serie è girata, quel paradiso «sospeso nel tempo», lo definisce Zingaretti, tra Catania, Siracusa e Ragusa.
È talmente legato a quei luoghi da aver scelto il castello di Donnafugata, che nella fiction è la residenza della famiglia mafiosa dei Sinagra, per sposarsi con Luisa Ranieri, l’attrice conosciuta sul set della miniserie Cefalonia e che si è rivelata ottima conduttrice televisiva in Amore criminale.«Abbiamo ricevuto tante proposte per tornare a recitare insieme, ma nessuna finora ci ha convinto. Se in futuro ne arriverà una non legata a ragioni di marketing, ma allo spessore dei ruoli, accetteremo molto volentieri». Sempre per restare in famiglia, parliamo un po’ del fratello Nicola, da poco insediatosi alla presidenza della Regione Lazio. «Lui è bravissimo, ma avrà un bel lavoro da fare, viste le macerie lasciate dalla precedente gestione. Ci vogliamo molto bene, anche se siamo diversissimi. Nel carattere, lui è molto riflessivo mentre io sono un impulsivo, e nell’aspetto: lui è alto 1 metro e 90 e io 1 e 70. Però mia moglie dice che sono più bello». In sottofondo, si sente di nuovo la voce di Emma. «Da quando è nata, ho capito quello che mi ripetevano gli amici: con un figlio, rivedi il mondo con i suoi occhi. È come nascere una seconda volta. Sono pazzamente innamorato di lei».
Eugenio Arcidiacono
 
 

La Repubblica (ed. di Palermo), 23.4.2013
La grande fuga da Aragona capitale italiana dell'emigrazione

[…] Nino Seviroli, 60 anni, l'emigrazione di queste parti l'ha studiata, raccontata, cantata sulle note di Rosa Balistreri e con i versi di Ignazio Buttitta. «In Belgio nei ristoranti italiani e anche in teatro con Andrea Camilleri», racconta. […]
Gioia Sgarlata
 
 

610, 23.4.2013
Le avventure del Vecchio Montalbano
Cliccare per scaricare il podcast della puntata
 
 

El Cultural, 24.4.2013
Andrea Camilleri: «La mafia mata periodistas, no novelistas»
El éxito se le echó encima ya con 70 años, gracias a su popular comisario Montalbano, y empezó a vender libros a miles tras décadas urdiendo novelones históricos y poemas para minorías. En España han salido casi de una tacada dos nuevas entregas de su saga, La danza de la gaviota y La búsqueda del tesoro.

Andrea Camilleri (Porto Empedocle, Sicilia, 1925) tiene 87 años pero sigue fumando y escribiendo con la pasión y el ritmo de un adolescente. Su editor, Antonio Sellerio, cuenta que el cenicero de su casa parece un erizo de todas las colillas que suele tener clavadas. Y de su pulso creador da cuenta la ristra de montalbanos, que no deja de crecer. En España han salido casi de una tacada dos nuevas entregas: La danza de la gaviota y La búsqueda del tesoro (Salamandra). Esta última es la decimoséptima que se publica aquí, aunque en su cartuchera todavía tiene otras tres.
El autor siciliano se sacó de la manga al comisario como una especie de desafío. Quería contar de una vez una historia de un tirón. Dio a la imprenta los dos primeros volúmenes y con eso se daba por satisfecho. Pero el éxito, ya con 70 años, se le echó encima. Empezó a vender por miles sus ejemplares. Algo que no le había pasado hasta entonces, después de varias décadas urdiendo poesías y novelones históricos para minorías selectas. Ya no pudo dar marcha atrás y siguió cocinando nuevas tramas para sus fieles lectores. Con una serie de ingredientes que nunca faltan: el gusto por el diálogo, que viene de sus años como director de escena y su admiración rendida de Pirandello; el escenario al fondo de la Sicilia eterna, con sus inercias y vicios atávicos (la cosa nostra, la corrupción institucionalizada…); las corazanadas del detective, que siempre le ayudan mucho más que las deducciones lógicas y estrictamente racionales a la hora de resolver cada caso… Estos meses también Televisión Española emite los capítulos de la serie los sábados por la tarde, una adaptación a la pantalla pequeña con la que Camilleri, más allá de las diferencias físicas de su personaje (en la tele es más joven y atlético), convive pacíficamente.
Desde su casa Roma responde a este cuestionario de El Cultural, que le sirve para repasar su atípica trayectoria como escritor, esbozar sus proyectos futuros (entre los que se cuenta deshacerse de Montalbano algún día) y glosar a los autores y personalidades que más le han moldeado durante la forja de su personalidad literaria: Cervantes, Joyce, Pasolini, Simenon, Eva Sellerio, Sciascia… Eso sí, de política no quiere ni oír hablar: por hartazgo y desesperación. Cómo le entendemos…
Pregunta.- Ya tiene escrita la novela en la que termina con Salvo Montalbano. ¿Cómo va la tentación de publicarla?
Respuesta.- Como tenía ya en mente un buen final literario para mi personaje, decidí escribir el último montalbano hace siete años. Así, cuando me canse de escribir más entregas de la serie lo publicaré. Aunque voy a esperar todavía.
P.- Sciascia le recomendó escribir novela negra, porque ésta es como «una cárcel» para un escritor en la que encerrarse para trabajar con disciplina y regularidad. ¿Montalbano se ha convertido en una cárcel de la que no puede escapar?
R.- No, no. Yo estoy muy agradecido a Montalbano. Gracias a él puedo tener en el catálogo de mis editoriales todas mis novelas históricas.
P.- Hablando de Sciascia: usted lo llama «el eléctrico» porque siempre le carga las pilas. ¿Cuál es su verdadera influencia en usted?
R.- No es una influencia directa, sino indirecta. Sciascia es un continuo estímulo para mi «inteligencia», en el sentido de «intellegere», es decir de entender las cosas.
P.-¿Cómo se puede entender en profundidad el fenómeno mafioso: leyendo sus montalbanos o las investigaciones de Saviano?
R.- La diferencia principal es que escribo novelas y Saviano publica un suerte de encuentro el ensayo y la novela, novelas de no ficción podríamos denominarlas. Es un modo muy inteligente de abordar el problema. Yo con Montalbano no afronto el tema de la mafia, lo doy ya por existente y lo trato marginalmente.
P.-¿Por eso a él le persiguen y a usted lo han dejado tranquilo?
R.- Precisamente porque Saviano habla de personajes reales. Él ha trabajado sobre este asunto ya desde la trinchera del periodismo, hablando con nombres y apellidos, mientras que mis personajes son todos producto de la fantasía. La camorra no mata novelistas, pero sí periodistas.
P.- El texto de su último título de la serie, La búsqueda del tesoro, está compuesto casi en dos tercios por diálogos. Es muy teatral.
R.- Sí, señor. Para mí el teatro es el ejercicio del diálogo y una experiencia fundamental en mi escritura. Tanto es así que antes de imaginarme físicamente a un personaje, lo hago hablar.
P.-¿Y de Pirandello cuál es la enseñanza principal que ha extraído?
R.- La pluralidad de puntos de vista. La relatividad de los juicios y tantas otras cosas que conforman el pensamiento contemporáneo.
P.- Ahora en Porto Empedocle una estatua de Montalbano comparte plaza con Pirandello. Qué satisfacción, ¿no?
R.- Ha sido una curiosa coincidencia la colocación tan cercana de ambos monumentos. Me siento muy orgulloso, claro. Pirandello apunta con el dedo al comisario porque no tiene la mínima idea de quién puede ser.
P.- En La búsqueda del tesoro parece Bruce Willis, escalando edificios para detener a los malvados mientras le disparan. ¿No le da pena meterle en semejantes embolados?
R.- Sí, la verdad es que me da mucha pena, el pobre. Él mismo se ve a sí mismo ridículo metido en este tipo de entuertos a su edad.
P.- Sé que no quiere hablar de política (le entiendo perfectamente) pero ¿cree que Italia conseguirá dotarse finalmente de un gobierno?
R.- Pues me gustaría darle una respuesta pero en este momento estamos todavía en alta mar por la elección de un presidente de la República. ¡Imagínese para el gobierno! [Camilleri había respondido a este cuestionario una par de días antes de que Napolitano renovase por sorpresa su mandato].
P.- Alguna vez ha recordado que la única vez que vio a Pasolini discutieron aparatosamente sobre cómo poner en escena Il Pilade. ¿Le echa mucho de menos, usted e Italia?
R.- Yo le echo mucho en falta. Era alguien absolutamente necesario. No es que compartiese todas sus ideas pero era un excelente estímulo para el debate y el intercambio de ideas. Creo que no es una casualidad que en la Italia de hoy no surja nadie con un pensamiento tan heterodoxo y diverso como el de Pasolini.
P.-¿Está ahora afiliado a algún partido filocomunista? ¿Tiene todavía fe en el comunismo?
R.- No, no estoy afiliado a ninguno de los partidos de izquierda que surgieron tras la disolución del Partido Comunista italiano. Sin embargo, sigo teniendo un alma comunista.
P.-¿Por qué lanzó huevos a un crucifijo cuando estaba en la escuela?
R.- Porque quería que me expulsaran. Tenía que hacer un acto extremo para conseguirlo. De aquello me he arrepentido mucho.
P.- Usted es ateo, ¿no? Pero ¿tiene algún dios literario? ¿Simenon?
R.- Me gustaría hacer una pequeña distinción: yo no soy un ateo, soy un no creyente. Quiero decir que contemplo la posibilidad de creer y la de no creer. En lo que respecta a los dioses literarios, me considero pagano porque tengo muchos ídolos, de Pirandello a Joyce, de Cervantes a Simenon.
P.- Y a Eva Sellerio también la echará mucho de menos, ¿no?
R.- Era una mujer de extrema inteligencia y de un refinamiento en el gusto extraordinario sin por ello caer en el snobismo. Tenía un fortísimo sentido de la amistad y sabía ser severa con dulzura. Como decía el Che Guevara y como repite nuestro Papa Francisco, sin perder la ternura. La echo muchísimo de menos.
P.- Ella fue la gran responsable de la larga vida de Montalbano, ¿no?
R.- Ella con su olfato editorial entendió inmediatamente la importancia de Montalbano y fue ella la que obligó a continuar la serie, que para mí terminaba con los dos primeros volúmenes. Una vez más ha tenido razón Elvira.
P.-¿Está el panorama literario italiano a la altura de los tiempos? ¿Alguna recomendación?
R.- Recomendaciones no le doy. Hay muchos jóvenes escritores valiosos en Italia. Creo que el panorama literario es mucho más rico y prometedor que el panorama político.
P.- A estas alturas de su vida ¿qué hace más: leer novedades o releer a sus escritores favoritos?
R.- Me cuesta mucho leer, cada vez más. Pero cuando puedo alterno ambos.
P.-¿Cuánto tiempo le dedica al día a la escritura y cuánto a la lectura?
R.- No menos de tres horas a la escritura y no menos de dos a la lectura.
P.-¿Y cuándo ha sido la última vez que se ha emocionado leyendo?
R.- Con el libro póstumo de Tabucchi, Di tutto resta un poco.
P.-¿Puede decirse que el principal factor que le ha empujado a escribir ha sido evitar el aburrimiento?
R.- No exactamente. Es uno de ellos pero en realidad escribir es un impulso interior al que es muy difícil resistirse.
P.- Comenta que cuando no acierta a sacar adelante una historia no deja de escribir, que se escribe cartas a sí mismo para no perder el fondo. ¿Qué se cuenta?
R.- Escribo todo aquello que se me pasa por la cabeza. Escribo también a los desconocidos que encuentro por casualidad por la calle. Lo esencial es ejercitar de algún modo la fantasía.
P.- Pero usted, a pesar de haber publicado decenas de libros, dice que es un escritor sin fantasía…
R.- Es verdad, soy un hombre sin fantasía: no soy capaz de escribir una historia sin un mínimo apoyo en la realidad.
P.- En el comienzo de su carrera escribía poesía. ¿Lo sigue haciendo?
R.- No escribo poesía para publicarla pero me divierto todavía escribiendo verso.
P.- «La edad no me da miedo, fumo como un turco y no me preocupo». Aún sigue desafiando a los médicos.
R.- Mi relación con los médicos no es de desafío. Salvo por el tema del tabaco soy muy obediente con todas sus prescripciones.
P.-¿Le cambia a uno algo en la vida al cosechar el éxito a los 70 años?
R.- Lo que sí me ha evitado ha sido volver a casarme con una joven modelo que me obligara a ir a aburridísimas fiestas literarias y ponerme corbatas improbables.
Alberto OjedA
 
 

Corriere della Sera, 24.4.2013
Audience
Il Montalbano più visto: record storico
Sfiorati i 10 milioni, mai così dall'esordio nel '99. Camilleri scherza: un enigma

Roma - «Una ragazza tempo fa mi ha scritto, confessandomi che mai avrebbe pensato in vita sua di innamorarsi di un uomo calvo. E invece, grazie alla sua passione per Montalbano, si è convertita e ora ha un marito sulla cui testa, in certe magiche notti, si riflette la luna». Andrea Camilleri si compiace, ma cerca anche di spiegarsi il motivo del successo del suo personaggio. L'altra sera il celebre Commissario, interpretato da Luca Zingaretti in servizio permanente effettivo, ha sbancato gli ascolti su Raiuno: il secondo dei quattro nuovi episodi, «Il gioco degli specchi», ha registrato 9 milioni 948 mila spettatori e il 35,17% di share, stravincendo il prime time e conquistando anche il primo posto della classifica generale della serie dal '99 a oggi, dunque battendo i suoi stessi record. «Per me è un enigma e forse - scherza lo scrittore siciliano - dovrei far fare a Montalbano un'indagine su questo enigma». E pensare che esordì quasi in sordina su Raidue, considerato un poliziesco di nicchia. «Eravamo dati per perdenti - racconta lo sceneggiatore Francesco Bruni - e ci misero in contemporanea con un altro poliziesco interpretato da Enrico Montesano su Canale 5. All'epoca si pensava che, per una facile fruizione televisiva, fosse narrativamente troppo denso. Invece fu subito un trionfo».
Un trionfo che si conferma negli anni: «È un personaggio tranquillizzante e al tempo stesso trasgressivo - riflette Camilleri - probabilmente la chiave del successo sta proprio nell'equilibrio tra questi elementi. È l'uomo qualunque, come suo "nonno Maigret", con i sani principi dell'onore, il senso di giustizia, la lealtà, il valore dell'amicizia cui tiene fede». Interviene il produttore Carlo Degli Esposti: «La mia vicina di casa mi ha detto che, quando Montalbano torna in tv, le sembra sia tornato suo fratello dall'Australia».
Ma le storie narrate sono arricchite anche da altre caratteristiche: «Quelle che sanno rivolgersi anche alla pancia degli spettatori - osserva Bruni -. La scrittura di Camilleri è stratificata e tira in ballo uno spirito tutto italiano: l'ipocrisia, la finzione, il parlar di traverso...». Una complessità di situazioni che viene resa bene da una compagine produttiva, tra attori e sceneggiatori, bene assortita e armonica: «Siamo lo stesso gruppo sin dall'inizio - sottolinea il regista Vittorio Sironi -. Un ensemble così compatto è unico nella storia della fiction Rai». Eppure, in passato, Zingaretti non ha nascosto qualche malessere, dichiarando di volersi svincolare dal personaggio, per timore di scadere nella routine. «È grazie alla matrice letteraria di alta qualità che è scongiurata questa ipotesi - assicura il direttore Rai Fiction Tinni Andreatta -. Montalbano è sì un paladino di certi valori, ma non è mai uguale a se stesso ed è diventato non solo un fenomeno di culto, ma pure ambasciatore della fiction italiana all'estero». Camilleri, insomma, non ne ha fatto uno stereotipo fisso: «Non è atemporale - conferma lo scrittore -, ma invecchia con gli anni e ora, con quel fondo di malinconica fragilità, incarna la crisi degli uomini di mezza età».
Emilia Costantini
 
 

Corriere della Sera, 24.4.2013
Davanti alla tv
Volto e Valori definiti un Connubio perfetto
La formula. Il suo metodo d'indagine somiglia a una evangelizzazione

Neanche il tempo di scrivere che questa stagione di Montalbano mi pareva meno convincente che subito il commissario riesce ad arrestare davanti allo schermo quasi 10 milioni di spettatori. Non starò qui a giustificarmi dicendo che la programmazione di lunedì era molto modesta, senza plausibili alternative, che la novità «Da Vinci's Demons» era sulla pay-tv; né mi preme ribadire che il rischio che sta correndo Montalbano sia il manierismo, frutto diretto dell'eccesso di letterarietà che ancora lo accompagna. Montalbano ha successo perché è l'unico personaggio della fiction italiana che ha un carattere ben definito (come succede nella serialità americana), rappresenta un piccolo sistema valoriale (almeno nella finzione succede che i malviventi finiscano dentro e la giustizia trionfi). Montalbano è Luca Zingaretti, un raro esempio di connubio perfetto. Come ho già avuto modo di ribadire, quando il commissario ripete ossessivamente «Montalbano sono» non rafforza una formula di presentazione (tipo «Madame Bovary c'est moi») ma un marchio editoriale. Ecco perché il suo metodo d'indagine è abitato da visioni e assomiglia molto a una sorta di evangelizzazione. Montalbano non conversa, converte. Moltiplica pani e share.
Aldo Grasso
 
 

Il Salvagente, 24.4.2013
La regina di Camilleri che rivoltò la Sicilia

Luca Zingaretti e il commissario Montalbano continuano con i loro trionfi in tv. E allora Andrea Camilleri pensa bene di distrarre le sue lettrici e i suoi lettori andandosi a ripescare, inventare e rielaborare una vicenda siciliana di fine Seicento. La rivoluzione della luna (Sellerio editore, 276 pagine, 14 euro) racconta la storia di una Viceregina di Sicilia, che prese il posto del marito, defunto nel 1677, secondo la volontà e­spressa da quest’ultimo in una lettera indirizzata al re di Spagna prima di morire.
Il Viceré si chiamava Angel de Guzman. E la sua esistenza storica è documentata. Il successore, per la maggioranza delle cronologie dell’epoca, è il cardinale Portocarrero.
Ma per il tempo di una rivoluzione lunare (di qui il titolo) le redini della Sicilia le tenne donna Eleonora di Mora, che in soli 28 giorni seppe farsi amare, temere e cacciare.
Amare dai poveri e dalle donne più sfortunate, visto che riuscì a far dimezzare il prezzo del pane, eliminando alcune gabelle e rafforzò le istituzioni a difesa delle ragazze violate.
Temere e detestare da tutti i potenti (vescovo di Palermo incluso) che avevano approfittato delle debolezza del marito per trarre ogni genere di profitto. E lei fece loro la guerra.
Cacciare, infine, con un espediente molto semplice: il Viceré della Sicilia era, infatti, anche un legato del Papa. E, in quanto tale, non poteva essere una donna. Bastò una lettera al re di Spagna per farla richiamare in patria e detronizzare. Eppure Eleonora di Mora riuscì a lasciare il suo segno.
Camilleri racconta con la solita bravura questa storia d’altri tempi, che forse d’altri tempi non è, visto che sono ancora oggi le donne a essere le più innovative nella società e in politica. Trecentotrentasei anni dopo.
Rocco Di Blasi
 
 

AgrigentoNotizie.it, 24.4.2013
Al via a Porto Empedocle la seconda fiera "Un libro alla volta"
La manifestazione è organizzata dall'associazione culturale Oltre Vigata presieduta da Danilo Verruso. Obiettivo della manifestazione creare un ponte tra le diverse associazioni culturali sparse sul territorio

Al via venerdì a Porto Empedocle la seconda fiera delle associazioni “Un libro alla volta” organizzata dall’associazione culturale Oltre Vigata presieduta da Danilo Verruso. Obiettivo della manifestazione creare un ponte tra le diverse associazioni culturali sparse sul territorio ed invitare alla lettura attraverso la presentazione di libri di autori locali e la realizzazione di appositi laboratori con il coinvolgimento dei bambini delle scuole.
[…]
Domenica alle 18 incontro con Alessandra Mortelliti, protagonista del film “La scomparsa di Patò” tratto dall’omonimo romanzo di Andrea Camilleri. All’incontro, moderato da Gerlando Verruso, interverranno l’artista agrigentino Giovanni Moscato e l’attrice Annagrazia Montalbano che leggerà alcuni brani tratti dal romanzo.
[…]
 
 

La Repubblica, 24.4.2013
Commenti
Montalbano fuorilegge guida senza cintura

Il Commissario Montalbano è seguito da 10 milioni di spettatori di tutte le età. Il fatto che viaggi in auto senza cinture di sicurezza non è un esempio molto educativo.
Gian Paolo Jaboli, Bologna
 
 

La Repubblica, 25.4.2013
Commenti
Perché Montalbano non indossa la cintura

Propongo che all'autore della lettera pubblicata mercoledì 24 non venga rinnovata la patente di guida per ignoranza del codice della strada. Egli infatti ignora che il commissario Montalbano, in quanto ufficiale di polizia in servizio, è dispensato per legge dall'obbligo di indossare le cinture di sicurezza.
Giovanni Marinelli, Mantova
 
 

La Stampa, 25.4.2013
Cose di tele
Rosso antico

Allora: la regola è che non ci sono regole. Ascolti buoni per programmi buoni; ascolti buoni per programmi cattivi; ascolti cattivi per programmi buoni; ascolti cattivi per programmi cattivi. Prendiamo le serie di questi giorni. Montalbano ha ancora aumentato il successo. Che è trasversale: evidentemente il pubblico ama ritrovare i vecchi amici con i loro tic. Ma il prodotto delude molti, gli spettatori protestano. «Ridateci Montalbano - scrivono per esempio Alberto e Margherita - dove sono finite la magia del racconto, la sapiente regia, la deliziosa recitazione? E’ veramente imbarazzante, soprattutto con queste “fimmine” che non sanno recitare». E dire che Barbora Bobulova è fior di attrice, ma qui la fanno bamboleggiare. «Benvenuti a tavola», ottima per interpretazione e ironia, non va bene. Meglio la novità di Raiuno, «Rosso San Valentino», che comunque l’altra sera è stata superata da «Ballarò»: e ti credo. Se ci lamentiamo di Montalbano, che cosa dovremmo dire di questo polpettone? [...]
Alessandra Comazzi
 
 

Il Mattino di Padova, 25.4.2013
Incontro in aula magna al BO
Furtwängler in teatro, ma Zingaretti Montalbano è
La “lectio” agli studenti: per fortuna sono credibile anche quando interpreto qualcun altro

Padova. Montalbano è. E per fortuna non finge di non esserlo. Luca Zingaretti non è attore che si vergogni di quel che gli ha dato successo e celebrità. Dunque, anche se è a Padova per fare teatro, e per di più anche come regista, non si tira indietro se gli chiedono di Camilleri e del personaggio del commissario. Un po’ imbarazzato al cospetto di una Aula Magna dell’Universita di Padova piena di studenti e non solo, Zingaretti parla però soprattutto della sua messa in scena di “Torre d'Avorio” di Ronald Harwood, testo contemporaneo di un drammaturgo che è anche grande sceneggiatore, per esempio di film come “Il pianista” e “Quartet”.
[…]
Ma il successo teatrale non altera il rapporto con Montalbano: «Io sono grato a Montalbano e mi diverto a farlo. Però per fortuna lo faccio solo due mesi ogni due anni. Nel resto del tempo faccio altre cose e con successo. Per questo non sento il peso di questo legame. Ci sono attori che sono così identificati col personaggio che anche se fanno altro non vengono creduti. Per me non è così e quindi non vedo perché negarmi il piacere di interpretare questo commissario di un paese sperduto della Sicilia».
[…]
 
 

Quotidiano Nazionale, 25.4.2013
Montalbano in Parlamento
Da Luca Zingaretti a Lance Armstrong, le pagelle del costume

LUCA ZINGARETTI
10 - Il bravo attore batte tutti i record d’ascolto interpretando in televisione le avventure del commissario Montalbano. Le storie scritte da Andrea Camilleri sono bellissime, eppure probabilmente ci piacciono così tanto anche perché alla fine c’è sempre una soluzione. L’esatto contrario di quanto accade in Parlamento, no?
[…]
Leo Turrini
 
 

Il Sole 24 Ore, 26.4.2013
Benvenuti al Sud
Ciak si viaggia, quando un film fa turismo e business nel Sud Italia. Il caso Montalbano

Come altri 9-10 milioni di italiani, lunedì scorso ho visto in tv la seconda puntata della nuova serie del commissario Montalbano. A parte il personaggio di Camilleri, quello che più di tutto risalta è sempre lo sfondo: il magnifico paesaggio siciliano. Viene proprio il desiderio di andarci in gita.
La puntata di Montalbano ha scatenato in tanti commentatori e critici le stesse mie (modeste) riflessioni. Mi ha consentito così di scoprire l'esistenza di un vero e proprio business: il cineturismo. Nel sito web http://www.cineturismo.it/ leggo: "Secondo alcuni studi vi sono oltre 100 milioni di viaggiatori, soprattutto americani e inglesi che ogni anno abbinano la loro vacanza alla ricerca dei set cinematografici. Soltanto in Italia esistono oltre 1700 location utilizzate dal cinema. In questo video (http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=T4QJDGWtk5c) è raccontata l'Italia attraverso le più belle immagini di film. Il cineturismo offre l'opportunità al turista non solo di trovare i set cinematografici per riprovare l'emozione filmica, ma anche di scoprire le realtà locali dai prodotti tipici alle bellezze artistiche".
Come dire, non ci vuole molto: un po' di promozione alla Montalbano porterebbe tanti turisti in più nel Sud Italia. A quando una app o un'idea in questo campo?
Vitaliano D'Angerio
 
 

La Sicilia, 26.4.2013
Pentole e fornelli su tutti i canali
Più crisi c'è e più chef ci sono in tv

Ma è mai possibile che quasi metà delle trasmissioni televisive siano (notate il congiuntivo rilanciato dagli studenti di Gela) dedicate alla cucina?
[…]
Anche il lunedì del commissario Montalbano ci rifilano lui che va a mangiare in quel ristorantino di legno che sta sulla spiaggia a cento metri dal faro e dalla villa di Montalbano. Camilleri non aveva altro da fare?
[…]
Tony Zermo
 
 

La Notizia – Giornale.it, 26.4.2013
Tutta la squadra del nuovo premier
Sportivi, manager, politici e giornalisti: tanti big nella rete di veDrò, il think net di Letta. Dal ct Prandelli a Passera e Campo dall’Orto. Da Calabrese a Vianello, Piroso e Paragone

Seppure ci sia ancora la riserva sul primo governo Enrico Letta, sono già in molti coloro che si leccano i baffi. Chi fa parte della rete dei 4000 animatori del think net veDrò potrebbe avere qualche chance in più per mettersi in mostra o per risalire la china. Ma chi sono? Diversi i nomi noti. […] Artisti come Massimo Ghini, Enrico Bertolino, Enrico Lo Verso, Luca Carboni e Andrea Camilleri. [..]
Marco Castoro
 
 

La Repubblica (ed. di Palermo), 26.4.2013
Gli scrittori smarriti. Quelli che il primo libro non si bissa mai

[…]
C'è poi un'altra categoria di scrittori dannati alla sparizione, in un certo senso minacciati dall'inesistenza. Formata da quegli autori che grazie a dio hanno guadato l'esordio, allineando almeno due romanzi o anche di più. È il caso di Giacomo Cacciatore ad esempio, scrittore isolano acquisito, che nel 2005 tirò fuori "L'uomo di spalle" (Dario Flaccovio), sul rapporto conflittuale tra una madre e un figlio: romanzo visionario e grottesco, seguito due anni dopo da "Figlio di vetro", col marchio Einaudi. Questa volta la storia, a tratti paranoica e allucinata, racconta del rapporto idiosincratico tra padre e figlio, sullo sfondo della Palermo insanguinata dalla guerra di mafia. Sono sei anni che non esce un nuovo romanzo di Cacciatore (di cui in realtà è in lettura una nuova opera più un racconto appena pubblicato in un'antologia della nuova Leima): che gli storici tipi editoriali torinesi portino male? E che dire invece di tre romanzieri solidi come Santo Piazzese, Giosuè Calaciura e Piergiorgio Di Cara? Il primo, dopo uno strepitoso esordio (Sellerio 1996), e un secondo romanzo all'altezza (1998), ha iniziato ad arrancare pubblicando dopo quattro anni il terzo volume, "Il soffio della valanga". Più di due lustri e del tanto atteso, sospirato ritorno con "La guerra di Totò Ivanovic", nessuna traccia. Siamo dinanzi a uno dei casi di fiacca letteraria, verrebbe da dire, più allarmanti. Tanto che una volta, sollecitato da chi scrive, Andrea Camilleri nel corso di un'intervista disse: «E che fine ha fatto Santo Piazzese? In lui la pigrizia è tale... Devo forse scrivere io per tutti?», alludendo pure a Calaciura, «un altro scrittore che mi piace molto ma che pare abbia mollato: perché non scrive più?». Dopo "Malacarne", esordio del 1999 salutato con grande entusiasmo per l'inaudito monologare di un pentito di mafia, "Sgobbo" (2002), discesa negli inferi della prostituzione a Palermo con uno sguardo sospeso tra iperrealismo e trascendenza e infine "Urbi et orbi" (2006), romanzo sul papato oramai pencolante di un Giovanni Paolo II sempre più infermo, Giosuè Calaciura ha tirato fuori, oltre a un mezzo romanzo, ossia "La figlia perduta", solo qualche racconto (ne uscirà uno prossimamente per Sellerio). Forte dei suoi cinque titoli (a cominciare dallo struggente "Isola nera", e/o 2002) Piergiorgio Di Cara è fermo dal 2007: come egli stesso ci ha confidato, ha provato a tirar fuori di nuovo l'ispettore Riccobono: siamo ancora in attesa.
[…]
Salvatore Ferlita
 
 

L’Unione Sarda, 27.4.2013
Iniziativa dell'Università di Cagliari il 9 e il 10 maggio
Per Andrea Camilleri ritorno in Sardegna e Laurea honoris causa
Lo scrittore siciliano incontrerà gli studenti che hanno partecipato a un seminario, il giorno dopo la cerimonia di consegna

Lo scrittore siciliano Andrea Camilleri sarà a Ca­gliari il 9 e il 10 maggio. Il 9 incontrerà gli studenti che hanno seguito i lavori di un seminario organizzato e di­retto dal professor Giuseppe Marci. Il giorno successivo è in programma una cerimo­nia per l'attribuzione all'au­tore della Laurea honoris causa.
Le lezioni del seminario sono state tenute da nume­rosi docenti dell'Università di Cagliari (Duilio Caocci, Antioco Floris, Maria Dolores García Sánchez, Paolo Maninchedda, Giuseppe Marci, Mauro Pala, Marco Pignottì, Ma­ria Elena Ruggerini) e da Mariantonia Cerrato (autrice del volume "L'alzata d'ingegno. Analisi sociolinguistica dei romanzi di Andrea Camille­ri", Cesati, 2012) e Simona Gallo.
Al termine del seminario gli studenti hanno presenta­to le loro relazioni che sono state sottoposte al vaglio di una Giuria internazionale composta da studiosi sardi che insegnano nelle univer­sità di tre diversi continenti (Paolo Cherchi, Università di Chicago, presidente; Giulia­na Adamo, Trinity College, Dublino; Marco Aresu, University of Harvard; Francesca Congiu, University of Leeds; Marco Gargiulo, University of Bergen; Stefania Lucamante, Catholic Univer­sity of America, Washington; Franco Manai, Università di Auckland; Margherita Marras-Dupre, Università di Avignone; Stefano Mula, Middlebury College, Vermont; Giuliana Pias, Università de Paris Ouest Nanterre La Defense; M. Cristina Secci, UNAM, Città del Messico; Gigliola Sulis, Università di Leeds; M. Bonaria Urban, Uni­versità di Amsterdam), dal giornalista Stefano Salis ("II Sole 24 ore") e da Filippo Lupo, presidente del Camil­leri fan Club. La Giuria ha avuto il compito di selezio­nare le tre migliori relazioni che saranno premiate, pro­prio il 9 maggio, nel corso dell'incontro degli studenti con lo scrittore.
Andrea Camilleri non ha bisogno di molte presenta­zioni. È l'autore italiano con­temporaneo più popolare, anche per la trasposizione in tv dei romanzi che hanno per protagonista il commis­sario di Vigata Salvo Montalbano. Ma va ricordato anche il successo dell'altro suo filo­ne letterario, spesso ambientato ugualmente a Vigata, che esplora, anche nelle connessioni con l'attualità, la storia più o meno recente della Sicilia. Il suo ultimo la­voro è "La rivoluzione della luna", ai vertici delle classi­fiche di vendita.
Camilleri ha un legame antico e solido con l'Univer­sità di Cagliari, avendo par­tecipato a un'iniziativa orga­nizzata da Giuseppe Marci nel 1996: in quella circo­stanza tenne una memora­bile lezione che gli ex allievi ancora ricordano, in parti­colare soffermandosi sulla lingua usata nei suoi roman­zi e costituita da un impasto in cui, insieme all'italiano, si amalgamano il siciliano e un idioletto familiare che lo scrittore pie­ga alle sue esigenze spe­rimentali. Sempre su invito di Mar­ci, Camilleri tornò poi a Ca­gliari nel 2003, rinsaldando il rapporto con gli studenti e con i lettori cagliaritani e sardi.
Non può essere neppure dimenticato che dallo svilup­po di una tesi di laurea ela­borata nell'ex facoltà di Let­tere nasce il volume di Simo­na Demontis "I colori della letteratura. Un'indagine sul caso Camilleri" (Rizzoli, 2001) e che nel 2004 si è te­nuto a Cagliari un convegno dedicato allo scrittore siciliano, i cui atti sono stati pub­blicati col titolo "Lingua, sto­ria, gioco e moralità, nel mondo di Andrea Camilleri".
 
 

La Repubblica (ed. di Palermo), 27.4.2013
Salvate l'irriconoscibile commissario Montalbano

SOS. Ovvero, Save the Old Salvo. Proprio così: bisognerebbe salvare il vecchio Salvo Montalbano. Vecchio inteso come quello d'una volta, e non certo la versione invecchiata male che ci viene propinata in queste settimane. È necessario tutelarlo, mettendolo al riparo in primis da tutti coloro che avrebbero il dovere di volergli bene, non fosse altro che per gratitudine. E che invece sono proprio i più impegnati nel massacrare il personaggio del commissario di Vigata. A cominciare dal suo autore, dedito a una preoccupante tintobrassizzazione del nostro. Per proseguire coi suoi sceneggiatori televisivi, che in palese crisi creativa hanno ridotto la macchina narrativa a poche situazioni reiterate allo sfinimento: Montalbano seduto a tavola che va in estasi assaporando la pietanza; Montalbano che risponde al telefono e si sforza di capire le confuse indicazioni di Catarella (a sua volta ormai talmente macchiettizzato da scadere al rango di maschera da Muppet Show); Montalbano che spiega le sue brillanti intuizioni al collega Mimì Augello, sempre così ritroso a farsi pirsuàso di qualunque cosa; e soprattutto, Montalbano che assicùta fìmmini con una dedizione e un'allupatezza mai viste. Perché all'Old Salvo non appartenevano, né si pensava potessero farsi largo nel suo modus vivendi. E con riferimento a quest'ultimo aspetto si può già pronosticare i pianti vedovili che andranno a rimpiazzare le retoriche da rotocalco femminile alimentate dal personaggio.
«È lui l'ultimo prototipo di vero uomo?» era l'interrogativo che si poteva leggere in cima alla pensosa articolessa di turno. E la domanda sgorgava in seguito alla constatazione di quanto adamantina fosse la fedeltà del commissario all'eterna (e geograficamente distante) fidanzata Livia. Come se l'essere veri uomini dipendesse esclusivamente da ciò. Ma non è nemmeno questo il punto. Il punto è che come la si mette, ora, davanti allo spettacolo d'un Montalbano costantemente tombé par femmes (e scusate il francese maccheronico)? Perché questa tarda versione del commissario - dopo che già aveva suscitato desolazione quella giovane sulla quale era stata imbastita la serie dei prequel - accende sincera compassione maschile.
Ma come fa un uomo (vero o fasullo che sia) a ridursi così, alla stregua d'un pupo, davanti a ogni donna che ne incroci la strada? E non è soltanto una questione d'improvvisa arrendevolezza al fascino femminile - per carità, siamo tutti peccatori. Il fatto è che il decadente Montalbano s'imbatte regolarmente in donne ambigue, giusto quelle attorno a cui ruotano gli intrighi che egli dovrebbe risolvere, e che per di più usano la seduzione per manovrare il commissario anziché cedere schiantate a 'sto tocco di màsculo. Nemmeno quel fimminàro del collega Mimì Augello, in passato più volte ripreso dallo stesso Montalbano a causa dell'impenitente vocazione da sottaniere, si lascerebbe tirare dentro trappole così grossolanamente architettate. Ma un minimo di rispetto, dài! E invece all'ex integerrimo Salvo viene riservato questo triste tramonto: l'essere ripetutamente ridotto al rango di marionetta nelle mani della fatalona, dentro uno schema che assorbe quasi del tutto l'intreccio della storia. E proprio in ciò sta un'altra delle fastidiose caratteristiche rintracciabili in quest'ultima - e speriamo finale - serie di episodi: quella che vede il rapporto fra il commissario e la fatalona assunto a centro di gravità della storia, con l'indagine stessa a fare poco più che da contorno. E francamente nel constatare una così incomprensibile scelta narrativa viene da pensar male. Finendo col credere che l'insistenza sulla liaison dangereuse, e la conseguente assegnazione d'uno spazio esorbitante alla figura della malafemmina e all'attrice che la interpreta, non siano nemmeno il frutto di una scelta puramente creativa. Piuttosto, sembrano obbedire a pressioni d'altro ordine. Come quella di garantire una vetrina in più a quella sterminata fabbrica di Clarette che è tornata a essere l'industria italica della fiction. Attrici mai viste prima eppur scaraventate nella fiction di punta della tv di Stato e nella fascia di palinsesto (il prime time del lunedì) candidata a fare il pieno. Cos'altro, in questo momento, fa curriculum più della partecipazione a un episodio di Montalbano nel miserando panorama della fiction televisiva? Datevi una risposta, e capirete molto a proposito dell'insistenza di produttori e sceneggiatori su una serie e un personaggio che avrebbero meritato d'andare gloriosamente in pensione. Soprattutto, comprenderete come mai il povero commissario si ritrovi a fare la fine di Buffalo Bill, costretto a esibirsi imbolsito perché stritolato dall'ottuso meccanismo della serialità. Che porta a insistere fino al disfacimento, anziché fermare le cose quando sarebbe il caso. E ci sarà un motivo se ancora non è stata udita - nemmeno una volta! - pronunciare la frase topica: «Montalbano sono!».
No, Montalbano non è. E almeno questa l'hanno risparmiata, a lui e a tutti noi.
Pippo Russo
 
 

La Sicilia (Ragusa), 27.4.2013
«Io e Montalbano»
Docente in pensione diventa un personaggio della fiction

Comiso. Colpita da improvvisa popolarità. Maria Grazia Pelligra ha interpretato il personaggio della signora Pirrera, la moglie del gioielliere usuraio nell'episodio "Il sorriso di Angelica", il primo episodio della nuova serie del Commissario Montalbano e, da allora, il suo indice di popolarità in città ha conosciuto un picco notevolissimo. Per la verità, Maria Grazia Pelligra, proprio sconosciuta non era poiché è docente in pensione di educazione artistica con qualche escursione cinematografica e attrice amatoriale di teatro da quasi quarant'anni avendo iniziato a calcare il palcoscenico, ancora liceale, con Giovanni Sapienza e poi con Pippo Digiacomo "ai tempi della Compagnia l'Arca", come lei stessa ha ricordato. Montalbano - vuoi mettere? - è stata ben altra cosa. Un'interpretazione la sua molto incisiva, credibile, soprattutto naturale che risalta positivamente, a nostro giudizio, quasi a fare da pendant rispetto a qualche altro personaggio apparso troppo caricaturale.
La signora Pirrera interpretata da Maria Grazia Pelligra, invece, è parsa una tranquilla signora di mezza età siciliana, tutta casa e gioielleria, sempre a fianco del marito, cui ha prestato volto e voce un ottimo Luciano Miele, che però da buon siciliano ha tenuto per sé un aspetto della sua attività. Un'attività, certo tutt'altro che nobile e non da esserne fieri. La moglie ne era all'oscuro? Sembrerebbe di sì ma forse qualche dubbio sull'agiatezza in cui vivevano doveva averlo. Ecco, il pregio dell'interpretazione di Pelligra è stato proprio quello di trasmettere questo stato d'animo, anche ben oltre il testo di Camilleri e la trasposizione cinematografica di Sironi, senza esplicitarlo a parole. Una maschera che sfiora quasi con pudore i suoi dubbi che poi annegano nel dolore del suicidio, sulle prime incomprensibile, del marito.
Antonello Lauretta
 
 

Io Donna – Corriere della Sera, 27.4.2013
Io Leggo – Il caffè letterario di Io Donna
La rivoluzione della Luna di Andrea Camilleri

Una delle frequenti e godibilissime incursioni nella storia della Sicilia di Andrea Camilleri, che si immerge nella Palermo del Seicento. La città è lacerata da complotti, corruzione, tangenti, parentele, favoritismi e illegalità, in uno specchio fin troppo puntuale dell’attuale “ostello di dolore” in cui versa l’Italia. Alla morte del Viceré, al cui cadavere ancora caldo i consiglieri disonesti fanno approvare leggi convenienti, la “nave in gran tempesta” non rimane senza nocchiero: alla guida sale una donna, la vedova Eleonora de Moura, ferma e decisa nella difesa delle leggi e della giustizia. Una rivoluzionaria che sovverte i privilegi e restituisce dignità ai disagiati. “Nera, alta, slanciata ed elegante, vestita alla spagnola” Eleonora dimezza le tasse, recupera ricchezze accumulate illecitamente, lancia riforme eque, si occupa dei poveri e degli orfani, e, aiutata da “un antenato” del commissario Montalbano, allontana i consiglieri corrotti e ingaggia una battaglia contro l’arcivescovo di Palermo che le organizza contro manifestazioni di piazza. La regina avrà la meglio, riuscendo a mettere fine al suo dominio e agli abusi. Tutto questo in 27 giorni: tanto durò il suo regno. Come il viaggio della luna nella volta celeste.
Maria Grazia Ligato
 
 

Tribune de Genève, 27.4.2013
Andrea Camilleri installe «Le neveu du Négus» en Sicile
«Le neveu du Négus», d’Andrea Camilleri, traduit de l’italien par Dominique Vittoz, aux Editions Fayard, 251 pages.

Nous sommes en 1929 en Sicile, dans la ville de Vigàta. La bourgade endormie est secouée par une étonnante nouvelle. Un neveu du Négus, autrement dit de l’empereur d’Ethiopie, va résider là. Il étudiera à l’Ecole locale d’ingénieurs des mines.
Tout cela pose des problèmes. Pas de niveau. Le prince a fait ses écoles en Italie. Mais il est Noir, du moins aux yeux de l’époque. Les Ethiopiens actuels ne seraient sans doute pas très contents de se voir ressentis de cette couleur. Il occasionnera ensuite des frais. L’honneur de l’accueillir va se payer. Cher. Ghrané Solassié est fornicateur, joueur et dépensier.
Seulement voilà! Il y a des enjeux diplomatiques. Mussolini doit recevoir à Rome d’importants ras. Des gens avec lesquels la famille de Ghrané est au plus mal. Mais on pourra faire plier le futur ingénieur en le payant grassement. Le pseudo-Noir, qui a bien compris les enjeux, monnaie une lettre aimable, tout en vendant ses charmes à d’autres élèves de l’école. La situation devient plus que chaude à Vigàta…
Le seul nom du lieu dévoile le nom de l’auteur. Il s’agit d’Andrea Camilleri, né en 1925. Ce dernier brosse sous ce nom un portrait coloré de sa ville natale de Porto Empedocle depuis des années. Il a si bien fait connaître la cité que le maire a proposé de rebaptiser l’agglomération Porto Empedocle-Vigàta.
Venu à la littérature sur le tard, Camilleri donne à un rythme effréné toutes sortes d’ouvrages. Il y a les polars. C’est le père du commissaire Montalbano. L’homme publie par ailleurs des ouvrages historiques sérieux et des romans se situant dans la ville de Vigàta. Le neveu du Négus fait évidemment partie des derniers.
Dans un sous-classement, il faudrait le ranger dans la série des faux documents.
Il n’y a pas ici de narration linéaire. Les textes sont des documents officiels ou des conversations privées en dialecte. La chose avait triomphé avec La trahison de Judas ou La concession du téléphone. Qu’y avait-il de plus tentant que de renouveler l’exercice? Autour du prince, qui n’a jamais la parole, l’écrivain peut ainsi montrer les lâchetés, les démissions et les compromis de ses concitoyens sous le fascisme.
Mais attention! L’historien pointe le nez dans cet ouvrage très enlevé, même si la traduction aplatit forcément la langue. Un prince Brhané Silassié, neveu du Négus Haïssé Sélassié, a bien séjourné à Caltanissetta entre 1929 et 1932. Il est reparti en Ethiopie avec un diplôme d’expert minier. Effectivement dépensier, il y est tombé dans la misère. Sans travail après l’invasion de l’Ethiopie par Mussolini en 1936, il a alors été aidé par un de ses anciens condisciples siciliens. Un homme qu’il tirera en retour d’embarras lors de la libération de l’Ethiopie. Mais ceci est une autre histoire, qui aurait pu donner un autre roman.
Etienne Dumont
 
 

La Repubblica (ed. di Palermo), 27.4.2013
Quel requiem ingiusto per gli 'scrittori smarriti'

Mi è capitato di sentirmi chiedere che cosa facessi nella vita. E rispondere: «Scrivo». Ingoiando una replica incredula o sarcastica: «Davvero? Ma vaia zappare, invece». Oggi, dopo oltre un decennio di attività da narratore, non mi sento di buttarla via quella risposta. Perché scrivere non è diverso da zappare. Succede di dover scovare il terreno giusto nel quale possa fiorire una storia, scegliere il seme, attendere che germini o vedere sbandare la pala contro il granito: sia esso il rifiuto di una casa editrice, un intoppo inestricabile nella stesura, un calo d' ispirazione o un dramma personale che ti leva il desiderio di inventare mondi. Ecco perché ho trovato l'articolo di ieri, "Gli scrittori smarriti", a firma di Salvatore Ferlita, irrispettoso verso chi non pubblica da tempo, perché ha ricevuto dei "no" da qualche editore o impiega anni a trovare una storia degna di essere raccontata. O ancora verso chi, come me, ha «carne al fuoco» (tre inediti in circolazione presso vari editori) e attende una risposta che, si sa, in editoria prevede spesso tempi biblici. Ma più di ogni altra cosa, da un critico mi sarei aspettato, per me e per tutti gli altri autori citati da Ferlita, un augurio affinché nuove opere vedano la luce. Un «vi aspettiamo» o un «a presto» piuttosto che una messa da requiem. In vita. Per non parlare della superstizione che fa colore, ma non critica né cronaca, come quella di una presunta "jella" da pubblicazione con Einaudi. La quale, a detta di Ferlita, avrebbe colpito me e la Ambrosecchio. E non mi domando quanto ciò possa far piacere, oltre che a Vanessa, alla casa editrice torinese. In ogni caso, tornando a me, un autore che pubblica saggi, racconti, articoli e quant' altro con continuità dall' inizio della propria carriera, se non scrive un romanzo quando vorrebbe il critico (e non è il mio caso, perché un terzo l' ho pubblicato, diversamente da quanto scrive Ferlita) è uno scrittore morto? Non credo. Non lo sarebbe neppure se non ne scrivesse mai più. Tomasi di Lampedusa docet.
Giacomo Cacciatore
 
 

28.4.2013
Io scrittore smarrito

Ho letto l’articolo di Salvatore Ferlita sull’edizione palermitana di Repubblica del 26 aprile, e confesso che non mi ha dato fastidio, non mi ha turbato, né mi ha stizzito. Scoprire di essere in compagnia di scrittori di razza, come Calaciura (un maestro), o Piazzese, o Cacciatore e altri, tutti autori raffinati e colti, mai banali né futili, in qualche modo mi ha confortato, e non perché mal comune mezzo gaudio (come qualche maligno potrebbe anche pensare) ma perché immagino che ciò indichi ricerca, sia stilistica che di contenuto, oltre che possa anche significare che nel frattempo si faccia altro.
Io ho pubblicato in sette anni scarsi sei titoli, quasi uno all'anno, ho scritto decine di racconti per varie antologie e fatto un mucchio di altre cose. Dal 2007 a oggi ho prodotto cinque sceneggiature e curato le revisioni delle sceneggiature di un paio di serial televisivi.
Quindi non avrei scritto poco, ho scritto, anche se la scrittura da TV è una scrittura arida, molto tecnica, poco eletta, anzi per nulla eletta, perciò, a ripensarci bene, è vero "non ho scritto". Poi, i bambini, le difficoltà a seguirli, il fatto che vieni risucchiato in un assurdo vortice spazio temporale fatto di notti in bianco, pannolini a tonnellate, e tutto quello che chi ha figli conosce bene, e chi ha gemelli come me conosce fin troppo bene, ha comportato l'impossibilità a cimentarsi nella scrittura creativa con la debita e necessaria serenità. Avevo iniziato a lavorare sul nuovo Riccobono, come dice Ferlita, ma poi sono stato preso da un'altra idea e quella l'ho accantonata per il momento. Il nuovo romanzo è pronto ed è in lettura, se uscirà non so, dice bene Giacomo Cacciatore i tempi a volte sono biblici, e di questi tempi tira una pessima aria, per cui non ci sarebbe da stupirsi se si restasse fermi per almeno un altro anno e anche più.
Mi do l'arrivederci con gli altri colleghi in libreria, nella parte dedicata alle novità, e con Salvatore Ferlita come moderatore della presentazione del mio prossimo romanzo.
Piergiorgio Di Cara
 
 

Libreriamo, 28.4.2013
La Palermo del Seicento governata da una donna nel romanzo ''La rivoluzione della luna''
La poetessa Arcangela Cammalleri ci propone la sua lettura ed interpretazione del nuovo libro di Andrea Camilleri

Andrea Camilleri ritorna al romanzo di matrice storica. Nella nota in appendice al libro, Camilleri rende noto al lettore da quali archivi storiografici ha attinto la storia che si è accinto a narrare. In tutte le cronologie dei Viceré di Spagna in Sicilia non si fa menzione che tra la morte del Viceré di Spagna in Sicilia Angel de Guzmán, nel 1667, e la successione nella carica del cardinale Luis Fernando de Portocarrero, la Sicilia per 27 giorni fu governata da una donna. Solo nell’opera di Francesco Paolo Castiglione, intitolata Dizionario delle figure, delle istituzioni e dei costumi della Sicilia storica (Palermo, Sellerio, 2010) e nel terzo volume della Storia cronologica dei Viceré di G. E. Di Blasi, edita nel 1975 dalla Regione siciliana è accennata, ma solamente, in poche righe, la storia di donna Eleonora che per volontà testamentaria del marito divenne Viceré. Evento eccezionale in quell’epoca: una donna, l’unica ad assurgere a un così alto incarico politico ed amministrativo.
Eleonora poi venne destituita poiché, in quanto donna, impossibilitata ad assumere l’autorità di Legato nato dal Papa, titolo indivisibile da quello di Viceré. A sollevare la questione era stato il Vescovo di Palermo, escluso dal Sacro Regio Consiglio dal Viceré Donna Eleonora e che si lamentava di essere perseguitato da lei. Sono solo pochi accenni al governo di un Viceré donna, tra l’altro per solo 27 giorni, ma bastevoli per darne l’immagine di una donna dalle doti politiche ed umanitarie estremamente eccellenti. Sue alcune leggi quali l’abbassamento del prezzo del pane, la creazione del Magistrato del Commercio che riuniva le 72 maestranze palermitane. Rimise in vigore il Conservatorio per le vergini pericolanti, quello delle vecchie prostitute, chiusi per mancanza di fondi e la Dote Regia e del Conservatorio delle Maddalene pentite. Infine la riduzione del numero dei figli per ottenere i benefici concessi ai “padri onusti”. Insomma una femminista ante litteram, con una visione moderna della giustizia e dell’equità sociale. Fin qui la storia “vera”, ma naturalmente, come dice l’autorevole autore, essendo una narrazione romanzesca le libertà di scrittura diventano tante: la fantasia di Camilleri vola a briglie sciolte per il gusto dell’invenzione e di esasperare come attraverso uno specchio deformante la stessa realtà già di per sé stravolta.
È un carosello di pantomime, effetti caricaturali, la realtà storica del secolo XVII è vivisezionata attraverso una lente d’ingrandimento dei vizi, dei costumi libertini, delle dabbenaggini, dell’opportunismo più bieco e meschino. E’ la fiera delle vanità, dei soprusi più abietti, delle violenze perpetrate ai deboli e a giovani fanciulle orfane, alla mercè libidinosa di laidi nobilastri e chierici senza freni. In questo quadro miserevole affonda Camilleri la sua vis comica al pari di un novello Giovenale, mette in rilievo le bassezze più recondite dell’animo umano, l’immoralità diffusa. In una Palermo della nobiltà ad alto tasso di licenza per l’illegalità e la licenziosità, viene elevato a simbolo di beltà, alto senso morale ed elevato grado di perizia politica e diplomatica una donna: Eleonora di Mora, spagnola sì, ma di famiglia siciliana, ristata orfananedda all’età di dieci anni. Una vinticinchina, d’una biddrizza da fari spavento, d’abbagliare e far rimanere affatati. Nera di capelli e di occhi, ammantata di una regalità connaturata che ammalia e toglie il fiato. L’immagine muliebre che adombra Camilleri è un peana alla donna, una celebrazione della sua beltà in omaggio non solo alle attraenti forme fisiche, ma alla sua intelligenza, acume e perspicacia.
Il mondo femminile da Camilleri è tratteggiato sempre con un senso di rispettosa adesione, compartecipa con animo femminile ai sentimenti e ai risentimenti di esso. Le sedute del Sacro regio Consiglio sono delle farse da commedia dell’arte, i sei consiglieri, componenti il suddetto consiglio, sono delle maschere tragiche, ciascuna annidata ha una macchia, un crimine di diversa natura e rivoltano in bizantine manomissioni le leggi secondo il proprio interesse e a scopo di lucro.
L’ouverture del libro è già di per sé un capolavoro: l’inizio di una seduta del Consiglio con tutto il suo cerimoniale ridicolo, con movenze e riverenze cortigiane, fautore di una politica farsesca, dispensatrice di favori e leggi ad personam. Il resto del racconto è un crescendo senza sosta in due alterità: libidine, indegnità, corruzione da una parte, limpida onestà, rettitudine e senso morale dall’altra. Alla conclusione della storia si eleva un canto a celebrare il breve regno di Donna Eleonora: ventotto giorni ci mette la luna a girare intorno alla terra e un giro di luna fu il suo regno, ma fece della notte giorno chiaro e bastò a fare del dolore meno amaro, nel cuore della gente c’è una luna piccola, quella è lei che vi regna di splendore. Come il libro è un misto di storia ed invenzione, degno di un romanzo classico, così la lettura suscita nel contempo indignazione civile e ridanciano umorismo. La duplicità è uno dei segni identificativi di questo scritto, a parer mio. A prova di ciò anche l’uso doppio della lingua: il siciliano alla Camilleri e il piacevole e personale italo-spagnolo parlato da Donna Eleonora. Un felice romanzo storico, uno tra i più riusciti senz’altro del nostro grande Andrea Camilleri.
Arcangela Cammalleri
 
 

DaringToDo, 28.4.2013
Il Commissario Montalbano – la fidanzata Livia alias Lina Perned
Parla l’attrice svedese che presta il volto alla storica fidanzata di Salvo Montalbano

Oltre nove milioni di telespettatori hanno seguito la prima puntata della nuova stagione delle avventure di Luca Zingaretti. Oltre alla splendida Margareth Madè, la protagonista femminile de Il Sorriso di Angelica, un’altra attrice della fiction ha conquistato il cuore di molti italiani. Si tratta della svedese Lina Perned che interpreta la storica fidanzata del commissario Salvo, Livia.
Nata a Helsingborg, l’attrice ha raccolto l’eredità di Katharina Böhm che ha abbandonato la fiction per dedicarsi ad altri progetti. Lina Perned è rimasta molto sorpresa dal successo della prima puntata tanto che ha affermato: “Veramente incredibile, mi hanno vista in una sola volta più persone di quanti siano gli svedesi tutti (che raggiungono appena i 9 milioni).”
Per la svedese, abituata alle platee teatrali, era, fino a pochi giorni fa, un traguardo impensabile e dice: “Mi ci devo ancora abituare.” La Perned si è trovata molto bene anche sul set della fiction: “Io sono straniera, avrei potuto sentirmi come un pesce fuor d’acqua. Invece è stato come ritrovarsi in una famiglia.“ Il Commissario Montalbano, che sarà visto in 65 paesi, ha letteralmente lanciato l’attrice svedese. L’Italia, forse, ha trovato una nuova Anita Ekberg.
 
 

Corriere di Ragusa, 28.4.2013
Santa Croce Camerina. Traffico e mancanza di parcheggi complicano la vita della Marinella televisiva
"Casa di Montalbano" Punta Secca "assediata" dai turisti
Bisogna anche provvedere alla pulizia della frazione ai tantissimi turisti

La nuova serie de «Il commissario Montalbano» e il volgere alla bella stagione hanno fatto si che Punta Secca, la «Marinella» del commissario più famoso d’Italia, fosse presa d’assalto da centinaia di turisti. Il fenomeno è molto più accentuato rispetto agli altri anni, vuoi per il successo ancora più eclatante della serie televisiva con Zingaretti (l’ultimo episodio, «Il gioco degli specchi», è stato seguito da 11 milioni di telespettatori), vuoi per una generale riscoperta dei luoghi della provincia iblea.
Punta Secca si presenta però, durante le giornate più affollate di turisti, piena di autovetture sia nelle zone vicino alla «Casa di Montalbano» che fino a piazza Faro, al punto da rendere difficile la circolazione e la fruizione dei luoghi naturali. E ancora non è iniziata completamente la bella stagione! Cosa succederà con l’avvento del bel tempo e con l’aumento dei flussi turistici? Punta Secca si trasformerà in una bolgia o continuerà ad essere la ridente borgata «Marinella», che nella fiction televisiva appare poco abitata e tranquilla?
L’amministrazione comunale su Punta Secca ha deciso infatti di lasciare che le cose scorrano come abitualmente sono state negli anni passati quando invece, almeno nel fine settimana e nei giorni festivi, sembra necessaria una regolamentazione del traffico e dei parcheggi delle vetture. D’altra parte gli autobus dei visitatori si fermano all’ingresso di Punta Secca e lasciano andare a piedi i turisti all’interno della borgata. Perché non fare lo stesso per le autovetture, lasciando un’isola pedonale dall’ingresso della frazione fino a piazza della Concordia, passando per piazza Faro, come si fa in piena estate? Per non parlare della scarsa pulizia che caratterizza in quest’inizio di primavera l’intera borgata.
Negli anni passati le «pulizie generali» alla borgata si facevano a ridosso della stagione estiva, ma adesso è necessario che tali interventi si facciano subito perché si rischia di dare un pessimo biglietto da visita ai turisti. Si ha la sensazione, comunque, che Punta Secca e tutto il comprensorio, grazie all’enorme pubblicità che giunge gratuita dal serial televisivo di Luca Zingaretti, non sia preparata adeguatamente a ricevere tale immenso «regalo» in termini turistici e che ci si sta facendo scappare una grande opportunità di crescita economica. Gli enti istituzionali dovrebbero intervenire più incisivamente per accompagnare questa crescita in termini turistici. Il Comune deve fare la sua parte e anche il commissario della Provincia ragionale per non trasformare Punta Secca in una laconica e immatura «bella dentro».
Federico Dipasquale
 
 

La Repubblica, 29.4.2013
Montalbano, 10 milioni da record e stasera un altro mistero da risolvere
Il secondo episodio ha conquistato dieci milioni su RaiUno, nel terzo "Una voce di notte", Luca Zingaretti è alle prese con un pirata della strada e un suicidio. Ma il caso è molto più complicato di come sembra...

Roma - Successo inarrestabile quello del Commissario Montalbano: il secondo episodio Il gioco degli specchi, in onda lunedì scorso, ha conquistato quasi 10 milioni di telespettatori e oltre il 35 di share piazzandosi al primo posto della classifica generale della serie dal '99 a oggi. Pubblico fedelissimo, quello che segue la saga dell'eroe di Camilleri. Stasera su RaiUno va in onda il terzo episodio, Una voce di notte del quale vi proponiamo una clip in anteprima.
La trama. Il giorno del suo compleanno, Montalbano arresta un pirata della strada e lo fa sbattere in cella. Quando scopre che si tratta di Giovanni Strangio, il figlio scapestrato del presidente della Provincia di Montelusa, capisce di essersi infilato in un bel problema. Quello stesso giorno, un certo Guido Nicotra denuncia un furto avvenuto nel supermercato di cui è direttore. Anche in questo caso, Montalbano si rende conto che la faccenda non sarà di semplice soluzione, perché il supermercato è notoriamente sotto controllo della famiglia mafiosa dei Cuffaro. Le cose si complicano ancora di più quando Nicotra si suicida, impiccandosi nel suo ufficio.
La vanità maschile. Seguire Montalbano vuol dire ritrovare i luoghi amati: paesini arroccati, scorci di mare bellissimi, personaggi minori degni del miglior teatro siciliano. Il record di ascolti premia la qualità ma queste nuove avventure del commissario latin lover interpretato da Luca Zingaretti hanno perso qualcosa. Molti spettatori si sono stupiti che nello scorso episodio sparino contro i carabinieri e lui non fa neanche una telefonata in commissariato ma si mette a dirigere il traffico. Va bene la vanità maschile, ma possibile che un investigatore navigato non capisca se una maliarda lo seduce per sviare un'indagine? L'irresistibile Catarella, sempre più macchietta, continua a sbagliare i nomi e sbattere nella porta. Vigàta è rassicurante, con i suoi ritmi lenti, ma Montalbano (non un grande viaggiatore per la verità) non conosce mai nessuno nel paese dove vive. Sarebbe un peccato banalizzare ulteriormente la serie per l'audience, non vale la pena. Il pubblico è lì, sicuro e affezionato. Il fascino del personaggio è unico, c'è un patto di fiducia che non va tradito.
Il più venduto all'estero. La serie diretta da Alberto Sironi è uno dei migliori prodotti di RaiUno, il più venduto all'estero (65 paesi, inclusi Giappone, Stati Uniti e Gran Bretagna), un appuntamento che gli spettatori aspettano di anno in anno. Le repliche registrano ascolti record. «La chiave del successo? Tutti gli uomini vorrebbero essere Montalbano e tutte le donne vorrebbero averlo accanto» spiega Zingaretti «Chi di noi avrebbe il coraggio di sabotare la carriera pur di rimanere nella casa in riva al mare, con la governante che gli cucina? Continua a lavorare con la sua squadra in un commissariato sfigato in cui manca persino la benzina per le macchine di servizio. Se ne frega di tutto perché è felice». Da qualche tempo il commissario, da fortezza inespugnabile, è diventato un farfallone. «È vero, è più birichino» sorride l'attore «una licenza che si è preso Andrea Camilleri negli ultimi libri. Questo ha provocato la reazione delle telespettatrici che vorrebbero rimanesse fedele a Livia. Va detto che il personaggio letterario ha una quindicina di anni più di me: forse Camilleri gli fa tradire Livia per la classica crisi degli uomini di mezza età. Una sorta di affermazione del maschio alfa». La scusa è sempre quella.
Silvia Fumarola
 
 

Corriere della Sera, 29.4.2013
Per distrarsi
Le indagini di Zingaretti
Il commissario Montalbano
Rai1, ore 21.10

Nonostante qualcuno lamenti un manierismo che non aiuta il ritmo della fiction, gli ascolti continuano a premiare Luca Zingaretti. L'episodio «Una voce di notte», tratto dal romanzo di Andrea Camilleri, è dedicato a un caso di mafia, complicato e forte - e questa volta non ci sono bellezze sexy a turbare i sonni del commissario - tanto che Montalbano è costretto a ricorrere a metodi mai usati prima, per risolvere il caso. Settimana prossima quarta e ultima puntata. E già ci manca...
 
 

Il Centro, 29.4.2013
Stasera c'è Montalbano Italia incollata al televisore

Definirla una fiction di successo è a dir poco riduttivo. Parlare di fenomeno di costume può sembrare esagerato. Luca Zingaretti non è (ancora) un divo, ma i numeri sempre in crescita dei telespettatori che lo seguono nella nuova fortunata serie tv de “Il commissario Montalbano” (questa sera alle ore 21,10 su Raiuno in onda il terzo episodio) parlano più di qualunque analisi sociologica. La crisi ha sicuramente riavvicinato le famiglie alla televisione, soprattutto quella di qualità che propone Raiuno attraverso le sue fiction tv. Ma Luca Zingaretti, il 52enne attore romano tornato a vestire i panni del commissario Salvo Montalbano, è il vero protagonista assoluto di questo successo insieme alle storie partorite dalla felice penna di Andrea Camilleri. I numeri? Eccoli. La seconda puntata della fiction, quella del 22 aprile, è stata vista da circa 10 milioni di telespettatori, con un picco di 10.801.204 telespettatori alle ore 9,50 e uno share del 35,17%. La prima puntata, quella del 15 aprile, si era aperta con uno share del 34,19% e una media di 9.630.000 telespettatori. Per il terzo episodio di questa sera si attende un nuovo risultato in crescendo, e non è improbabile la stima che venga superato il tetto degli 11 milioni di telespettatori. Ispirata ai racconti dello scrittore siciliano Andrea Camilleri, la serie interpretata da Zingaretti nei panni di Montalbano, nonostante la sua longevità, è oggi un cavallo sicuro sul quale puntare. Protagonista di altre serie televisive di successo - una su tutte, lo ricordiamo nei panni di Giorgio Perlasca - e di numerose pellicole cinematografiche - Cefalonia, Mio fratello è figlio unico, Sanguepazzo, La kryptonite nella borsa, Romanzo di una strage, Il comandante e la cicogna, Asterix e Obelix al servizio di sua maestà, tanto per citare i più noti - Luca Zingaretti è il personaggio che meglio rappresenta il commissario burbero e indolente che dà corpo e anima alle storie di Camilleri. Attore e doppiatore, Zingaretti ha frequentato l'Accademia Nazionale d'Arte Drammatica a Roma e esordisce nei primi anni Ottanta come attore di teatro con i registi Ronconi, Mattolini e Sequi. I suoi primi ruoli cinematografici con i film Gli occhiali d'oro (1987) di Giuliano Montaldo, Il branco (1994) di Marco Risi e Vite strozzate (1996) di Ricky Tognazzi. Dal 1999 nel ruolo di Montalbano, Zingaretti ottiene il successo televisivo che ancora lo segue dopo ben 14 anni. La prossima puntata, che sarà trasmessa questa sera, lunedì 29 aprile, dalle ore 21.20, si intitola “Una voce di notte”, tratta dall’omonimo romanzo di Camilleri. Tutto comincia col giorno di compleanno di Montalbano quando il Commissario arresterà un pirata dalla strada: fin qui tutto semplice, anche se niente è come sembra. Ad essere arrestato sarà Giovanni Strangio, figlio del Presidente della Provincia di Montelusa. Montalbano capirà dunque di essersi infilato in un bel problema; tra l’altro nello stesso giorno un certo Guido Nicotra denuncerà un furto avvenuto nel supermercato di cui è direttore. Ma Monltabano scoprirà un piccolo particolare: quel supermercato è controllato dalla famiglia mafiosa dei Cuffaro. Il Presidente del Consiglio d’amministrazione d’altra parte è l’onorevole Mongibello, avvocato di fiducia della famiglia. Il direttore Nicotra si impiccherà nel suo ufficio, o almeno questo si dirà all’inizio. Per l’opinione pubblica questa morte è da addossarsi a Montalbano ed Augello che hanno interrogato in modo troppo rude lo stesso Nicotra, accusandolo di essere complice dei ladri. Ma Montalbano presto capirà che non è affatto così: il direttore del supermercato non si è suicidato, è stato ucciso. Nemmeno il Dottor Pasquano se la sentirà di diffondere i risultati degli esami condotti da Montalbano poiché confermerebbero l’ipotesi dell’omicidio: tutti hanno paura del potere mafioso. Montalbano dovrà trovare inoltre anche l’assassino di Mariangela Carlesimo, fidanzata di Giovanni Strangio, una bellissima ragazza di 20 anni che è stata accoltellata in casa dal giovane figlio del Presidente della Provincia. Infine, per rimettere in ordine il mondo, Salvo Montalbano dovrà usare metodi di indagine che fino a oggi non aveva mai utilizzato.
l.d.f.
 
 

Il Sussidiario, 29.4.2013
IL COMMISSARIO MONTALBANO/ Dalla Sicilia i “segreti” che uniscono l’Italia davanti alla tv

Se il siciliano Pietro Grasso ha raggiunto facilmente lo scranno di Presidente del Senato, il conterraneo Salvo Montalbano avrebbe potuto mettere d’accordo tutti i partiti, Pd e Matteo Renzi all’unisono, ed essere eletto alla prima votazione per la Presidenza della Repubblica Italiana. Il Commissario Montalbano ha raggiunto con la seconda puntata La Casa degli Specchi, quasi 10 milioni di telespettatori con il 35% di share. Dalle Alpi a Lampedusa il commissario più famoso d’Italia ha sbancato l’Auditel.
In un momento della vita italiana dettata dalla precarietà assoluta, solo l’elezione di papa Francesco ha avuto più clamore. E ci mancherebbe! Quello che tutti cerchiamo è la certezza e la stabilità della vita. Montalbano, in maniera disinvolta e semplice, ma esclusivamente televisiva, ce la trasmette.
Successone per la Rai, che vende la fiction in 65 paesi esteri. Successone per Andrea Camilleri e i suoi libri con il famoso dal commissario. Se provate a leggere altri suoi romanzi gialli, resterete delusi. Senza Montalbano, Camilleri non esiste e comunque le ultime storie del poliziotto stanno apparendo sotto l’aspetto della narrazione alquanto deboli. A dire il vero, senza Luca Zingaretti, Salvo Montalbano e Camilleri non esisterebbero.
L’interpretazione dell’attore è eccezionale. Il suo volto e le sue espressioni sono convincenti, così come la gestualità e il carattere. Certo, ha corso il rischio di esserne succube, aveva anche dichiarato una stanchezza logorante nel continuare l’interpretazione, ma i risultati sono sempre stati esaltanti, repliche comprese. E Luca a Salvo deve tutto, non sarebbe diventato poi così famoso. Di questo lo deve ringraziare anche il fratello Nicola, eletto Presidente della Regione Lazio. I maligni dicono che senza la notorietà di Montalbano sono! non avrebbe vinto.
La squadra che lavora sulla fiction è la stessa del 1999 diretta da Alberto Sironi. Una regia pulita, da cartolina, con bei paesaggi, sole, mare e riprese girate con la bella luce mattutina o del tramonto. Si potrebbe giudicarla una regia lenta per come siamo abituati a vedere invece i telefilm di crime americani: pochi inseguimenti, poche sparatorie, poco sangue. Anche poca gente per strada. Regna il silenzio e la pace, forse quella che noi telespettatori cerchiamo: abitare in riva al mare vicino al faro, farsi una nuotata mattutina, lasciare la vecchia Fiat Tipo con le portiere e i finestrini aperti, mangiare pesce fresco alla trattoria amica.
Di fatto negli anni passati molte sono state le richieste di visite turistiche alla spiaggia di Marinella e a Vigata. Beninteso, nomi di fantasia, ma paesaggi reali che la bellezza della terra siciliana esprime. Così come i paesi bianchi con le loro chiese barocche, le case sfarzose segno di un’antica nobiltà stile Il Gattopardo, affiancate dalle Porsche e Ferrari dei nuovi ricchi, che vediamo riprese nella fiction.
Gianni Foresti
 
 

TV Sorrisi e Canzoni, 29.4.2013
Montalbano, parla Lina Perned, la nuova Livia: «Mi devo abituare a un successo così»

Lina Perned non crede alle sue orecchie: quasi 10 milioni di telespettatori hanno seguito il suo debutto nella fiction «Il sorriso di Angelica» che il 15 aprile ha aperto la nona stagione della serie «Il commissario Montalbano», che sarà in onda su Raiuno anche nei prossimi due lunedì. L’attrice svedese interpreta Livia, la fidanzata storica del protagonista. «Veramente incredibile. Dieci milioni di spettatori. Ma ci pensa che in una volta sola mi hanno vista più persone di quanti siano gli svedesi, che raggiungono a malapena i nove milioni? Per me, abituata a piccoli numeri, o alla platea di un teatro, è un traguardo impensabile. Mi ci devo ancora abituare».
Lina oggi è a casa sua, a Stoccolma. Al telefono parla un inglese perfetto, anche se la voce è gutturale e roca. Per questo si scusa: «Ho la bronchite» dice «e anche oggi qui a Stoccolma piove e fa freddo. Mai inverno è stato peggiore di questo. Il bel caldo e la dolce luce della Sicilia, che ho adorato, sono purtroppo un ricordo lontano».
Ha qualche altra nostalgia?
«Certo. Come potrei non averne? Sono stata su quel set diverse settimane, da aprile a giugno dello scorso anno, e sono stata accolta da tutti in maniera cordiale. Io straniera, per la prima volta inserita in una macchina rodata  come quella di Montalbano, che lavora insieme dal 1999, avrei potuto sentirmi un pesce fuor d’acqua, invece è stato come ritrovarsi in famiglia. Alberto Sironi, il regista, quello con il quale sono stata più in stretto contatto, è davvero fantastico».
Era mai stata in Sicilia?
«No, è stata la mia prima volta. In Italia venivo da piccola, ma solo al Nord. Della Sicilia ovviamente mi sono innamorata della cucina, che bontà. Qui in Svezia la cucina italiana è molto popolare, tanto che a ogni angolo c’è un ristorante italiano. Pensi che da noi i bambini sono convinti che gli spaghetti siano un piatto tipico svedese. Dalla Sicilia me ne sono venuta via con taniche di olio extravergine e un vassoio enorme di quei dolci con la ricotta, quelli che voi chiamate cannoli. Irresistibili».
Come è arrivata sul set di Montalbano?
«La Palomar, la casa di produzione della fiction, è venuta a Stoccolma per un casting. Serviva un’attrice che sostituisse Katharina Böhm, la Livia storica, non disponibile perché impegnata su altri set. Volevano una figura bionda, algida, che ricordasse un po’ Katharina. Tra una quindicina di attrici convocate alla fine hanno scelto me».
Come è stato lavorare con un sex symbol come Luca Zingaretti?
«Oddio, io non l’ho visto con questi occhi. Certo ha il suo fascino, ma io ho cercato di cogliere gli aspetti professionali e da questo punto di vista devo dire che è un attore eccellente, molto molto bravo, ma anche molto riservato. So che è papà da poco. Ho visto la foto della sua bimba in camerino».
Prima di essere scritturata per interpretare la parte di Livia, conosceva la fiction?
«Avevo visto alcuni episodi perché anche qui in Svezia la serie è molto popolare, ma non sono una fan della prima ora. E questo alla fine credo sia stato un bene, perché conoscendo poco i contenuti e il contesto, non mi sono lasciata condizionare».
Non le fa effetto sapere che la serie verrà vista anche in altri 65 Paesi?
«Sì, pensarci mi fa un certo effetto. Ma io ho iniziato a fare questo mestiere a 18 anni, non mi monto mai la testa. Non credo che succederà ora».
Studierà l’italiano?
«Con Sironi, il regista, ci parlavamo in inglese. Sul set poi c’era sempre una interprete, che è stata molto utile. Se venissi confermata per il futuro, magari potrebbe essere la volta buona  per studiare l’italiano».
Ha già avuto dei contatti?
«No. Mi hanno detto che eventuali nuovi episodi sono ancora in fase di scrittura. So anche che Livia è un personaggio molto amato dal pubblico e ora anche da me, e che sicuramente non sparirà, anzi. Ma tempo al tempo».
Nicoletta Brambilla
 
 

DavideMaggio.it, 29.4.2013
Il Commissario Montalbano festeggerà il compleanno superando il muro dei 10 milioni di spettatori?

E chi lo ferma più! Il Commissario Montalbano continua a raccogliere consensi plebiscitari e macinare ascolti da record. Il Gioco degli specchi, secondo episodio del nuovo ciclo di film, ha sfiorato lunedì scorso i 10 milioni di spettatori, risultando l’episodio più visto di sempre. A seguire su Rai1 le indagini del personaggio interpretato da Luca Zingaretti, sono stati nello specifico 9.948.000 spettatori, 50.000 in più rispetto a quelli che nel lontano 4 novembre 2002 guardarono l’episodio Gli arancini di Montalbano, che con i suoi 9.892.000 spettatori deteneva sino a pochi giorni fa il record storico.
Ottimi risultati anche sul fronte dello share, arrivato a toccare il 35,17%, secondo risultato più alto dopo il 37,50% ottenuto il 2 novembre 2008 dall’episodio La vampa d’agosto. Per la serie diretta da Alberto Sironi e prodotta dalla Palomar di Carlo Degli Esposti, si tratta di un successo senza eguali, reso ancora più importante se si considerano i cambiamenti dell’offerta televisiva di questi ultimi anni. Se in passato per una fiction Rai raggiungere certi numeri era abbastanza frequente, ora – con la nascita dei nuovi canali del digitale terrestre, la moltiplicazione delle proposte tv e la conseguente frammentazione del bacino di pubblico – appare veramente un’impresa titanica.
Gli ascolti record e il riconfermato successo della critica rappresentano un ottimo regalo di compleanno per il commissario nato dalla penna di Andrea Camilleri, pronto a soffiare su 58 candeline proprio nell’episodio Una voce di notte, in onda questa sera alle 21.10 su Rai1. Per Salvo Montalbano, da sempre restìo a cerimoniali e festeggiamenti, anche nel giorno del compleanno il lavoro ha la priorità. In mattina riesce ad arrestare un pirata della strada, ma quando scopre che si tratta di Giovanni Strangio, figlio scapestrato del presidente della Provincia di Montelusa, capisce di essersi infilato in un bel problema.
Quello stesso giorno, un certo Guido Nicotra denuncia un furto avvenuto nel supermercato di cui è direttore. Anche in questo caso, Montalbano si rende conto che la faccenda non sarà di semplice soluzione, perché il supermercato in cui è avvenuto il furto è notoriamente sotto controllo della famiglia mafiosa dei Cuffaro. Il presidente del consiglio d’amministrazione, d’altra parte, è l’onorevole Mongibello, avvocato di fiducia della famiglia. Le cose si complicano ancora di più quando il direttore Nicotra si suicida, impiccandosi nel suo ufficio. Per l’opinione pubblica, e per l’onorevole Mongibello, che minaccia un’interpellanza parlamentare sulla vicenda, la responsabilità di questa morte è da attribuire a Montalbano e ad Augello, che hanno interrogato in modo molto rude Nicotra accusandolo nemmeno larvatamente di essere complice dei ladri.
Montalbano scopre molto presto che Nicotra non si è suicidato, ma è stato ucciso. Solo che non può seguire questa pista perché stavolta nemmeno il dottor Pasquano se la sente di diffondere i risultati dei suoi esami, che confermerebbero l’ipotesi dell’omicidio. La mafia fa paura, soprattutto quando si allea con la politica. Montalbano si ritrova a dover cercare di incastrare gli assassini di Nicotra con metodi molto poco ortodossi. E alla stessa maniera deve muoversi per trovare l’assassino di Mariangela Carlesimo, la fidanzata di Giovanni Strangio, una bellissima ragazza di vent’anni trovata accoltellata in casa del giovane figlio del presidente della Provincia. Anche in questo caso, il commissario incontra resistenze e ostacoli che lo allontanano sempre più dalla verità. Per risolvere questi due casi, Montalbano fa qualcosa che non ha mai fatto, fino ad ora. Perché quello che conta, alla fine, è rimettere in ordine il mondo. Almeno fino al prossimo omicidio.
Salvatore Cau
 
 

DavideMaggio.it, 29.4.2013
Buon compleanno Montalbano, uomo senza tempo

Oggi Il Commissario Montalbano compie gli anni e festeggeremo insieme a lui, sempre ammesso che abbia voglia di festeggiare, questa sera su Rai1 nel terzo episodio della nona serie, Una voce di notte. Il festeggiato, stando ai romanzi di Andrea Camilleri, avrebbe oggi sessantatré anni mentre in video siamo fermi a quarantotto. Noi comunque, sarà per l’immutato aspetto dell’interprete Luca Zingaretti, questi anni non li sentiamo, a differenza sua. Montalbano sente il peso del tempo passato in commissariato a dedicarsi solo al lavoro e alla causa che ha messo in dubbio una sola volta ne Il giro di boa, quando per una mancata fiducia nelle istituzioni ha pensato di abbandonare la carriera, salvo poi cambiare idea e restare saldo alla sua scrivania attorniato dagli amici Fazio, Augello e Catarella. Ovvero, la sua famiglia.
Il tempo lo ha cambiato in tante piccole cose. Lo ha reso più paziente, anche se si diverte a fingere di non esserlo perché sa che è questo che i colleghi si aspettano da lui. E allora fa sfuriate, alza la voce, finge sempre una fretta che non ha, perché lui è uomo di pensiero, non di azione e gli piace risolvere i casi soprattutto con la logica. Ha perso gran parte della forza di volontà che ne faceva un uomo tutto d’un pezzo. Lui, fedelissimo alla compagna Livia, sembrava non avrebbe ceduto mai ma, complice La Vampa d’Agosto, ha tradito e da allora non si è riuscito più a fermare, colpa di una femme fatale dopo l’altra che lo seduce, lo abbandona ed è quasi sempre coinvolta nel caso di cui lui si sta occupando.
Ha imparato a delegare, cosa che all’inizio faceva poco, forse perché ha imparato a fidarsi, ma solo rigorosamente dei fedelissimi che lo circondano perché il resto del mondo gli interessa poco e, se potesse, non si muoverebbe mai dalla terrazza di Santa Marinella. Nuota meno perché si è impigrito, o forse col tempo ha capito che preferisce mangiare e lo fa sempre con cura e dedizione, pur mantenendo un fisico asciutto e soprattutto la calma quando qualcuno lo disturba mentre assapora un piatto di pesce fresco. E’ cambiato, sì. Ma è sempre lo stesso. Ed è questo il segreto del suo successo straordinario che lo porta a non stancare mai i telespettatori.
A differenza degli altri protagonisti della fiction italiana che ci accompagnano più o meno da quando ci accompagna Montalbano, lui non ha vissuto altro che le indagini che ha risolto per noi: non si è sposato, non ha avuto figli, non si è mai trasferito, non ha cambiato casa, non ha cambiato nulla. E’ rimasto lì, immobile ed immutabile, non rischiando mai di annoiare con peripezie personali che gli avrebbero fatto perdere credibilità ma acquisendo l’aurea di mito che detiene ormai a Vigata e in tutto il resto del mondo, che lo osserva dallo schermo e che, quando lui non c’è, lo aspetta fedele.
E lui ogni volta ritorna in un mondo che, manco fosse quello della Bella Addormentata, è rimasto fermo per tutto il tempo in sua attesa. Montalbano è diventato per il pubblico l’amico che rivedi e sembra di averlo lasciato ieri, ma invece sono passati un paio d’anni dall’ultima volta. Con l’episodio della prossima settimana saluteremo anche questa nuova stagione e torneremo ad aspettare, senza curarci né del prepensionamento del quale si parlerà nella puntata di stasera né delle parole di Camilleri, che afferma di aver già scritto e consegnato “Riccardino”, l’ultima avventura in assoluto del suo personaggio, dal quale vuole separarsi forse per stanchezza o magari per paura di tirarla troppo per le lunghe.
Non gli diamo peso perché di vecchie storie ancora da sceneggiare ce ne sono e la Rai non rinuncerà facilmente alla sua “gallina dalle uova d’oro”. E nutriamo illimitata fiducia in Luca Zingaretti che resta fedele al commissario perché probabilmente ne ha capito prima degli altri l’enorme forza senza tempo.
Caro Salvo, cento di questi giorni!
Stefania Stefanelli
 
 

La Sicilia, 29.4.2013
Siciliani emergenti
Dajana Roncione donna «in sospeso»
«Una bellissima occasione "Montalbano". Ho sentito la mano del grande scrittore»

Roma. La giovane attrice palermitana Dajana Roncione veste i panni di una donna ambigua e fatale, Valeria Bonifaci, nell'episodio «Una lama di Luce» della nuova serie de «Il Commissario Montalbano» su Rai Uno. Il 6 maggio la vedremo.
Può raccontarci qualcosa del suo personaggio?
«In "Una lama di luce" interpreto un personaggio ambiguo e travagliato, una donna estremamente misteriosa, capace ad elaborare un piano con lucidità e determinazione chirurgica facendo credere che sia per il "bene" della sua migliore amica. La cosa ambigua riguarda soprattutto la sua motivazione, quello che la spinge a farlo. Se da una parte si può pensare che sia per un reale senso di giustizia, per una sorta di causa femminile, dall'altra il pericolo nel quale si caccia fa sospettare al commissario Montalbano che si tratti di altro, e che nel rapporto tra Valeria e Loredana (l'amica del cuore) possa esserci più di una semplice amicizia».
Come si è preparata a questo personaggio?
«Il mio stimolo nei confronti di questo personaggio è nato nel momento in cui ho dovuto affrontare il perché e il come Valeria Bonifacio si fosse esposta tanto. Dovevo costruirle una maschera molto forte prima ancora di aver capito perché fosse arrivata a metterla. È infatti un personaggio che fino alla fine rimane sospeso. Lo stesso Montalbano proverà a dire la sua su di lei ma non avrà mai conferma delle sue supposizioni. Per me è stata una bellissima occasione, man mano che lo studiavo sentivo la mano del grande scrittore Andrea Camilleri».
[...]
Katya Marletta
 
 

Reality & Show, 30.4.2013
Commissario Montalbano, Una voce di notte: solo lui può parlare di mafia e politica su Rai uno
Nella rete camomilla del servizio pubblico, solo la premiata ditta Camilleri-Montalbano può permettersi di parlare della politica corrotta e dei suoi rapporti incestuosi con la mafia

Nell'ultimo episodio inedito di Montalbano, trasmesso ieri sera su Rai uno, come racconta Camilleri nell'introduzione, si parla di corruzione della politica e di mafia.
C'è un giovane rampollo, figlio del presidente della provincia, che quasi fracassa la testa al nostro eroe per una banale lite automobilistica e viene scarcerato il giorno dopo da un pm particolarmente sensibile alle pressioni politiche, e c'è un onorevole che minaccia interpellanze parlamentari contro chi combatte la mafia mentre lui cura gli affari della famiglia malavitosa della zona. E del resto, dice sconsolato Montalbano al suo vice, questo è il Paese in cui un ministro della Repubblica ha affermato che "con la mafia bisogna convivere", esplicito riferimento alle parole dell'ex ministro berlusconiano Pietro Lunardi.
Mi chiedevo quando mai in prima serata su Rai uno qualcuno si possa permettere di parlare di questi temi. Difficilissimo che succeda con una trasmissione d'informazione, figuriamoci poi nella fiction, in cui devono figurare solo storie esemplari di famiglie Mulino Bianco, preti integerrimi e poliziotti eroi. Solamente lo straordinario successo della premiata ditta Camilleri&Montalbano può osare tanto, per tutti gli altri, nella rete camomilla del servizio pubblico, certi temi devono restare tabù.
Comunque, alla fine dell'episodio "Una voce di notte" i corrotti sono scoperti, fanno una brutta fine e si intravede anche un possibile barlume di giustizia. Ma forse, come dichiara lo scrittore alla fine della breve presentazione che precede la fiction, questo succede perché si tratta solo della storia di un romanzo.
Riccardo Spiga
 
 

Adnkronos, 30.4.2013
Tv: ascolti Rai, Montalbano record al 36,43% di share

Roma - Risultato record per il terzo appuntamento della nuova serie del 'Commissario Montalbano': l'episodio, dal titolo 'Una voce di notte', ha ottenuto l'ascolto piu' alto in assoluto tra tutti i 25 episodi andati in onda fino a ieri, con 10 milioni 223mila spettatori e uno share del 36.43. […]
 
 

Kataweb, 30.4.2013
Ascolti Tv
Ascolti, Montalbano batte se stesso e segna un nuovo record

“Montalbano sono” e si vede: come lui, nessuno mai. Il commissario più famoso della televisione ha segnato ieri sera il miglior risultato di sempre, sia in termini di spettatori sia di audience, grazie allo share raccolto con la puntata Una voce di notte, terzo dei quattro nuovi episodi de Il Commissario Montalbano, andato in onda in prima serata su Rai1. Il film tv con Luca Zingaretti ha raccolto infatti una media di 10 milioni 223 mila telespettatori pari al 36.43%, migliorando il precedente record raggiunto lunedì 22 aprile con Il gioco degli specchi (9 milioni 948 mila con il 35.17%). La fortunata nuova collana di episodi, tratti dai romanzi di Andrea Camilleri e co-prodotti da Rai Fiction e dalla Palomar di Carlo Degli Esposti, si concluderà lunedì 6 maggio con Una lama di luce.
Un risultato da record anche alla luce dello storico delle puntate passate, da quel 6 maggio 1999 in cui debuttà su Rai1:
1) Una voce di notte (2013) – 10.223.000 (36,43%)
2) Il gioco degli specchi (2013) – 9.948.000 (35,17%)
3) Gli arancini di Montalbano (2002) – 9.892.000 (34,44%)
4) Gatto e cardellino (2002) – 9.795.000 (32,83%)
5) Il sorriso di Angelica (2013) – 9.630.000 (34,2%)
6) Il campo del vasaio (2011) – 9.561.000 (32,61%)
7) Il senso del tatto (2002) – 9.352.000 (33,52%)
8) L’eta’ del dubbio (2011) – 9.295.000 (32,46%)
9) La caccia al tesoro (2011) – 9.293.000 (31,37%)
10) La vampa d’agosto (2008) – 9.219.000 (37,50%)
[…]
 
 

Prima Pagina Molise, 30.4.2013
I dieci comandamenti di Domenico Iannacone, torna in tv con un programma tutto suo

In questi giorni lavora senza sosta per definire ogni dettaglio. E' passato un anno da quando Domenico Iannacone si è messo all'opera per quel progetto che appare come una vera e propria svolta nella sua carriera. Una carriera già segnata da grandi traguardi (tre volte vincitore del premio Ilaria Alpi e poi i programmi in tv con in testa Ballarò e Presa Diretta), ma stavolta la storia è diversa. Stavolta il giornalista molisano torna in tv con una creatura tutta sua, un programma che lo vede protagonista assoluto. Si chiama "I dieci comandamenti" e andrà in onda per dieci puntate ogni lunedì sera su Rai Tre a partire dal 13 maggio (ore 22.50).
[…]
L'unico rammarico? «Purtroppo non ci sarà con me Andrea Camilleri. Doveva esserci anche lui, avevamo già deciso, ma purtroppo sta presentando contemporaneamente proprio il lunedì sera le puntate di Montalbano. Quindi mi dispiace moltissimo perché aveva visto la prima puntata ed era pronto a fare i lanci delle varie puntate. Con lui spero di poter fare delle cose prossimamente».
Enzo Luongo
 
 

 


 
Last modified Tuesday, August, 11, 2020